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Toulon: le médecin urgentiste donne à la femme 3 gifles à l'hôpital, elle se plaint (Vidéo)

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27 oct. 2018
03:58

Une femme admise dans un hôpital a été giflée trois fois par un médecin urgentiste qui voulait la "stimuler".

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Le 5 octobre dernier, dans l'hôpital Sainte Musse, situé à Toulon, une femme de 30 ans a été admise suite à des malaises. Le médecin urgentiste qui s'occupait d'elle lui aurait alors donné trois fortes claques afin de la "stimuler".

En sortant du service, la patiente était choquée, et a ensuite ressenti des douleurs au cou et au dos. Par la suite, un certificat d'incapacité de travail totale d'une durée de 5 jours lui a été remis.

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Aujourd'hui, elle refuse de témoigner. C'est donc son mari qui a pris la parole sur France 3 Provence Alpes Côte d'Azur.

"Elle ne comprend pas l'injustice d'être frappée alors qu'elle dormait, sans motif, sans parole. Elle était dans un état de vulnérabilité et dans un lieu dans lequel on doit avoir confiance et se sentir en sécurité"

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Suite à cela, la jeune femme a choisi de porter plainte pour agression, ce qui a mené à l'ouverture d'une enquête par la police. La direction de l'hôpital a quant à elle ouvert une enquête interne.

Celle ci permettra de déterminer si le geste du médecin a été effectué dans un cadre conforme aux règles médicales ou non.

"Ce médecin n'avait aucune intention d'agresser une de ses patientes. Il s'agissait de procéder à une stimulation douloureuse, pour vérifier l'état de conscience. Cela a peut-être été mal perçu par la patiente", a ensuite déclaré un des membres de la direction à Var Matin.

LE PERSONNEL DE L'HOPITAL DE ST BRIEUC SE REVOLTE

Le personnel de l'hôpital de Saint-Brieuc n'arrive plus à supporter les attaques dont il est victime. Il a déjà dû faire face à des agressions, qu'elles soient physiques ou verbales et même à des menaces de mort. Une situation inacceptable qui ne semble malheureusement pas s'apaiser.

C'est le Dr Christian Brice, médecin urgentiste à l’hôpital Yves-Le Foll à Saint-Brieuc qui se trouve aussi être le délégué de l’association des médecins urgentistes de France (Amuf) qui a tiré la sonnette d'alarme. Il n'arrivait plus à voir ses collègues se faire agresser sans réagir. Il a envoyé une lettre directement au préfet ainsi qu'à la direction de l’Agence régionale de santé (ARS)

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