La nouvelle stratégie de l'avocat de Christian Quesada pour "minimiser l'affaire"
L’affaire Quesada a longuement défrayé la chronique pendant plusieurs mois. Et durant l'émission du lundi 27 mai 2019, le chroniqueur de "Touche Pas à Mon Poste", Gilles Verdez, a révélé ce qu'il pense être la stratégie judiciaire de Christian Quesada.
Cela fait maintenant deux mois que Christian Quesada a été mis en détention provisoire à la prison de Bourg-en-Bresse en l'attente de son procès.
En effet, l'affaire impliquant le quinquagénaire a déjà été déférée mais aucun jugement n'a encore été prononcée.
Rappelons que les charges qui pèsent sur l'homme reposent sur le fait qu'il aurait détenu et diffusé des images pédopornographiques.
Il est également accusé de corruption de mineur. Tout semble accablé Christian Quesada et pourtant, l'homme aurait "une stratégie".
Succession de témoignages à son encontre, des preuves qui semblent être en sa défaveur, une opinion publique plus que réticente rien qu'en entendant son nom, c'est ce à quoi Quesada doit faire face.
Et d'après Gilles Verdez, l'homme a bon espoir en ce qui concerne l'issu de son procès.
Il n'espère pas être considéré comme un immaculé devant les tribunaux, mais voudrait être jugé pour ce qu'il est réellement, c'est à dire un Christian Quesada de Hauteville dans l’Ain et non le Quesada, joueur de Paris.
"Au début, il y avait un avocat pour Christian Quesada, commis d’office. Et là, il a pris un cabinet de Bourg-en-Bresse dans l’Ain […] C’est parce que sa stratégie, c’est de dire : "je ne suis pas Christian Quesada, l’homme en procédure, le joueur de Paris, le millionnaire. Je suis Christian Quesada de Hauteville dans l’Ain, et je ne veux être jugé que sur ça"",
a confié Gilles Verdez.
Selon le chroniqueur, ce serait une manière pour Christian Quesada de s’émanciper de son image de vedette et recordman du petit écran ainsi que d’atténuer la lourde médiatisation accordée à l’affaire.
Après tout, tout le monde sait à quel point la presse a impact considérable sur l'opinion publique.
De son vivant, Malcom X lui-même disait
"La presse a un pouvoir de l'image si puissant qu'elle peut faire passer un criminel pour une victime et montrer la victime comme une criminel."
Un fait dont le principal intéressé prend en compte et veut éviter.
À un moment, le procureur de la République avait craint un éventuel acte suicidaire du suspect face à l'engouement médiatique sur cette affaire.
Mais cette "stratégie" élaborée par et pour Quesada aura-t-elle l'effet escompté ? En tout cas, Gilles Verdez avance l'idée que Quesada voudrait à tout prix "minimiser l'affaire".