Les provinciaux "montés" à Paris : il l'aiment malgré leur expérience difficile d'adaptation
Depuis la nuit des temps, les provinciaux ne cessent d’envahir Paris. Certains s’y installent pour leurs études, d’autres pour le travail et ainsi de suite. Et même s’ils trouvent du bien en habitant dans les grandes villes, n'empêche, il y a aussi ses mauvais côtés.
Pauline Bourré, par exemple, une jeune femme de 23 ans, originaire de Mayenne est venue poursuivre ses études de commerce à Paris et elle s’y plaît.
Quoique, la jeune femme estime aussi qu’il y a des points négatifs en s’installant dans les grandes villes. Et face au rythme des Parisiens, les provinciaux ne peuvent que s’adapter.
OÙ RÉSIDENT LES PROVINCIAUX DE PARIS ?
D’après le recensement de 2008, environ 30 % des habitants en France sont des provinciaux, incluant les natifs d’Outre-mer. L’on ne sait plus depuis quand le déplacement d’un lieu à un autre a eu lieu, mais tout ce qu'on peut dire c’est que c’est peut-être plus ancien que l’humanité.
Certains provinciaux débarquent à Paris et y débutent leur vie. Pour ce qui est de la région où ils sont nombreux à s’installer, les Rhônalpins représentent le plus grand nombre. Derrière cette région, vient également la Corse, qui représente un chiffre énorme aussi.
Depuis l'aube des temps, les provinciaux n'ont cessé d'envahir Paris. Certains s'y installent pour leurs études, d'autres pour le travail, etc. Et même s'ils trouvent du bon dans la vie des grandes villes, il y a aussi ses mauvais côtés.
LE TÉMOIGNAGE DE GUILLAUME
I30% de provinciaux en France, ce chiffre a peut-être augmenté au fil des ans. À noter que chaque année, de nombreux étudiants décident de s’installer à Paris pour suivre leurs études. C’est bien le cas de Pauline Bourré et de son frère Guillaume, 26 ans, qui a fait aussi le même choix.
Deux ans et demi avant la venue de sa sœur, il a posé ses valises dans cette gigantesque ville pour son stage de fin d’études.
“J’étais en 5e année d’école d’ingénieur à Angers. J’avais deux offres : à Nantes et à Paris, que j’ai choisi parce que cela correspondait mieux à ce que je voulais faire”,
Depuis son arrivée, Guillaume nage en plein bonheur. Toutefois, les seuls hics pour le jeune homme c’est le transport en commun, qui est très bondé.
À cause de cela, il a même dû quitter son appartement. Outre, le coût de la vie est aussi un problème que doivent affronter le frère aîné et sa sœur en habitant à Paris.
“je n’ai pas le même rythme que les Parisiens”
Quoi qu’il en soit, Guillaume a trouvé un moyen d’équilibrer ses dépenses. Il fait partie d’un supermarché coopératif et participatif, grâce à quoi il obtient des produits bio et locaux moins chers, contre trois heures de travail par mois.
Du côté de Pauline Bourré, les choses vont plutôt bien aussi. Elle peut compter sur la présence de son frère, qu’elle voit une fois par semaine pour manger ensemble. La jeune femme n’est pas prête à revenir à Mayenne de sitôt. Et cela, malgré les chahuts de Paris.
“Bien sûr, je n’ai pas le même rythme que les Parisiens. Mais j’aime Paris, je la trouve magnifique, ça bouge, il y a toujours plein d’événements. Je voulais avoir cette expérience de vie”,
CE QUE LES PROVINCIAUX DÉTESTENT CHEZ LES PARISIENS
En effet, le rythme est l’un des critères que les provinciaux détestent chez les Parisiens. Pour le travail ou pour les vacances, ils sont toujours pressés. Le temps est devenu très précieux pour eux, mais aussi leur appareil éléctronique.
Même en pleine nature, ils cherchent toujours du réseau, sans oublier qu’ils font confiance à leur GPS, plus qu’à eux-mêmes, et ce même s’ils passent devant leur destination sans le voir.
IL Y A LA FOULE DANS LE MÉTRO !
Le transport en commun est toujours bondé, même après le déconfinement, alors que chacun doit respecter la distanciation. Une fois le déconfinement prononcé, les Parisiens ont envahi les rues et les métros. Une vidéo effrayante a été montrée.