Alexia Daval : sa mère lit la dernière lettre de sa fille dédiée à Jonathann
Un accusé aux bords des larmes, une mère qui implore, une lettre laissée par la victime, une émotion intense, tels ont été les faits marquants du troisième jour du procès de Jonathann Daval.
Cela fait trois jours que l'émotion est à son comble devant les assises de Haute-Saône à Vesoul. Jonathann Daval y comparait depuis lundi 16 novembre pour le meurtre de sa femme Alexia Daval.
Depuis le début, l’accusé avait basé sa défense sur le fait que la défunte était une femme "dominante voire humiliante" avec lui ; une déclaration de trop pour Isabelle Fouillot, la mère d’Alexia.
“Tu m’es indispensable”
Appelée à témoigner à la barre, la mère de la victime a tenu à "défendre la mémoire" de sa fille face à toutes les allégations évoquées par la défense. Elle est notamment venue avec une lettre anciennement écrite par sa fille le jour de la Saint Valentin. Le contenu de celle-ci a chamboulé toute l’assistance.
Le journaliste Dominique Rizet a notamment lu un extrait de cette lettre sur le plateau de BFMTV dans la soirée du 18 novembre. Elle commence par :
“Mon Valentin, pour t’avoir regardé un jour, le sens de ma vie a changé. (...) À toi tout seul tu représentes mon ami, mon amant. Tu es une des personnes les plus importantes dans ma vie et aussi Happy qui compte – Happy, c’est leur chat. À ce jour, tu m’es indispensable pour faire tourner ma Terre.”
Une magnifique déclaration qui se concluait par :
"Si tu m’aimes, prends soin de moi."
La mère de famille a apparemment lu cette lettre à son gendre, en pleurs, après l’avoir entendu. Il a même fini par avoir un malaise, durant ce troisième jour d’audience.
UN PREMIER AVEU
Il fut un moment où l’accusé avait fini par avoué le meurtre de sa compagne. Mais il s’est rétracté et a déclaré qu’il était victime d'un “complot familial". Finalement, après une confrontation avec ses beaux-parents, l’homme reconnaît être coupable de la mort de son épouse.
"Sois un homme, prends tes responsabilités"
En plein procès, Isabelle Fouillot implore son gendre de dire "juste la vérité", lui lançant, très émue :
"Sois un homme, prends tes responsabilités car nous, on souffre et ta famille souffre aussi (...) Moi, je veux juste la vérité… “
Il faut savoir que Jonathann Daval, s’il est reconnu coupable, encourt la réclusion à perpétuité.
VIOLATION DU SECRET PROFESSIONNEL
Le procès de Jonathann Daval a connu pas mal de revirements. En effet, trente jours avant son jugement pour le meurtre de sa femme, son avocat a été accusé d’avoir violé le secret professionnel.