Un garçon soigne sa grand-mère, hérite du portrait de George Washington après son décès et trouve une clé à l'intérieur - Histoire du jour

Un jeune garçon a fait de son mieux pour soigner sa grand-mère malade. Mais à son décès, la femme âgée lui a laissé un portrait du premier président américain, George Washington.

Christopher Marten et ses parents ont été choqués lorsque le médecin a téléphoné pour annoncer que la mère bien-aimée de son père, Fiona Marten, était très malade et demandait à voir sa famille.

Les Martens se sont rendus en Virginie pour voir Fiona, qui était à l'hôpital. Selon les médecins, l'état de Fiona avait dégénéré et ils ne pouvaient plus rien faire pour elle. Mais Fiona avait une demande : elle voulait mourir chez elle.

Fiona était allongée dans son lit d'hôpital, l'air petite et frêle. En la voyant, Christopher était sous le choc. Sa grand-mère a toujours été une femme dynamique, pleine de fougue, drôle et énergique. Mais maintenant, elle avait l’air tellement diminuée...

Christopher a pris la petite main de sa grand-mère dans la sienne et l'embrassa tendrement. Elle a ouvert les yeux et lui a souri. Très vite après, Fiona était redevenue elle-même, pétillante et pleine de malice.

“Chris !”, a-t-elle dit d'une voix affaiblie. “Et Steven !” Fiona a tendu son autre main au père de Christopher. "C'est tellement gentil de ta part d'être venu, et Bryony aussi !"

"Maman", a dit Steven. “Pourquoi ne nous as-tu pas dit que tu étais malade ? Nous voulions être avec toi.

Fiona a soupiré. "C'est le genre de guerre que nous devons mener seuls, et maintenant ils me disent que j'ai perdu la dernière bataille. C'est pourquoi j'ai demandé aux médecins de vous appeler."

"Mais maman", a protesté Steven. “Je t'ai appelé deux fois par semaine pendant les six derniers mois et tu ne m'as jamais dit que tu étais si malade !"

"S'il te plaît, Steven", a dit Fiona. “S'il te plaît, ne sois pas en colère contre moi. J'ai besoin de toi”.

"Oh maman," murmura Steven. "Je suis là pour toi, tu le sais."

"Je veux que tu me ramènes à la maison, Steven, s'il te plaît", a demandé Fiona. "Je veux mourir dans mon propre lit, dans la maison où j'étais si heureuse."

"Ok, maman", a dit calmement Steven. "Bien sûr."

C'est alors que la mère de Christopher s'est avancée. "Tu ne peux pas, Steven", a crié Bryony. "On vient de te demander de monter le plus gros projet de la côte Est ! Tu vas gâcher ta carrière !"

"Je ne savais pas", a déclaré Fiona. "C'est bon Steven, je vais aller dans un établissement de soins palliatifs."

"Non!", a dit Christopher. "Je vais rester avec toi grand-mère, j'ai 18 ans, je peux prendre soin de toi."

Bryony semblait irritée. "Mais Chris, tu as économisé pendant deux ans pour partir en vacances à Hawaï et surfer avec tes amis !"

"C'est plus important, maman.”, a dit Chris. "Je peux aller à Hawaï l'année prochaine."

Les choses les plus importantes dans la vie sont notre famille, pas le pouvoir et la gloire.

Bryony était en colère, mais elle s'est efforcée de paraître conciliante. "Pourquoi n'en discuterions-nous pas tous les trois plus tard à l'hôtel", suggéra-t-elle.

"Il n'y a rien à discuter, maman" a dit fermement Chris. "Toi et papa retournez à Boston. Je vais rester avec ma grand-mère."

"Tu ne sais rien sur les soins à apporter à une personne en phase terminale...", a protesté Bryony.

Le médecin de Fiona est intervenu. "Vous n'avez pas à vous inquiéter pour madame Marten,", a-t-il dit. "Nous enverrons chaque jour une infirmière au domicile de madame Marten pour lui administrer des soins et des médicaments."

Chris s'est alors agenouillé près du lit de sa grand-mère, et a passé ses bras autour d'elle. “Tu rentres chez toi, grand-mère”, a-t-il dit avec un sourire larmoyant

Le lendemain, les Martens ont envoyé un service de nettoyage pour mettre de l'ordre dans la maison, et deux jours plus tard, une ambulance a ramené Fiona à la maison. Ils l'ont installée dans ce qui avait été le bureau de son mari, dans un grand lit d'hôpital.

Chris a choisi la chambre d'amis juste à côté pour être proche d'elle jour et nuit. Le premier jour, Fiona était trop excitée pour dormir et resta debout jusqu'à 2 heures du matin, parlant fiévreusement avec Chris.

