Mon père est allé pêcher avec ses amis et a oublié mon 18e anniversaire

Le 18e anniversaire de Ryder devait être spécial, mais l'absence de son père l'a déçu. Il s'est senti anéanti en apprenant que son père avait préféré une partie de pêche avec des amis plutôt que lui. Ce qui s'est passé ensuite a poussé Ryder à tout remettre en question.

Je n'aurais jamais pensé que mon père oublierait l'un des jours les plus importants de ma vie, mais nous y voilà.

Bonjour à tous ! Je m'appelle Ryder et je viens d'avoir 18 ans. Avant de partager ce qui s'est passé le jour de mon anniversaire, laissez-moi vous parler un peu de ma vie.

En grandissant, les choses étaient plutôt normales jusqu'à ce que j'atteigne l'âge de sept ans. C'est à ce moment-là que les disputes entre papa et maman ont commencé.

Elle se mettait tout le temps en colère contre lui, mais j'étais trop jeune pour comprendre ce qui se passait.

Puis, boum. J'ai huit ans et papa est parti.

Je me souviens très bien de la façon dont maman m'a fait asseoir ce jour-là et m'a dit : "Ryder, mon chéri, ton père ne vivra plus avec nous. Mais tu pourras toujours le voir quand tu le voudras, d'accord ?"

J'ai senti mon cœur battre la chamade. "Mais pourquoi, maman ? J'ai fait quelque chose de mal ?"

Les yeux de maman se sont remplis de larmes, mais elle a souri. "Oh, non, chéri. Tu n'as rien fait de mal. Ce n'est pas du tout de ta faute."

"Alors pourquoi papa part-il ?"

Elle a pris une grande inspiration. "Eh bien, parfois les adultes... ne peuvent plus vivre ensemble. Ton père et moi, on a vraiment essayé de faire en sorte que ça marche, mais parfois les choses ne se passent pas comme on l'espère."

"Vous ne pouvez pas essayer encore ?", l'ai-je supplié.

Elle m'a pris dans ses bras. "Nous avons essayé, Ryder. Pendant longtemps. Mais parfois, la chose la plus correcte que l'on puisse faire, c'est de vivre séparément. Ton père et moi, nous t'aimerons toujours. Cela ne changera jamais. C'est juste que nous ne vivrons plus dans la même maison."

Et c'est ainsi que mes parents ont divorcé.

Après le divorce, maman est entrée dans une école en tant qu'institutrice. Elle a travaillé dur pour me donner une bonne vie, et je chérirai toujours cela.

Mais papa ? Il était comme un fantôme dans ma vie.

Toujours occupé par son travail, ses amis et son interminable liste de passe-temps. La pêche était son passe-temps favori.

Chaque week-end, il disparaissait avec ses copains pour aller pêcher. Il y allait même quand maman l'appelait la veille pour lui rappeler qu'elle me déposerait chez lui le samedi.

Malgré tout, une partie de moi voulait toujours avoir son attention. Je voulais qu'il me remarque, qu'il soit fier de moi.

J'ai donc passé des années à essayer de gagner son approbation, en espérant qu'un jour il se rendrait compte à quel point j'avais besoin de lui.

Je me suis trompé.

Avec le temps, il est devenu évident que ses priorités étaient ailleurs.

À l'approche de mon 18e anniversaire, j'ai pensé qu'il se montrerait peut-être cette fois-ci. Après tout, avoir 18 ans, c'est important, n'est-ce pas ?

J'ai organisé une petite fête avec maman et mes amis les plus proches. J'ai même envoyé un texto à papa à ce sujet.

Sa réponse ? "Ça a l'air super ! J'essaierai d'être là."

J'ai ressenti une étincelle d'espoir. Peut-être, juste peut-être, qu'il viendrait cette fois-ci.

Le grand jour est arrivé et maman s'est mise en quatre. Elle a décoré la maison avec des ballons et des banderoles, a préparé mon gâteau préféré et m'a même acheté une nouvelle guitare que je lorgnais depuis des mois.

"Maman, c'est génial !", ai-je dit en la serrant fort dans mes bras.

Elle m'a souri. "Il n'y a que le meilleur pour mon garçon. Tu le mérites, Ryder."

Les amis ont commencé à arriver, et bientôt la maison bourdonnait de rires et d'excitation. Mais au fur et à mesure que les heures passaient, il n'y avait aucun signe de papa.

Je n'arrêtais pas de consulter mon téléphone, espérant qu'il m'envoie un message, mais il n'y avait rien.

Après quelques heures d'attente, j'ai décidé de l'appeler. Je n'en pouvais plus.

J'ai composé son numéro, mais je suis tombé directement sur la messagerie vocale. J'ai réessayé encore et encore jusqu'à ce qu'il décroche enfin. Je pouvais entendre des vagues et des bavardages en arrière-plan.

"Salut, petit", a-t-il dit comme si c'était un jour comme les autres.

"Papa, c'est mon anniversaire", lui ai-je rappelé en essayant de ne pas avoir l'air désespéré.

"Oh, c'est vrai. Joyeux anniversaire !", a-t-il répondu. "Je suis au bord du lac avec les copains. On se voit plus tard, d'accord ?"

J'ai raccroché sans un mot de plus. Je sentais mes yeux piquer alors que mes larmes brouillaient ma vision. Je me suis précipité dans ma chambre et je m'y suis caché jusqu'à ce que maman me trouve.

Elle s'est assise à côté de moi et a passé son bras autour de mes épaules.

"Je suis désolée, chéri. Tu sais comment il est."

"Je sais", ai-je chuchoté en essayant de me montrer fort. Mais à l'intérieur, j'étais effondré.

