"Pour moi, Paris, c'était Hollywood" : Virginie Efira se confie sur son long parcours profesionnel
Lors d’un entretien avec Le Figaro, Virginie Efira s’est confiée sur son parcours. Celle qui n’était encore il y a quatre ans qu’une célèbre animatrice télé est devenue une des comédiennes les plus demandées.
L'entretien entre Virginie Efira et les journalistes du Figaro s'est tenu à l’hôtel Brach. Une occasion pour l’actrice de parler du succès qu’elle a rencontré ces dernières années.
UNE STAR BELGE
Virginie Efira a vu le jour le 5 mai 1977 à Schaerbeek (en agglomération bruxelloise). Son père, le professeur André Efira était un oncologue et sa mère, Carine Verelst, était esthéticienne, artiste puis restauratrice. Elle a une sœur qui joue au football américain et deux frères, l’un construit des cabanes et l’autre est peintre.
Virginie Efira au Grand Hyatt Hotel le 28 février 2020 à Berlin, Allemagne. | Photo : Getty Images
LE PUBLIC EN REDEMANDE
Depuis sa prestation exemplaire dans “Victoria”, un film réalisé par Justine Triet sorti en 2016, Virginie Efira ne cesse d’enchaîner les succès. Ainsi, le film a été projeté en sélection officielle à Cannes, et depuis, les réalisateurs n’ont que des éloges à son égard.
Certains d’entre eux pensent même qu’elle est capable de tout jouer à l’instar de Pierre Lescure qui a déclaré :
“Elle a des fragilités dans le regard, quelque chose de pulpeux et de féminin.”
En 2016, elle a incarné le rôle de Diane dans “Un homme à la hauteur”, puis celle de Nathalie dans “Pris de court”. L’année suivante, elle s’est mise dans la peau d’Hugette dans “Drôle de petites bêtes”.
En 2018, on l’a vue dans trois longs méttrages : “Le grand bain”, “Continuer”, et “Un amour impossible”. Elle n’est pas près de s’arrêter puisqu’en 2020, on l’a vue dans le rôle de Suze Trappet dans “Adieu les cons”.
ELLE A COMMENCÉ À LA TÉLÉVISION
La quadragénaire n’a pas toujours été comédienne. Elle a fait ses débuts à la télévision, en Belgique, son pays d’origine. Fière de ses origines bruxelloise, elle parle volontiers de ce qui fait sa “belgitude”.
“Nous n’avons pas le poids de la Déclaration des droits de l’homme et la grandeur historique littéraire et artistique de la France à porter sur les épaules”,
Cette vision détachée lui offre une certaine liberté dans sa manière de jouer. Elle assume son humour (belge) qui est à la fois tendre et cruel.
“En tout cas, je ne me prends pas pour une grande actrice française. C’est difficile pour une Belge !”,
Dans sa jeunesse, elle travaillait entant que serveuse. Elle s’est fait connaître du grand public en animant “Mégamix” sur RTL, ainsi que la version belge de la “Star Academy”. Sa carrière de comédienne a démarré dans la série “Off prime”.
MARILYN MONROE COMME MODÈLE
Son rêve de théâtre et de cinéma est né le jour où elle a assisté à une comédie romantique intitulée “20 ans d’écart”. Virginie Efira a alors étudié le latin et les sciences sociales avant d’intégrer l'Institut national supérieur des arts du spectacle de Bruxelles puis le Conservatoire Royal de Bruxelles.
Virginie Efira a de grands rêves, mais elle n’en garde pas moins les pieds sur terre. Si ses parents auraient préféré qu’elle prenne Simone Veil, elle a décidé que ce sera Marilyn Monroe, et cela lui a bien réussi.
“Pour moi, Paris, c’était Hollywood. Quand je voyais ma mère jubiler en regardant Les Uns et les Autres, de Claude Lelouch, je me voyais monter à Paris et devenir actrice”,
SON HISTOIRE D’AMOUR AVEC NIELS SCHNEIDER
Virginie Efira est une jeune femme épanouie aussi bien dans sa vie professionnelle que dans sa vie personnelle. En effet, la jolie blonde de 43 ans file le parfait amour avec l’acteur franco-canadien Neils Schneider. Découvrez-en un peu plus sur leur histoire d’amour.