Le lendemain matin, elle ne s'est réveillée que lorsque Gail Vernon, l'infirmière qui s'occuperait d'elle, est arrivée. Chris a conduit Gail à l'intérieur et lui a montré où se trouvait le bureau. Il a ouvert les rideaux, et la lumière a éclairé un grand portrait suspendu au-dessus du bureau de feu son grand-père.

Fiona s’est réveillée et a cligné des yeux. "Oh, quel visage pour se réveiller chaque matin !" s’est-elle plainte. "George Washington avec ses dents de bois !"

Chris a souri. "Ça ne me dérange pas de le prendre !", a-t-il plaisanté.

Fiona a soudainement souri. “En effet ! Le vieux George pourrait valoir beaucoup pour toi un jour !”, a-t-elle dit d'un ton énigmatique, puis Gail s'est précipitée et a chassé Chris.

Au cours des trois mois suivants, Chris et Fiona ont vécu dans une douce harmonie. Le jeune homme au début de sa vie, la vieille femme à la fin de la sienne, unis par l'amour dans l'attente silencieuse de la mort.

Fiona demandait souvent à Chris de l'emmener dehors dans le jardin où elle s'allongeait sur un lit de jour au soleil, et somnolait. Au fil du temps, Fiona a commencé à oublier des choses et a même parfois appelé Chris, Steven.

Gail était là tous les jours pour s'assurer que Fiona n’avait aucune douleur, et Chris chérissait ses moments de lucidité de plus en plus rares. Un après-midi, elle lui a serré la main avec force.

"Chris," murmura-t-elle. "Ne m'emmène pas à l'intérieur, allons dormir dans le jardin, je veux regarder danser les lucioles !"

“Dehors ? Aussi malade que tu l'es ? Je ne pense pas… “, a commencé à protester Chris, puis il a vu le visage plein d'espoir de sa grand-mère. “Ok”, a-t-il dit. “Je vais nous chercher des couvertures chaudes, du chocolat chaud, nous allons faire un pique-nique !

Après le coucher du soleil, les lucioles sont arrivées, transformant le jardin en un lieu magique. Fiona raconta doucement à Chris toutes les histoires qu'elle lui avait racontées il y a longtemps quand il était petit, et qui avaient marqué leur relation.

Les histoires étaient les mêmes, mais la main qui tenait la sienne était fragile. "Il était une fois une luciole qui volait trop haut...", a dit Fiona, puis sa voix s'éteignit. Chris a souri dans le noir, pensant qu’elle s'était endormie !

Il se pencha pour border la douce couverture autour de Fiona et se rendit compte qu'elle ne dormait pas, mais elle était partie. Elle avait consacré son dernier souffle à un conte de fées. "Tu vas tellement me manquer !"

Il s'est assis dans le jardin, lui tenant la main, regardant les dernières lucioles danser, puis il est entré et a appelé son père et l'hôpital.

Les jours suivants ont été flous. Les arrangements funéraires, l'arrivée de ses parents, le service commémoratif, puis l'avocat de Fiona, lisant le testament.

Fiona avait tout laissé à son père à une exception près. L'avocat a lu la disposition écrite dans les propres mots de Fiona : "À mon petit-fils Christopher, je laisse le portrait de George Washington qui est accroché dans le bureau, et tout ce qui va avec."

“Qu'est-ce que cela signifie, tout ce qui va avec”, a demandé Bryone. "C'est très bizarre ! Et ce portrait est très laid !"

"Je l'aime", a dit Chris à sa mère en se dirigeant vers le studio et autour du bureau pour retirer le portrait du mur. Il était vraiment très laid, Chris devait l'admettre, mais c'était le sien.

Puis Chris a remarqué qu'il y avait une déchirure dans le papier épais soutenant le cadre, et sous ses doigts, il sentit une forme étrange. Chris souleva le papier et vit une petite clé ornée collée au dos.

“Je sais ce que cela ouvre”, a-t-il dit avec enthousiasme à son père, et il a couru à l'étage chercher une petite boîte en bois sculpté, qui était posée sur la coiffeuse de sa grand-mère. "Grand-mère a toujours dit que c'était son plus grand trésor."

Chris a mi la petite clé dans la serrure et l'a ouvert. À l'intérieur se trouvait de très vieilles lettres, attachées avec un ruban rose et en dessous une grosse enveloppe avec son nom dessus.

Les mains tremblantes, Chris a ouvert la lettre avec et la lut à haute voix : "Mon cher Chris, Ces lettres sont très précieuses. Elles ont été écrites par mon arrière-arrière-grand-père à sa jeune femme pendant la guerre de l’indépendance.