Je n'arrivais pas à croire que papa avait encore oublié mon anniversaire. Je voulais juste qu'il soit là pour moi une fois. Qu'il me regarde souffler les bougies le jour de mes 18 ans. Était-ce trop demander ?

Les jours qui ont suivi mon anniversaire ont été flous. Je faisais semblant que tout allait bien et j'affichais un sourire pour mes amis et ma mère, mais la vérité était tout autre. Je me sentais invisible.

L'absence de papa me rappelait constamment que je n'étais pas assez important pour lui.

Finalement, j'ai vu son nom sur l'écran de mon téléphone lorsqu'il m'a appelé une semaine plus tard. Il se comportait comme si rien ne s'était passé.

"Hé, je t'ai acheté un cadeau", m'a-t-il dit. "Tu veux venir le chercher ?"

Une partie de moi voulait lui dire d'aller se faire voir, mais une autre partie s'accrochait encore à cette lueur d'espoir.

J'ai donc accepté.

Je me trouvais devant sa maison quelques heures plus tard.

"Voilà mon garçon ! Entre", me dit-il en souriant, "j'ai quelque chose pour toi."

Il m'a poussé dans le salon où un long et mystérieux paquet était appuyé contre le mur. En le déballant, j'ai eu le cœur serré.

Mon père, avec un sourire fier, me tendait une canne à pêche.

"Qu'est-ce que tu en penses ?", a-t-il demandé. "On pourrait aller pêcher ensemble un jour !"

J'ai fixé la canne à pêche, avec l'impression d'avoir reçu un coup de poing dans le ventre. C'était la trahison ultime enveloppée dans du papier brillant.

Cela montrait qu'il n'avait pas pensé à ce que je pouvais vouloir ou à ce dont j'avais besoin. Il m'a donné un symbole de son absence.

La canne à pêche me rappelait l'activité même qui l'avait éloigné de moi.

"Merci, papa", ai-je forcé un sourire. "C'est... génial."

D'une certaine façon, il n'a pas semblé remarquer mon manque d'enthousiasme.

"Je me suis dit qu'il était temps que tu apprennes les ficelles du métier. Tu vas t'amuser !"

J'ai acquiescé.

"Alors, pourquoi pas le week-end prochain ?", a-t-il demandé. "Mes amis et moi préparons un voyage. Tu pourrais te joindre à nous !"

Je l'ai regardé.

Je l'ai vraiment regardé.

Et c'est là que soudain tout est devenu clair comme de l'eau de roche.

La canne à pêche n'était pas seulement un cadeau mal choisi, mais la preuve que je ne serais jamais sa priorité.

Cela m'a aussi fait comprendre qu'il ne m'invitait pas à entrer dans son monde. Il essayait seulement de me caser dans les espaces entre ses véritables centres d'intérêt.

"Je... je ne peux pas venir le week-end prochain, papa", ai-je dit. "J'ai des projets avec maman."

Il a froncé les sourcils pendant une seconde, puis son sourire est revenu.

"Ne t'inquiète pas", a-t-il dit, "nous trouverons une autre occasion".

Je savais qu'on ne le ferait pas. Et pour la première fois, j'étais d'accord avec ça.

Alors que je quittais sa maison en tenant la canne à pêche, j'ai senti quelque chose changer en moi. J'ai réalisé que je ne pouvais pas continuer à courir après quelqu'un qui ne pouvait pas être là pour moi.

Il était temps de laisser tomber le fantasme et d'accepter la réalité.

Au cours des mois suivants, je me suis concentré sur les personnes qui se souciaient vraiment de moi. Qui sont ces personnes ? Ma mère, mes amis et, bien sûr, moi.

En plus de cela, je me suis lancé dans la musique, en pratiquant la guitare pendant des heures.

J'ai aussi commencé à aider davantage maman à la maison pour la remercier de tout ce qu'elle avait fait pour moi au fil des ans.

Un soir, alors que nous faisions la vaisselle ensemble, maman m'a demandé : "As-tu eu des nouvelles de ton père dernièrement ?"

J'ai secoué la tête. "Non, mais ce n'est pas grave. J'en ai assez d'attendre qu'il se manifeste."

Elle m'a regardé avec tristesse. "Je suis désolée que les choses se soient passées de cette façon, Ryder. J'ai toujours espéré..."

"Je sais, maman", je l'ai serrée dans mes bras. "Mais je t'ai toi, et c'est plus que suffisant".

Elle m'a serré fort. "Tu es un jeune homme extraordinaire, Ryder. Ne l'oublie jamais."

Avec le temps, j'ai appris que ma valeur n'était pas liée à l'attention de papa. J'ai trouvé ma force dans l'amour et le soutien qui m'entouraient.

D'ailleurs, papa n'a jamais vraiment changé. Il a continué sa routine, rencontré ses amis et vécu dans un monde où il n'avait pas de place pour moi.

Ses actions m'ont appris une leçon précieuse : parfois, les gens ne seront pas ce que vous avez besoin qu'ils soient, et c'est normal. J'ai aussi appris qu'il est important de trouver le bonheur en soi et de chérir ceux qui vous voient et vous soutiennent vraiment.

La canne à pêche ? Elle est toujours dans mon placard, intacte.

Je pense parfois à la vendre, mais je la garde en souvenir. Non pas de ce que j'ai perdu, mais de ce que j'ai gagné. Le respect de soi, la résilience et la capacité de laisser tomber ce que je ne peux pas changer.

Qu'auriez-vous fait à ma place ?

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Cette œuvre est inspirée d'événements et de personnes réels, mais elle a été romancée à des fins créatives. Les noms, les personnages et les détails ont été modifiés pour protéger la vie privée et améliorer le récit. Toute ressemblance avec des personnes réelles, vivantes ou décédées, ou avec des événements réels est purement fortuite et n'est pas voulue par l'auteur.

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