Cet enfant de six mois mort pour avoir été secoué
En arrivant à Noyon au mois de mai 2016, Irène Vidailler a secoué mortellement son bébé. Le verdict sera rendu vendredi 28 juin.
On n’entendait pas pleurer Dolvan durant les trois mois qu’il vivait dans l’appartement. D’après une voisine la cloison qui les séparait était fine, on pouvait entendre de la musique jusqu’à des heures tardives ainsi que des allées et venues mais jusqu’au jour du drame on n’entendait pas de cris de nourrisson.
La mère de Dolvan, Irène Vidaillet, comparait à Beauvais devant la cour d’assise de l’Oise, pour violences ayant entraîné la mort de son bébé de six mois sans intention de la donner.
C’est dans la Somme dans le centre hospitalier d’Amiens, le 12 mai 2016 que le nourrisson de 6 mois s’est éteint.
A la barre du tribunal, sa voisine de palier décrit Irène Vidaillet comme une femme peu sociable qu’on ne voyait que rarement.
Elle raconte aussi que ses volets étaient constamment fermés avant d’évoquer le jour où elle a vu l’enfant pleurer pendant qu’elle l’a sorti d’un bandeau en la serrant dans bras.
Ce jours-là elle dit avoir vu la mère secouer son bébé très fort avant de s’arrêter une fois que les gens la voyait ce qui a choqué sa voisine.
Irène Vidaillet est-elle une mère insensible et violente ? est-ce juste une maman comme une autre qui s’est laissé dépasser par les évènements ?
Une femme aux doubles visages s’est dessinée au premier jour de son procès. Un de ses enfants la décrit telle une mère irresponsable, qui n’a jamais voulu prendre en charge ses enfants.
A la mort de Dolvan cette mère de huit enfants paraissait plus soucieuse des retombés financière qu’à la mort de son bébé.
Elle s’inquiétait alors auprès d’une de ses curatrices à propos des 180 euros d’allocations. L’absence de réaction de cette mère pendant que son enfant fut héliporté à Amiens pour cause d’arrêt cardiorespiratoire fut aussi notée.
Toutefois les différents éducateurs qui l’ont accompagnée dans ses moments difficiles de Compiègne à Noyon ont une tout autre version. Ils la décrivent comme une mère attentionnée qui a montré « des gestes maternants ».
Voiture de police | Photo : Pixabay
Malgré tout ce tumulte Irène Vidaiilet est toujours resté impassible derrière son box, esquivant les questions. Chacun peut donc se faire un avis sur cette affaire, mais au final ce seront aux juges de statuer. La décision du tribunal est attendue le 28 juin 2019.
Cette histoire n’est pas sans rappeler une autre mère de famille qui a laissé son enfant de dans une voiture en pleine canicule. Bien heureusement l’enfant de six mois a été aperçu par les passant qui n’ont pas tardé à appeler la police.