Stéphane dans le Doubs ouvre son restaurant : "Je risque trois ans de prison"
Depuis l’apparition de la crise sanitaire, de nombreux restaurateurs se sont retrouvés dans l’incapacité de rentrer dans leurs frais. Après un coup de gueule, Stéphane a décidé de passer outre les règles prescrites par le gouvernement, afin d’ouvrir son restaurant.
Au-delà de la lutte contre la crise sanitaire, plusieurs batailles sont menées, comme celle des restaurateurs qui n’en peuvent déjà plus.
Lundi 01 février 2021, Stéphane Turillon qui subit les frasques de cette pandémie depuis des mois, a décidé de n’en faire qu’à sa tête, et d’ouvrir son restaurant. Zoom sur son coup de gueule.
IL RISQUE GROS
Stéphane est le propriétaire du restaurant La Sources Bleu à Cusance, qui se situe dans le Doubs. Celui-ci l’avait prévu depuis quelque temps maintenant, ouvrir son établissement le 01 février 2021.
“Le gouvernement doit nous donner une date, les aides d'Etat ne suffiront pas.”
En effet, le chef qui sait très bien les risques qu’il encourt avec cette rébellion, semble résigné à faire entendre sa voix, face au gouvernement. Passionné par son travail, il n’a pas peur de défendre son métier, envers et contre tous.
“Je risque trois ans de prison, 60.000 euros d'amende et jusqu'à six mois de fermeture, j'en ai conscience”.
RIEN POUR L’ARRÊTER
Dans son récit, Stéphane avait prévu d’ouvrir son établissement le 01 février 2021 à midi. Il avait ainsi donné rendez-vous à toutes les personnes susceptibles de soutenir son mouvement, de le rejoindre dans le respect des règles barrières. Cette réunion devait se tenir avant de se lever pour une marche, faite à l'attention des commerçants de Val Cuisance 13 h 30.
Lorsqu’il lançait son mot d’ordre à ses collègues, la préfecture n’avait pas beaucoup montré son accord pour le projet. Cependant, ceci ne l’avait pas arrêté, car en fin de compte, pour sauver son métier, il était bien déterminé.
Lorsqu'il avait décidé d'ouvrir son restaurent, son appel avait fait beaucoup de bruit chez les foules. Faites un retour sur ce coup de gueule de Stéphane, qui n'était pas passé inaperçu.