Hérault : une mère emprisonnée suite au décès de sa fille de 13 ans, affamée
Un beau-père et une mère de famille ont été incarcérés pour avoir laissé leur petite fille de 13 ans mourir de faim.
Une scène invraisemblable s’est produite dans l’Hérault. Une mère de famille a volontairement laissé sa petite fille de 13 ans mourir de faim sans aucune considération.
RECONSTITUTION DU DRAME
Le 8 août 2020, la petite Sophie* (le prénom a été changé) rendit son dernier souffle suite aux mauvais traitements et à la malnutrition dont elle a été victime. Le plus effroyable dans cette histoire, c’est que ce serait sa propre mère qui serait à l’origine de sa mort.
A la gendarmerie. | Photo : Google Street View
Un drame qui rappelle sensiblement celui qui s’est passé à Orléans, où une mère 41 ans avait été accusée d’avoir privé de soin et nourriture son nourrisson, alors âgé de sept mois. Ou encore l’affaire Verphy Kudi, celle d’une jeune maman qui a laissé mourir de faim son bébé pour aller faire la fête.
Une enquête a été ouverte, notamment pour découvrir les raisons qui auraient poussé la maman de Sophie à commettre un tel acte à l’égard de sa fille et pourquoi aucun membre de la famille de la victime ne s’est interposée pour empêcher ce drame.
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En se référant aux déclarations de la grande sœur de la victime, leur mère aurait, depuis longtemps, l’habitude de malmener sa famille. Ce ne serait qu’à l’arrivée de leur beau-père dans leur vie qu’elle aurait arrêté les mauvais traitements à leur égard.
Gendarmerie. | Photo : Shutterstock
Malheureusement, à leur séparation, ils ont repris de plus belle, pour ne plus s’arrêter même après que le couple se soit remis ensemble. L’homme aurait fini par “laisser faire”.
LE SORT DES AUTRES ENFANTS
Le jeudi 27 mai 2021, la justice française a décidé de placer le couple en détention provisoire. La sœur aînée a également fait l’objet d’une audition pour connaître les raisons qui l’ont poussée à garder pour elle tous ces actes perpétrés par ses parents.
Concernant les deux autres enfants, plus jeunes, dans la famille, ils ont été confiés aux services sociaux.
DES DONNÉES OFFICIELLES SOUS-ESTIMÉES
Des études ont été menées en France pour essayer de comprendre et de mettre des chiffres exactes sur le phénomène de l’ifanticide dans le pays. Pourtant, il semblerait que les chercheurs n’arrivent pas à se mettre d’accord sur les chiffres.
Signe de la gendarmerie française sur un poteau. | Photo : Shutterstock
En effet, si on 2015, une note de l'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP) avait dénombré 103 victimes par an, les statistiques de l’Inserm en comptabilisait 31 la même année.
Et pourtant ces chiffres seraient largement inférieurs à la réalité.
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