"Le Grêlé", ce tueur en série recherché depuis 35 ans, retrouvé sans vie au Grau-du-Roi (Gard)
Du nouveau dans l'affaire le "Grêlé". Après plus de trente ans de recherches, l'identité du meurtrier a enfin été découverte. AmoMama vous donne plus de détails sur le dossier.
L'homme qui s'est ôté la vie au Grau-du-Roi est bel et bien le meurtrier en série “Le Grêlé”. Avant de passer à l'acte, celui-ci a laissé une lettre dans laquelle il a avoué ses crimes.
ADN POSITIF
Pendant 35 ans, les policiers ont été à la recherche de ce tueur connu sous le nom du “Grêlé”, en raison des traces d’acnés sur son visage.
Si l’enquête a stagné durant plus d’une décennie, la juge d’instruction, Nathalie Turquey, a décidé de la relancer il y a quelques mois.
Suite à cela, un homme du nom de François Verove, ancien gendarme, a reçu, le vendredi 24 septembre 2021, une convocation de DTPJ pour un prélèvement d’ADN.
Selon la famille de François Verove, celui-ci est parti de la maison familiale le lundi 27 septembre 2021 et n’est plus rentré. Ses proches ont alors signalé sa disparition et après des recherches, le corps sans vie de l’homme de 59 ans a été retrouvé dans un appartement qu’il louait en airbnb.
Celui-ci a mis fin à sa vie par absorption massive de cachets et a laissé une lettre dans laquelle il avoue être le tueur en série. Suite à cela, un prélèvement d’ADN a eu lieu et le résultat confirme que François Verove est bel et bien “Le Grêlé”.
SON DERNIER MESSAGE
Dans cette lettre laissée par François Verove, celui-ci a reconnu qu’il était un grand criminel des années 90. L’homme qui avait travaillé aux forces de l’ordre.
Dans cette fameuse lettre, il reconnaît être "un grand criminel qui a commis des faits impardonnables jusqu’à la fin des années 1990". L'homme qui avait travaillé dans les forces de l'ordre a précisé qu’à cette époque, il n’était “pas bien dans sa vie”.
“Le Grêlé” a, aussi souligné, qu’à un moment de sa vie, il s’est repris en main et s’est soigné. Il a écrit qu’il n'a pas commis de crimes depuis 1997. Le meurtrier a également donné la raison pour laquelle il a décidé de mettre fin à sa vie : il ne voulait pas que ses proches soient mêlés avec le scandale.
Cependant, l’ex-gendarme n’a pas donné de détails concernant les affreux actes dont il est l'auteur. Il n’a notamment cité aucun nom de ses victimes et a emporté avec lui plusieurs questions qui demeureront sans réponses.
IL ÉTAIT "AGRÉABLE"
François Verove est l’auteur de plusieurs crimes dont l’abus et meurtre de la petite Cécile Bloch en mai 1986. Le jour-même, les parents de la victime ont rencontré le meurtrier dans un ascenseur sans se douter qu’il allait tuer leur enfant. C’est grâce à cette rencontre qu’on a pu dresser le portrait de l’homme au visage “grêlé”.
Aussi, l’ex-militaire est soupçonné des meurtres d’Irmagard Mueller et de son employeur Gilles Politi, qui ont tous les deux été retrouvés morts, dans une chambre du dernier étage du 7ème rue Sainte-Croix-de-la-Bretonnerie en plein Marais, à Paris, en 1987.
"Le Grêlé" a également abusé d’une autre petite fille du nom d’Ingrid qui a reconnu son agresseur à travers le portrait de François Verove. Ce dernier a également tué Karine Leroy en 1994.
Suite au décès du “Grêlé”, plusieurs personnes qui l’ont côtoyé se sont confiées sur sa personnalité. Apparemment, François était aimé par son entourage.
“C’était quelqu’un de très agréable. Impossible de se douter qu’il était un ancien tueur”,
a dit un ancien membre de la mairie.
LES FRÈRES ET LA SŒUR DE GRÉGORY
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Grégory Villemin | Photo : Getty Images
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