Mon mari m'a abandonnée, avec notre bébé, à l'aéroport et est parti en vacances seul – Il l'a regretté amèrement

Mon mari nous a abandonnés, notre bébé et moi, à l'aéroport, préférant partir seul en vacances. Il ne se doutait pas que son "séjour détente" allait virer au cauchemar et que son retour à la maison allait être encore plus éprouvant.

Je me tenais là à l'aéroport, tenant Sophia dans mes bras alors qu'elle pleurait. J'avais mal aux bras et je sentais un mal de tête arriver. Où diable était Ryan ?

Je berçais doucement Sophia en essayant de la calmer. "Chut, ma petite fille. Tout va bien. Papa va bientôt revenir."

Mais il n'était toujours pas là. J'ai vérifié mon téléphone et j'ai vu un nouveau message. C'était un selfie de Ryan, souriant comme un idiot dans l'avion.

"Je ne pouvais plus attendre, j'ai vraiment besoin de ces vacances. Je travaille tellement dur. Rejoins-moi à bord du prochain vol", disait la légende.

Je suis restée bouche bée. Il nous a quittées ? Comme ça ?

"C'est une blague ?", ai-je murmuré en fixant l'écran, abasourdie.

Les cris de Sophia se sont faits plus forts, comme si elle sentait ma détresse. Je l'ai serrée contre moi, la tête en ébullition.

"C'est bon, ma chérie. Nous rentrons à la maison", ai-je dit, plus à moi-même qu'à elle.

Le trajet en taxi jusqu'à la maison a été flou. Je repassais sans cesse le message de Ryan dans ma tête, sentant à chaque fois une nouvelle vague de colère m'envahir.

Dès que nous sommes arrivées à la maison, j'ai mis Sophia dans son lit pour une sieste et j'ai attrapé mon téléphone. Mes doigts ont survolé le numéro de Ryan, mais je me suis arrêtée. Non, j'ai d'abord besoin d'un plan.

J'ai fait les cent pas dans le salon, les idées tourbillonnant dans ma tête. Puis j'ai eu une idée : la vengeance parfaite.

Avec un sourire sinistre, j'ai composé le numéro de l'hôtel de Ryan.

"Bonjour, Sunset Resort. Comment puis-je vous aider ?", a répondu une voix enjouée.

"Bonjour, j'appelle à propos de la réservation de mon mari. Ryan C ?"

Après avoir expliqué la situation, la réceptionniste était plus qu'heureuse d'aider. "Nous comprenons, madame. Qu'avez-vous en tête ?"

J'ai exposé mon plan, sentant un sentiment de satisfaction grandir à chaque détail.

"Des réveils à 3 heures, 5 heures et 7 heures du matin ? Certainement. Un service d'étage inattendu ? Pas de problème. Et vous voulez qu'on lui fasse une réservation pour toutes les excursions possibles ? Considérez cela comme déjà fait."

J'ai raccroché, me sentant coupable, mais excitée. Et je n'avais pas encore fini.

J'ai marché jusqu'à notre chambre et j'ai commencé à emballer les affaires les plus précieuses de Ryan — sa console de jeu, ses disques vintage et ses costumes de marque.

"S'il veut des vacances en solo, il peut avoir une vie en solo", ai-je marmonné en trimballant les cartons jusqu'à ma voiture.

Arrivée dans un entrepôt je n'ai pas pu m'empêcher de rire de l'absurdité de la situation. J'étais là, une nouvelle maman, en train de placer les affaires de mon mari dans un casier comme une adolescente méprisée.

De retour chez moi, j'ai appelé un serrurier. "Dans combien de temps pouvez-vous venir ? C'est urgent."

En attendant le serrurier, j'ai vérifié mon téléphone. Ryan avait envoyé d'autres photos — lui sur la plage, dans un restaurant chic, en train de faire le touriste. Mais de photo en photo, il avait l'air de plus en plus fatigué et agacé.

"C'est bien", me suis-je dit. "Laisse-le souffrir un peu".

Le serrurier est arrivé et a rapidement changé nos serrures. Pendant qu'il travaillait, j'ai ressenti un pincement au cœur. Est-ce que je suis allée trop loin ?

