Delphine Jubillar : son mari a quitté la maison en disant "Merci, au revoir"
Une infirmière de 33 ans est portée disparue depuis le 15 décembre à Cagnac-les-Mines dans le département de Tarn. Le parquet de Toulouse indique l'ouverture d'une enquête pour "arrestation, enlèvement, détention ou séquestration arbitraire" contre X. Les gendarmes sont intervenus.
Dans la nuit du 15 au 16 décembre, Delphine Jubillar n'a plus donné aucun signe de vie.
La disparition suspecte de cette maman de deux enfants a alors fait l'objet d'une enquête contre une personne non dénommée pour "arrestation, enlèvement, détention ou séquestration arbitraire", une semaine après les faits.
LES MESURES PRISES
Dans un communiqué, Dominique Alzeari, le procureur de la République près le tribunal de grande instance de Mulhouse informe que l'enquête sera :
"confiée à deux magistrats instructeurs au vu de l'importance et de la complexité de l'affaire".
Toujours dans le même communiqué, Dominique Alzeari rassure les principaux concernés que les forces de l'ordre ont été mobilisées afin de mettre en lumière la vérité dans ce qui s'est réellement passé. Cependant, selon le magistrat, "rien n'indique" les motifs réels de la disparition de Delphine Jubillar.
Il est, toutefois, certain que les faits "revêtent désormais une qualification de nature criminelle" et nécessite une investigation profonde changeant alors la nature de l'enquête, qui a été initialement attribuée par le parquet d'Albi comme étant 'une enquête pour "disparition inquiétante".
LA COMMUNAUTÉ SE MOBILISE
10 jours après la disparition inquiétante de Delphine Jubillar, les recherches continuent à Cagnac-les-Mines. En plus des gendarmes, les habitants des voisinages se mobilisent également.
De ce fait, une "battue citoyenne" a été mise en place dans la journée du mercredi 23 décembre. Ce regroupement en masse à la recherche d'indices a unifié jusqu'à 2 000 personnes.
Durant les recherches, deux indices dont les origines restent inconnues ont été trouvées : un couteau et une paire de chaussettes.
"Merci, au revoir"
La journée du jeudi 24 décembre a été tout aussi mouvementée. Suite à la battue citoyenne de la veille, les forces de l'ordre sont alors intervenues aux environs du domicile de Delphine Jubillar.
Alors que les recherches ont repris dans la matinée, notamment par le biais du porte-à-porte par les gendarmes, des investigations ont également eu lieu à l'intérieur de la maison de la victime et de son mari.
Les moyens nécessaires ont été déployés, avec la rue Yves-Montand bloquée des deux sens, un camion d'identification criminelle stationné en face du domicile, des hommes de l'identification criminelle allant et venant de la maison vers le camion, et une équipe de six plongeurs prêts à enquêter aux fins fonds du lac de la Roucarié.
Après l'intervention des forces de l'ordre relative à l'identification criminelle, le mari de Delphine Jubillar raccompagne ceux-là et mains dans les poches avec un bonnet sur la tête, il leur dit : "Merci, au revoir".
Puis, il a quitté le quartier en voiture aux côtés d'un homme.
DE NOUVEAUX INDICES ?
Delphine Jubillar, une infirmière de 33 ans et mère de jeunes enfants, a été portée disparue dans la nuit du 15 décembre. Son mari, Cédric, rapporte les faits aux forces de l'ordre.
Afin de la retrouver, une enquête a été ouverte par le parquet de Toulouse qui est relatif à une "arrestation, enlèvement, détention ou séquestration arbitraire" contre X.
Lors de la battue citoyenne organisée le mercredi 23 décembre, les habitants de la communauté du département de Tarn ont découvert un couteau. Malheureusement, rien n'indique encore que l'arme blanche soit reliée à l'affaire.
Cependant, une analyse approfondie de l'arme est en cours de processus et indiquera peut-être de nouveaux indices dans les jours à suivre. Découvrez ce qu'il y a à savoir sur la disparition de Delphine Jubillar et de cette arme blanche mystérieusement découverte.