Un frère oublié, ses secrets de famille : La douloureuse histoire de famille de Franz-Olivier Giesbert

Le 18 janvier 2020, l'écrivain Franz-Olivier Giesbert souffle sa 71ème bougie. En cette occasion, découvrez-en davantage sur sa vie et notamment ses relations tendues avec sa famille.

D’ordinaire, les plus grands drames familiaux dignes des plus grands romans ne sont que pures fictions. Mais il arrive parfois que ces tragédies arrivent dans la vie réelle.

Ce n’est pas Franz-Olivier Giesbert qui dira le contraire. Ce dernier a longtemps vécu des choses difficiles dans sa famille.

SA PASSION POUR LA LITTÉRATURE

Depuis sa plus tendre enfance, à l’âge de 10 ans plus précisément, Franz-Olivier Giesbert a un goût très prononcé pour la littérature. Il a sûrement hérité cet amour des lettres de sa mère qui était elle-même professeur de Philosophie.

Commençant très tôt, il a commencé à écrire des articles pour un journal local, “Le Paris Normandie” dès qu’il a eu son bac bien avant d'entamer des études de journalisme en 1969.

De plus, il a effectué son stage de fin d’études au Nouvel Observateur, un grand journal dont la réputation n’est plus à faire.

Par la suite, il a été embauché par le journal et entame une carrière de journaliste et de reporter. Prenant toujours plus de galon, il finit même par devenir directeur du Nouvel Observateur en 1985 avant de devenir directeur du Figaro en 1988.

Il a même officié en tant qu’animateur de télévision. Très doué dans ce domaine, il a même décroché le prix Richelieu. Et bien entendu, il est également devenu un écrivain émérite.

UNE VIE DE FAMILLE MOUVEMENTÉE

Ses prouesses sont d'autant plus impressionnantes puisque qu’il a grandi dans un environnement très difficile dans sa jeunesse. Son père, Frederick-Julius Giesbert lui menait la vie dure ainsi qu’à ses frères et à sa pauvre mère.

Vétéran de débarquement, il a laissé un très mauvais souvenir à celui que l’on surmonte désormais FOG. Interviewé en 2014 par Le Figaro, il a tenu des propos qui font froid dans le dos en évoquant son père :

“Mon père m'a volé mon enfance. Même à cinq ou six ans, j'étais déjà sans illusions. Autant que je me souviens, je n'ai jamais cru au Père Noël. On ne peut pas croire au Père Noël dans une maison où la femme est battue comme plâtre, plusieurs fois par semaine.”

Traumatisé par les mauvais traitements de son père, il se réfugie dans la littérature ayant pour seule idée en tête de fuir sa maison. Par contre, en créant cette carapace, il s’est peu à peu éloigné de Jean-Christophe, son frère cadet.

Il y a eu un moment où son frère l’a évoqué en des termes peu flatteurs le qualifiait même de père absent avec qui, il n’a aucun souvenir d’intimité.

Devant ses faits irréfutables, Franz n’a eu d’autres choix que de reconnaître ses torts par rapport à son jeune frère. Il a même déclaré :

“J'avais un tel rejet de la famille qu'en effet, je ne me suis intéressé à Jean-Christophe que quand il est devenu journaliste. Mon obsession c'était de fuir la maison.”

Éloigné par leur père, c’est la littérature qui réunit les deux frères puisque tout comme Franz, il s’est tournée vers une carrière littéraire en travaillant d'abord dans “La dépêche du Midi” et en devant ensuite écrivain suivant ainsi les traces de son grand-frère.

Une fois rabibochés, les deux frères se sont même soutenus dans le livre intitulé “L'Américain” sorti en 2004.

IL A CONVOLÉ TROIS FOIS

Côté coeur, Franz a également eu une vie de couple mouvementée se mariant ainsi trois fois. Il a eu trois enfants, Aurélien, Claire et Alexandre avec sa première épouse et deux autres enfants, Julien et Léna avec Natalie Freund, sa seconde épouse.

En juin 2018, il se remarie avec Valérie Toranian, la directrice de la Revue des deux mondes. Ce fut une somptueuse cérémonie qui s’est déroulée à Marseille.

IL REFUSE D’ABORDER LE SUJET

Quand on parle d’histoire de famille compliquée, le déchirement du clan Hallyday est la première chose qui nous vient en tête.

Laeticia Hallyday et ses beaux-enfants se livrent une bataille sans fin depuis le décès du rockeur. En interview, David Hallyday refuse même de parler d’apaisement en ce qui concerne sa belle-mère.