Mais ensuite, je me suis souvenue du sourire égoïste de Ryan sur ce selfie à l'aéroport, et ma détermination s'est durcie.

***

La semaine s'est écoulée dans un flou où je me suis occupée de Sophia et où j'ai répondu aux messages de plus en plus frustrés de Ryan.

"Natalie, qu'est-ce qui se passe ? L'hôtel n'arrête pas de me réveiller !"

"Bébé, pourquoi suis-je inscrit à un cours de poterie ?"

Je les ai tous ignorés, le laissant mijoter dans son propre désordre.

Enfin, le jour de son retour est arrivé. Je suis allée le chercher à l'aéroport, Sophia roucoulant joyeusement dans son siège auto.

"Salut", a dit Ryan, l'air penaud en montant dans la voiture. "Vous m'avez manqué toutes les deux".

J'ai gardé un visage neutre. "Tu as bien profité de tes vacances ?"

Il a soupiré. "C'était... intéressant. Écoute, chérie, je suis désolé pour..."

"Parlons-en à la maison", lui ai-je coupé la parole.

Le trajet était tendu et silencieux. Quand nous nous sommes arrêtés devant la maison, Ryan a froncé les sourcils.

"Tu as fait quelque chose à la porte d'entrée ?"

J'ai haussé les épaules, faisant sortir Sophia de son siège. "Pourquoi n'essaies-tu pas ta clé pour le savoir ?"

Ryan s'est approché de la porte, la clé en main. Je l'ai regardé essayer de la déverrouiller, la confusion grandissant sur son visage.

" Ça ne marche pas ", a-t-il dit en se tournant vers moi. "Natalie, qu'est-ce qui se passe ?"

Je suis restée là, Sophia sur la hanche, et j'ai croisé son regard froidement. "Oh, je suppose que ta clé ne fonctionne plus. Ce doit être parce que tu as décidé de prendre des vacances en solo sans nous. J'espère que tu as apprécié parce que tu vas avoir besoin d'un nouvel endroit où rester."

Le visage de Ryan est devenu pâle. "Quoi ? Nat, allez, c'était juste un malentendu. Je ne pensais pas que tu serais aussi contrariée."

J'ai ri amèrement. "Tu ne pensais pas que je serais contrariée ? Tu as laissé ta femme et ta petite fille bloquées à l'aéroport !"

"Je sais, je sais. Je suis désolé. C'était stupide et égoïste", a dit Ryan en se passant une main dans les cheveux. "Mais on ne peut pas en parler à l'intérieur ?"

J'ai secoué la tête. "Non. Tes affaires sont dans un entrepôt. Tu les récupéreras quand tu apprendras à apprécier ta famille."

La mâchoire de Ryan s'est décrochée. "Mes affaires ? Nat, s'il te plaît. Ce n'est pas juste. Où suis-je censé aller ?"

"Ce n'est pas mon problème", ai-je dit en me retournant pour déverrouiller la porte. "Tu travailles si dur, tu te souviens ? Je suis sûre que tu peux te débrouiller."

Alors que je faisais un pas à l'intérieur et que je fermais la porte d'entrée, Ryan a appelé : "Attends ! S'il te plaît, on peut juste parler ?".

J'ai fait une pause à l'intérieur. Une partie de moi ne voulait plus jamais le revoir, mais une autre partie — celle qui l'aimait encore — hésitait.

J'ai ouvert la porte. "Très bien. Tu as cinq minutes."

Nous nous sommes assis sur les marches, Sophia babillant entre nous.

Ryan a pris une grande inspiration. "J'ai merdé. Enormément. J'étais stressé par le travail et le bébé, et j'ai juste... Je ne sais pas, j'ai paniqué. Mais ce n'est pas une excuse. Je suis vraiment désolé."

Je l'ai observé attentivement, à la recherche d'un quelconque signe de manque de sincérité. "As-tu la moindre idée de ce que l'on ressent quand on est abandonné comme ça ? Avec notre fille ?"

Il a baissé la tête. "Je ne peux même pas l'imaginer. J'ai été égoïste et irréfléchi. Je m'en veux depuis que j'ai pris cet avion."

