Les confessions du fils illégitme d'Alain Delon : "Avec ma mère on partageait la drogue"
Ari Boulogne, fils présumé d'Alain Delon: "Avec ma mère on partageait la drogue"
Ari Boulogne, fils de la chanteuse du Velvet Underground Nico et, selon cette dernière, enfant illégitime d'Alain Delon (à qui il ressemble énormément), sort de son silence pour dépeindre sa relation fusionnelle avec sa mère.
Comme rapporté par le magazine PurePeople, Ari Päffgen est né le 11 août 1962. Il est le fils de la chanteuse allemande Nico, leader du Velvet Underground, qui lui a assuré que son père n'était autre qu'Alain Delon.
Cependant, l'acteur français mythique n'a jamais reconnu la paternité d'Ari, et s'est toujours opposé à toute démarche visant à prouver qu'il était son père, mis à part une simple prise de sang dans les années 60.
En 1977, Ari sera ensuite adopté par Paul Boulogne, le mari de la mère d'Alain Delon, dont il recevra le nom de famille de façon tout à fait légale.
Alors qu'il a aujourd'hui 55 ans, Ari Boulogne a accordé une interview au Journal du Dimanche. En effet, mercredi dernier est sorti le film Nico 1988, qui est consacré aux dernières années de la vie de sa mère, décédée en 1988 à l'âge de 49 ans après avoir fait une chute de vélo à Ibiza.
Ari Boulogne avait accepté le projet fait sur sa mère, en contrepartie d'une rémunération dont il parle absolument librement : 9000 euros, ainsi qu'un pourcentage sur les entrées.
Cependant, aujourd'hui, il n'hésite pas à critiquer sèchement le résultat final, et descend ce film, qui selon lui a une "vision loufoque", et est "sorti de l'imaginaire de gens qui n'ont pas côtoyé" sa mère.
Pour lui, voire l'actrice danoise Trine Dyrholm jouer le rôle de sa mère fut "un choc terrible". Il persiste à dire que Nico n'était "pas une loseuse".
"Jusqu'aux derniers instants de sa vie, elle était flamboyante, dit-il. Elle n'était pas malsaine. Elle avait un humour fou, sec et acide, avec un grand sens de la dérision. C'était une rock'n'roll woman, qui s'emparait de la scène comme une lionne."
"Ses musiciens étaient excellents, pas comme l'armée d'incapables que l'on voit dans le film accompagner cette actrice qui chante très mal sur les paroles de ma mère !"
S'il n'a rien dit sur son prétendu père, Ari s'est cependant exprimé sans détours sur les drogues. Il se souvient des fois où, alors qu'il était encore enfant, sa mère allait acheter du haschich à des Jamaïcains de Manchester.
"Pour moi, c'était une très bonne mère. Elle m'a tout donné. Même la drogue, je l'ai vécue à fond avec elle sans que ce soit un problème, assure l'intéressé. De mes 16 ans jusqu'à la fin, nous avons partagé la drogue, la même seringue. C'était une manière d'être ensemble."
Aujourd'hui, il ne lui reste plus rien de sa mère, à part ses souvenirs. Des souvenirs qu'il tient à transmettre à ses propres enfants : Charles, né en 1999, et Blanche, née en 2006.
Étant donné que ces deux enfants n'ont pas connu leur grand-mère, on pourrait se demande s'ils savent réellement qui elle était.
"Ma fille, oui. Elle est encore petite mais aime sa musique. Mon fils connaît un peu mais il s'en fiche. A mon grand regret, ce n'est pas un artiste : il veut être éducateur pour enfants", déplore-t-il.
"Ma mère était une artiste, elle m'a fait vivre un truc de fou. Je suis allé partout avec elle."