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Procès du "bébé dans le coffre": Combien d'années de prison pour la mère de Serena

Le verdict sur le procès Serena est tombé. Serena est cet enfant qui a été enfermé pendant 2 ans dans le coffre d’une voiture.

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En octobre 2013, c’est avec stupeur qu’un garagiste et son patron ont découvert un enfant dans le coffre d’une voiture. Intrigué par une odeur et des bruits venant du coffre, les deux hommes sont allés vérifier sans l’autorisation de la propriétaire.

Le propriétaire s’appelle Maria-Rosa Da Cruz.

Selon les explications qu’elle livrera plus tard, c’est dans ce coffre qu’elle a caché son enfant qui s’appelle Serena jusqu’à ses deux ans, le jour où elle a été découverte par les garagistes.

Ainsi, Maria-Rosa Da Cruz a été mis en examen pour violence suivie de mutilation ou infirmité permanente sur mineur de 15 ans.

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Le procès s’est tenu cette semaine devant la cour d’assises de Corrèze, à Tulle et le verdict vient de tomber ce vendredi 16 novembre.

LE VERDICT C'EST QUOI?

Sa mère, l’accusée, a pris 8 ans de prison assortis d'une déchéance de l'autorité parentale.

C’est C NEWS qui nous rapporte le verdict.

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«L'avocat général requiert 8 ans de prison ferme ainsi qu’un suivi socio-judiciaire de 5 ans avec injonction de soins et la déchéance de l'autorité parentale sur l'enfant»,

peut-on lire dans l’article du magazine.

Cette mère de 50 ans va alors prendre 8 ans de prison ferme si aucun élément n’est retenu contre le père de l’enfant dont «aucun élément n'a permis de démontrer qu'il en avait connaissance» de la grossesse ni de la présence de l’enfant dans le coffre.

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Quant à Serena, elle a été placée dans une famille d’accueil où elle grandit bien et fêtera bientôt ses 7 ans.

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MAIS CÔTÉ PSYCHOLOGIQUE, ELLE NE VA PAS TRÈS BIEN

Actuellement, Serena aurait en effet 20 kg et mesure 1,13 m, ce qui est plutôt correct pour un enfant de son âge. Cependant, elle «souffre d’un syndrome autistique très probablement irréversible».

De plus, le langage «il n’y en a toujours pas. Elle émet des grognements par moments. L’assistante familiale chez qui elle vit, comprend, elle, quelques mots», a observé la pediatre du Département.

La psychiatre qui s’occupe de Serena a également constaté cette anomalie.

«J’ai entendu des raclements de gorge, des borborygmes. Mais pas de mots»,

avait-elle dit.

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