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Charles Aznavour: Son fils cadet Nicolas parle pour la première fois depuis la mort de son père

Liana Ratsiorimanana
08 oct. 2018
16:51

Retrouvé par l’équipe du JDD d’Europe 1 à l’issue de l’inhumation de Charles Aznavour ce samedi après-midi, le fils cadet de l’artiste a parlé pour la première fois après la mort de son père. Nicolas est décidément le premier fan de son père.

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Décédé le lundi 1e octobre dernier, Charles Aznavour a tout d’abord reçu un hommage national aux Invalides avant une inhumation plus intime.

Si l’hommage national s’est tenu le vendredi 5 octobre, l’inhumation s’était faite le lendemain, soit le samedi.

C’était une cérémonie intime et les journalistes n’ont pas été conviés. Toutefois, à l’issue de cette inhumation, l’équipe du JDD d’Europe 1 a pu obtenir quelques mots de Nicolas Aznavour, le fils cadet du défunt chanteur.

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Nicolas Aznavour ne parle que très rarement et n’est pas encore sorti du silence depuis la disparition de son père.

Mais exceptionnellement, il s’est confié à des journalistes sur la bonté de l’homme qui était l’interprète de «La Bohème».

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IL ÉTAIT «UN SURHOMME»

Nicolas confie que son père était «un surhomme» avant de continuer qu'Il y a quelques jours encore, il enchaînait les interviews, pratiquement à sa descente d'avion à Paris, après avoir donné deux concerts au Japon.

Pouvez-vous imaginer cela à 41 ans? Il ne dormait que quelques heures par nuit, toujours à l'ouvrage, sur un texte à écrire, une musique à composer, un concert ou un tournage à organiser.

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Il a dû vivre trois ou quatre nuits.»

«Mon père n'a jamais donné de conseils. Il prêchait par l'exemple. Il nous a appris l'importance du travail et de la rigueur.

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Il lisait beaucoup, s'intéressait à tout ce qu'il se passe dans le monde, il était avide de découvertes, il aimait l'informatique, la photo et voulait goûter à toutes les cuisines du monde. Il m'a transmis cette ouverture.»,

avait-il terminé.

Pour rappel, Charles Aznavour a été inhumé à Montfort-l'Amaury, à l'ouest de Paris le samedi 6 octobre dernier après des obsèques intimes entre la famille à la cathédrale arménienne de Paris.

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