Le fils d'Alain Delon, en guerre d'héritage, prétend que leur père les a abandonnés
La famille Delon se déchirera-t-elle comme celle d’Hallyday ? L’acteur de 83 ans n’essaye pas de calmer le conflit entre ses potentiels successeurs.
La plus grande star du cinéma français lancera-t-elle une guerre autour de son héritage ? Alain Delon craint d’associer son nom de famille à une véritable bataille sans fin autour de sa succession.
Alain Delon |Source: Getty Images
"Je prépare tout en ce moment. Tout sera réglé avant ma mort, que ça plaise ou pas. Si je ne le faisais pas, ce serait un déchirement, une guerre entre eux, j'en suis sûr."
Le comédien a décidé ainsi de désigner sa fille Anouchka pour faire respecter ses dernières volontés.
Anouchka, la fille d'Alain Delon |Source: Getty Images
Pourtant, même si l’affection envers elle est grande, il est moins expressif quand il s’agit de ses fils, Anthony et Alain-Fabien. Les relations entre eux et leur père n’étaient pas toujours parfaites.
Anthony Delon |Source: Getty Images
Alain-Fabien Delon n’y va pas de ma morte quand on lui pose la question sur les rapports avec sa famille.
"Une famille ? Plus qu’une famille, mes parents ont toujours été mes pires ennemis. Je n’ai jamais eu une vie normale, je ne l’aurai jamais. Depuis que je suis majeur, je cherche par tous les moyens à me refaire une vie loin d’eux."
Alors que le jeune homme est l’enfant de la célébrité française la plus renommée, il affirme de ne pas avoir ni foyer, ni assez de moyens pour vivre.
Alain-Fabien Delon |Source: Getty Images
La colère de fils cadet ne prend pas fin ici. Lors de son interview il dévoile les violences infligées par son père à sa mère, Rosalie van Breemen. Alain-Fabien tient également à préciser que son papa se montrait cruel pas qu’avec sa mère, mais aussi avec eux, les enfants.
En évoquant sa jeunesse agitée, le fils cadet fait aujourd’hui ses débuts dans le monde du cinéma.
Alain-Fabien Delon |Source: Getty Images
Bien que le film de Yann Gonzalez "Les rencontres d’après minuit" soit en cours de réalisation, Alain-Fabien Delon espère déjà beaucoup de ce dernier :
"J’espère que la grande famille du cinéma m’accueillera et me donnera la dignité et les moyens pour vivre. Autrement, je le jure, je me tue."