"Il était un assistant dans l'état-major du général George Washington et a partagé certaines des conversations qu'il a eues avec notre premier futur président lors de ces longues nuits blanches où notre avenir était en jeu.

"J'espère que tu trouveras les lettres aussi inspirantes que moi, et puissent-elles t’aider à tracer ton chemin dans la vie. Je t’aime toujours, Fiona."

"George Washington?", a demandé Steven atterré. “Elle ne m'en a jamais parlé !”

“Ces lettres vaudront une fortune aux collectionneurs !”, s'est écriée Bryone.

Chris a ouvert respectueusement la première lettre et la lut rapidement. "Ça dit quoi?", a demandé Steven avec enthousiasme. “Allez Chris, lis-la à haute voix !”

Chris se lécha les lèvres et a lu : “Ma très chère Elizabeth, je t'écris ceci ce soir à la veille d'une bataille qui décidera de nos vies, et de nos droits à la vivre comme nous le souhaitons sans tyrannie.

"Je voudrais te dire que mon esprit est plein de grands idéaux, mon Elizabeth. Mais tout ce à quoi je peux penser, c'est toi, et notre petit David et combien j'aimerais être avec vous deux loin des horreurs de la guerre.

"Aussi noble que soit la cause, je suis las de la guerre. J'écrivais des rapports sur l'armement lorsque le général est entré et m’a vu encore à mon bureau. Il m’a dit que lui aussi ne pouvait pas dormir avant une bataille.

“Je lui ai dit que j'avais peur, peur de ne pas être à la hauteur, d'échouer. Et il a ri ! .

“J'ai toujours peur, mais j'apprends toujours de mes erreurs. Savez-vous ce qui me pousse à me battre chaque jour ? Je lui ai respectueusement dit que j'imaginais que c'était les idéaux de la révolution, mais il a secoué la tête.

“Non, Marten, je veux rentrer chez moi auprès de ma femme, et je veux que vous fassiez tout de même. Je ne peux pas m'imaginer plus heureux que d'être à nouveau fermier en Virginie…” Puis il a souri, m'a souhaité bonne nuit et s'est éloigné.

"Alors tu vois, mon amour, je n'ai pas si tort de m'asseoir ici dans le noir et de rêver de toi au lieu de la gloire face au feu du canon. Un homme plus grand que moi aspire aussi à cet objectif.”

Chris s'est ensuite éclairci la gorge. "Il y a plus. Il raconte comment Washington lui a dit à quel point il était colérique dans sa jeunesse et a appris à contrôler ses émotions, à ne jamais laisser la colère ou le désir diriger ses actions... Je pense que Marten adorait le général en tant que héros ! "

“Cet homme est devenu président !”, a dit Steven.

"Je pense que c'était plus que ça, papa", a dit Chris. "Je pense que c'était à propos de la tempérance de Washington, de sa sérénité. J'aimerais avoir ça..."

"Je pense que peut-être ces lettres pourraient t'aider", a dit Steven. “C'est peut-être pour ça que grand-mère te les a laissés, pas à moi.

"Eh bien, je pense que nous devrions contacter un antiquaire et découvrir combien valent ces lettres !", a dit Bryone. "S'ils se vendent suffisamment aux enchères, tu pourrais être riche à vie !"

Mais Chris a secoué la tête. "Non jamais!", a-t-il dit avec les larmes aux yeux. "Ces lettres ne sont pas à vendre et ne le seront jamais de mon vivant ! J'espère un jour les transmettre à mon petit-fils ou ma petite-fille comme ma grand-mère me les a transmises.

"C'est vraiment un trésor, un héritage qui devrait rester dans notre famille !"

Que pouvons-nous apprendre de cette histoire ?

• Les choses les plus importantes dans la vie sont notre famille, pas le pouvoir et la gloire. L'ancêtre de Chris a enregistré les paroles du général et sa confession que tout ce qu'il voulait était de rentrer chez lui et d'être un fermier paisible.
• Donnez de la joie à vos proches dans cette vie, car une fois qu'ils sont partis, il est trop tard. Chris était déterminé à rendre les derniers jours de sa grand-mère aussi heureux que possible, et il l'a fait.

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Cette histoire est inspirée par l'histoire d'un de nos lecteurs et écrite par un rédacteur professionnel. Toute ressemblance avec de véritables noms ou lieux est une pure coïncidence. Toutes les images sont utilisées uniquement à des fins d'illustration. Partagez votre histoire avec nous ; elle changera peut-être la vie de quelqu'un. Si vous souhaitez partager votre histoire, envoyez-nous un mail à info@amomama.com.

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