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Une femme a filmé l'homme qui l'a agressée sexuellement dans le métro, et cela a eu de sérieuses conséquences

Quentin Autier
16 janv. 2019
12:28

Une jeune femme victime d'une agression sexuelle a décidé de filmer son agresseur et le résultat a été surprenant.

C'est lundi dans le métro de Paris que l'icnident s'est produit. La vidéo a été partagée de manière massive sur les réseaux sociaux et cela a poussé la police des transports et frriovert a ouvrir une enquête ce mercredi.

Adélaïde se trouvait sur la ligne 1 du métro à la station garde Lyon à Paris quand un homme s'est approché d'elle et lui a touché les fesses. Outrée, la jeune femme l'a suivi et l'a filmé avant de partager la vidéo sur les réseaux sociaux.

Immédiatement, l'enregistrement a été partagé à d'innombrables reprises grâce au #BalanceTonPorc. Sur Twitter, Adélaïde a expliqué ce qui lui était arrivé et c'est un véritable mouvement qui s'est déclenché sur le réseau social.

La brigade des transports a été "obligée de réagir rapidement" devant l'ampleur des partages de l'enregistrement d'après les informations qu'une source policière a accordé à BFMTV.

Immédiatement, la police a demandé à la RATP de garder les images de vidéosurveillance prises station Gare de Lyon ce lundi soir afin de pouvoir déterminer si les accusations de la jeune femme sont véridiques.

C'est une demande extrêmement importante car sans une demande faite par les forces de l'ordre, la RATP ne peut garder ces images que pendant 48 heures. Et sans ces images, l'enquête serait tout simplement impossible car l'agression serait impossible à prouver.

Un policier s'est également servi de son compte Twitter personnel afin d'entrer en contact avec Adélaïde suite à la diffusion de sa vidéo et il lui a demandé de contacter la sécurité régionale des transports.

Depuis que le mouvement #BalanceTonPorc a débuté, de nombreux cas d'agression sexuelles sont rapportés et cela pose une question aux forces de l'ordre. Doivent-elles enquêter sur des accusations lancées sur les réseaux sociaux.

Un haut responsable y a répondu en disant que la dépôt de plainte devait tout de même rester la manière principale de dénoncer un tel délit. Un conseil que Adélaïde compte bien suivre puisqu'elle va se rendre dans un commissariat dans les prochains jours.

Les agressions sexuelles font encore aujourd'hui partie de notre quotidien et de nombreux autres problèmes existent encore. Dans un récent article, nous vous parlions de deux Français qui ont été arrêtés au Népal car ils sont accusés de pédophilie.

Apprenez-en plus en cliquant ici.

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