Ce que devient Monique Olivier, une ex-femme de Michel Fourniret, le meurtrier en série
TF1 a décidé de consacrer un téléfilm au tueur en série Michel Fourniret. Le téléfilm sera diffusé le 15 mars 2021. C’est l’occasion idéale de découvrir ce qu’est devenue celle qui a partagé sa vie, Monique Olivier.
Au début des années 2000, l’affaire Michel Fourniret avait défrayé la chronique. Accusé de pédophilie et de meurtre, Michel Fourniret avait été condamné à la réclusion à perpétuité. TF1, à travers le téléfilm "La traque", revisite cette partie sombre de l’histoire française.
CONDAMNÉE À VIE
Monique Olivier | photo : Getty Images
Selim Fourniret, le fils de Michel Fourniret et de Monique Olivier entend s’opposer à la diffusion du Téléfilm "La traque", d’après ce jeune homme de 32 ans, le téléfilm ne serait qu’une tentative de sa mère et de ses avocats de détourner l’attention, de créer une histoire fausse. Il s’agirait d’une campagne de propagande visant à réécrire l’histoire.
Celle que Selim Fourniret pointe ainsi du doigt n’est autre que sa mère, Monique Olivier. C’est elle qui avait dénoncé Michel Fourniret dans le meurtre d’Estelle Mouzin. En effet, elle avait apporté certains éléments décisifs dans l’implication de son mari concernant la mort de cette petite fille de 9 ans. Elle avait notamment souligné l’absence d’un alibi et le fait qu’Estelle Mouzin correspondait parfaitement au type d’enfant que recherchait Michel Fourniret.
Si en mars 2020, Michel Fourniret avait fini par reconnaître avoir fait disparaître la petite fille, c’est Monique Olivier qui avait donné la confirmation que la fillette avait été non seulement séquestrée et violée après son enlèvement, mais aussi qu’elle avait été étranglée. C’est à sa codétenue Milica Petrovic que la femme du tueur en série avait finie par se confier autour d’une tasse de café en 2012.
Monique Olivier | photo : Getty Images
Reconnue coupable de complicité de meurtre, de non-dénonciation et de non-assistance à personne en danger, Monique Olivier avait été condamnée à une peine de réclusion criminelle à vie assortie de 28 ans de sûreté. En 2010, le tribunal de Charleville-Mézières, prononçait le divorce entre Monique Olivier et Michel Fourniret, incarcérés dans deux prisons différentes. Dix-sept après l’arrestation du couple, toutes les questions n’ont pas encore trouvé de réponses.
UN FILM QUI SUSCITE LA POLÉMIQUE
Surnommé l’ogre des Ardennes, Michel Fourniret avait un fils prénommé Selim. Lors de l’arrestation de ses deux parents en 2003, Selim Fourniret n’était qu’un adolescent de 14 ans. Ce jour-là avait marqué la fin de son enfance et de son innocence. Le jeune homme avait alors été recueilli par le second mari de Monique Olivier, André Michaux.
Dans le téléfilm "La traque", Mélanie Bernier et François-Xavier Demaison incarnent les détectives chargés d’arrêter Michel Fourniret et sa femme Monique Olivier. Le téléfilm adapté du livre "La Mésange et l’Ogresse" ne remporte pas l’adhésion du fils unique du couple Fourniret-Olivier. Selim Fourniret a surtout été révolté par la place qu’occupe son beau-père dans cette histoire qu’il a d’ailleurs qualifiée de fictionnelle.
Monique Olivier | photo : Getty Images
Selon Selim, la production du téléfilm a élevé son père au rang de héros et a rabaissé, voire même insulter André Michaux dont la bonté a permis à Selim de trouver le courage d’affronter la vie avec le patrimoine qui est le sien. Pour Selim, le téléfilm de TF1 n’est qu’un moyen de plus pour le replonger dans son passé peu glorieux.
Selim Fourniret n’est pas le seul à s’opposer à la diffusion du téléfilm. Le père d’Estelle Mouzin, l’une des victimes du couple maléfique, avait déclaré en janvier 2021 qu’il était écœuré par le fait que TF1 semblait plus s’intéresser à faire du spectacle. Il faut souligner que ce père de famille attend toujours de pouvoir faire ses adieux à sa fille dont le corps n’a jamais été retrouvé.
LE RITUEL DE MONIQUE OLIVIER
Estelle Mouzin avait été l’une des victimes de Michel Fourniret. La fillette, qui n’avait que 9 ans à l’époque, n’a jamais été retrouvée. Monique Olivier avait avoué à la juge chargée de l’enquête qu’elle avait un rituel afin de préparer les victimes de son mari.