"Alors pourquoi n'es-tu pas revenu ?" ai-je demandé.

Ryan a levé les yeux, remplis de regrets. "J'avais honte. Et j'avais peur. Je savais que je t'avais fait du mal, et je ne savais pas comment y faire face."

J'ai senti que ma colère commençait à s'adoucir, mais je n'étais pas encore prête à lui pardonner. "Et qu'en est-il de toutes ces photos de vacances que tu as envoyées ?"

Il a grimacé. "J'essayais de me convaincre que j'avais fait le bon choix. Mais honnêtement ? C'était lamentable. Vous me manquiez toutes les deux à chaque seconde."

Sophia a tendu la main vers Ryan et je l'ai instinctivement remise entre ses mains. Il l'a serrée contre lui, les larmes aux yeux.

"Je suis vraiment désolé, ma chérie", lui a-t-il murmuré. "Papa a fait une grosse erreur".

En les regardant, j'ai senti ma détermination s'effriter. "Ryan, ce que tu as fait... ça m'a vraiment fait mal. Comment puis-je savoir que tu ne referas pas quelque chose comme ça ?"

Il m'a regardé avec sérieux. "Je te le jure. Je ferai tout ce qu'il faut pour arranger les choses. Une thérapie, des conseils, n'importe quoi. Je ne veux plus jamais te faire du mal, à toi ou à Sophia."

J'ai soupiré, sentant le poids de la semaine écoulée. "Ça ne va pas être facile. Nous avons beaucoup de choses à régler."

Ryan a hoché la tête. "Je sais. Mais je suis prêt à faire l'effort si tu l'es aussi."

Je me suis levée et j'ai repris Sophia dans mes bras. "D'accord. Tu peux entrer. Mais tu dors sur le canapé, et nous commençons la thérapie de couple dès que possible."

Le soulagement s'est répandu sur le visage de Ryan. "Merci, Nat. Je te promets que je me rattraperai auprès de vous deux."

Alors que nous rentrions à l'intérieur, je n'ai pas pu m'empêcher d'ajouter : "Oh, et tu devrais vérifier le relevé de ta carte de crédit. Ces excursions à l'hôtel n'étaient pas bon marché."

Ryan a gémi, mais il y avait un soupçon de sourire sur son visage. "Je l'ai bien mérité."

Au cours des mois suivants, nous avons travaillé dur en thérapie, déballant des années de problèmes non exprimés. Ce n'était pas facile, mais lentement, nous avons rétabli la confiance et la communication.

Un soir, alors que nous mettions Sophia au lit ensemble, Ryan s'est tourné vers moi. "Merci de m'avoir donné une autre chance. Je sais que je ne le méritais pas."

J'ai serré sa main. "Nous faisons tous des erreurs. L'important, c'est d'en tirer des leçons."

Il a souri et m'a serré dans ses bras. "Je t'aime, Nat. Toutes les deux, je vous aime. Et je te promets que nos prochaines vacances en famille seront parfaites."

J'ai ri doucement. "Commençons par une petite chose. Peut-être un pique-nique dans le parc ?"

Alors que nous restions là, à regarder notre fille dormir, j'ai réalisé que parfois, même les plus grandes trahisons peuvent mener à des liens plus forts — si on est prêts à faire l’effort.

Qu'auriez-vous fait ? Si vous avez aimé cette histoire, en voici une autre pour vous qui parle d'un mari qui a laissé sa femme s'occuper des enfants pour se rendre au mariage de sa meilleure amie.

Cette œuvre est inspirée d'événements et de personnes réels, mais elle a été romancée à des fins créatives. Les noms, les personnages et les détails ont été modifiés afin de protéger la vie privée et d'améliorer le récit. Toute ressemblance avec des personnes réelles, vivantes ou décédées, ou avec des événements réels est purement fortuite et n'est pas voulue par l'auteur.

L'auteur et l'éditeur ne prétendent pas à l'exactitude des événements ou à la représentation des personnages et ne sont pas responsables de toute interprétation erronée. Cette histoire est fournie "telle quelle" et les opinions exprimées sont celles des personnages et ne reflètent pas les points de vue de l'auteur ou de l'éditeur.