Anna, étudiante confinée : "Pour pouvoir acheter un livre, je n'ai pas mangé pendant deux jours"
Le confinement a bouleversé de nombreuses personnes. De nombreux propriétaires de restaurants se sont retrouvés en ruine et des étudiants en souffrent également. La plupart d’entre eux ne trouvent même plus les moyens pour se nourrir.
David Alloula et Anna Dzuira font partie de ces jeunes qui souffrent du confinement. Ils ont notamment confié leur difficulté financière à France Télévisions.
LA VIE DES ÉTUDIANTS APRÈS LE CONFINEMENT
Depuis l’apparition du Covid-19, le quotidien de nombreuses personnes a changé. L'instauration du confinement a aussi bouleversé plusieurs modes de vie, notamment celui des étudiants. Parmi ceux qui ont été touchés, il y a David et Anna.
France Télévisions a récemment fait un reportage concernant ces étudiants dont la vie a changé après les deux vagues de confinement.
David Alloula est un étudiant en philosophie, d’origine Togolais, qui a continué ses études en France. Il a raconté qu’avant d’être confiné, ce dernier travaillait pour une entreprise d’entretien sous-traitante de l’Université aux Deux-Lions, quinze heures par semaine.
Toutefois, après la fermeture des universités, David n’a plus de métier. Il a révélé qu’il ne mange qu’une seule fois par jour depuis plusieurs semaines.
“Si je tiens bon c'est pour ma mère. Elle a fait beaucoup de sacrifices pour que je vienne en France. Quand je l'ai au téléphone, j'ai à nouveau plein d'énergie. C'est pour elle que je dois réussir”,
NE PAS MANGER POUR ACHETER UN LIVRE
Anna Dzuira est également une étudiante qui rencontre une grave difficulté financière après les deux vagues de confinement.
“Je ne me sens pas légitime à demander de l'aide (...) Bien sûr il m'est arrivé de ne pas manger pendant deux jours pour m'acheter un livre mais bon les fins de mois difficiles pour les étudiants, ce n'est pas nouveau",
Par ailleurs, Jude Nestor Mandzekele, représentant de l’UNEF à Tours s’est aussi exprimé sur ce sujet.
“Une des solutions serait de donner le RSA à tous les jeunes de moins de 25 ans. Cela ne mettrait pas fin à la précarité étudiante mais ce serait un grand pas en avant”,
LES LARMES DE JACQUELINE
Visiblement le confinement a été très difficile à accepter pour beaucoup. Une auditrice de RMC s’est d’ailleurs livrée sur ce sujet, en larmes. Découvrez les détails.