Un pauvre garçon s'occupe quotidiennement d'un vieux professeur malade, son fils ne se manifeste qu'un an plus tard - Histoire du jour

Lorsque Brandon a rendu visite à son professeur retraité, il a demandé l'aide de sa mère pour s'occuper de cet homme solitaire. Brandon était loin de se douter qu'un an plus tard, on lui demanderait de quitter la maison et d'emmener son professeur avec lui.

Brandon se réveillait toujours avant le soleil, qui semblait briller un peu plus autour de lui.

Ce garçon de 12 ans était doté d'un cœur capable de détecter dans vos yeux le moindre soupçon de chagrin ou de douleur, et de vous dire des petits mots gentils et des gestes qui apaisent votre âme en toute innocence.

Sa gentillesse est une qualité héréditaire. Les parents de Brandon étaient un couple qui a lutté contre la stigmatisation de leur communauté pour pouvoir être ensemble. Grâce à leur propre expérience de la vie, Nina et Carl savaient ce qu'on peut endurer par amour et par respect.

Ainsi, lorsqu'ils ont eu la chance d'avoir un petit garçon, ils se sont efforcés de l'élever dans la gentillesse et le respect. Bien que son père soit décédé deux ans auparavant, les leçons qu'il a laissées à Brandon ont résisté au temps.

Nina et Brandon ont emménagé dans une maison encore plus petite après l’arrivée de leur fils. Leurs repas étaient moindres, mais ils étaient plus riches en sympathie et en joie à chaque journée de travail honnête.

La vie nous offre suffisamment pour aider quelqu'un dans le besoin.

Nina avait deux emplois en plus de celui de couturière à domicile. Le ronronnement de la machine à coudre avait toujours été la berceuse de Brandon.

Nina est consciente de la chance qu'elle a d'avoir un fils comme Brandon, et elle n’a qu’un seul but dans la vie : s'assurer que son brillant fils reçoive la meilleure éducation possible. Et tandis qu'elle travaillait sans relâche pour atteindre cet objectif, Brandon la soutenait de toutes les manières possibles.

"Tu t'occupes du travail et de l'argent. Je me charge de la maison et de l'école", avait dit Brandon à sa mère.

Il connaissait la place de chaque casserole et poêle dans la cuisine. Il s'était fait un livre de recettes en observant sa mère cuisiner, et aucune tâche n'était trop ennuyeuse pour lui.

Tous les soirs, Nina rentrait épuisée, et elle trouvait une maison bien tenue, un câlin chaleureux et un repas chaud cuisiné par son fils chéri (certains jours).

Les dernières heures de la journée de Brandon étaient consacrées à l'étude. Et les jours difficiles, il y avait toujours un sujet qui le calmait : la littérature.

Il se dépêchait d'étudier et de faire ses devoirs pour les autres matières, afin de pouvoir s'asseoir avec son manuel de littérature près de la fenêtre, et de lire doucement sous un ciel nocturne, des textes en prose et de la poésie. Peut-être que son amour pour la littérature venait d'une autre figure paternelle dans sa vie.

"Mr. Gilmore ? Mr. Gilmore ! Bonjour, monsieur. Avez-vous vu Mr. Gilmore dans les parages aujourd'hui ?"

Brandon cherchait son professeur de littérature à l'école, celui qui lui avait appris à lire et à écrire dans un but précis. C'est aussi lui qui a appris à Brandon à ignorer les brutes de l'école qui se moquaient de lui à cause de son amour pour les livres.

"La littérature, c'est pour les filles !", disait l'un des élèves de l'école.

"Oh, la littérature est juste son prétexte pour ne pas faire le sport". "Et si je m'écorche le genou ? Quelle mauviette !", avait lancé un autre camarade de classe.

Grâce à l'influence de M. Gilmore dans la vie de Brandon, il savait précisément comment sourire et balayer toutes ces moqueries de son esprit.

M. Gilmore n'était pas le genre d'homme à sauter une seule journée de travail, alors quand il n'est pas venu au travail cinq jours de suite, Brandon s'est inquiété pour lui.

"Malheureusement, M. Gilmore ne travaille plus avec nous. Je suis allé le voir hier. Il est dans un état lamentable, Brandon. Il se terre seul dans sa maison, se lève à peine de son lit et ne mange presque pas."

Brandon était impatient de rendre visite à son ancien professeur. Le lendemain, il s'est rendu à la maison de Mr. Gilmore. Nina lui avait envoyé plus de la moitié du déjeuner qu'elle avait préparé cet après-midi-là.

"Quand tu seras avec lui, n'engage pas tout de suite une longue conversation. Laisse-lui d'abord le temps de manger", tel était le conseil que Nina avait donné à son fils.

Brandon sonna à la porte de la maison étroite de Mr Gilmore et il dû attendre près de cinq minutes. Lorsque la porte s'est ouverte, Brandon eut le cœur brisé. Devant lui, se trouvait un homme frêle, tremblant de froid, se tenant debout avec un dos courbé et un faible sourire.

"Bonjour, M. Gilmore !"

"Brandon ? Quelle belle surprise ! Entre je t'en prie."

La sécheresse de la voix de Mr. Gilmore a davantage blessé Brandon.

Conformément aux instructions strictes de sa mère, Brandon dressa la table et s'assit avec Mr. Gilmore pour le déjeuner. Il y avait une soupe chaude, une salade de légumes, une tourte au poulet et la moitié d'une miche de pain.

"Mr. Gilmore, y a-t-il quelqu'un que je peux appeler pour vous ? Un membre de votre famille ou un ami que vous voudriez voir ?"

La gentillesse et le réconfort dans la voix de Brandon étaient presque étrangers à cet homme malade. "Il n'y a... personne. J'ai perdu ma femme Diane dans un accident il y a 27 ans. C'était la seule personne qui m'a aimé comme je l'ai aimée".

"J'ai un fils, mais il trouvait que j'étais difficile à vivre, alors il a déménagé à l'autre bout du pays. Il préférait ne pas avoir de parent à proximité plutôt que de m'avoir dans la même ville que lui."

"Je pensais que je passerais mes vieux jours en faisant la seule chose que je sais bien faire : enseigner. Mais à présent, il semble que ce soit mon nouveau et dernier chapitre", dit Mr. Gilmore, en sentant les rides et les bourrelets sur le dos de sa paume.

Sa voix avait commencé à s'assécher et à s'effacer à nouveau. Il avait l'air fatigué après ce long repas. Il y avait tant de questions que Brandon voulait poser à son professeur. Mais il y aura d'autres occasions de le faire", se dit le garçon.

Brandon passa du temps avec Mr. Gilmore et il partit avec une promesse sur les lèvres et dans le cœur : "Je reviendrai demain !"

Il continua à rendre visite à Mr. Gilmore tous les après-midi après l'école. Au lieu de rentrer chez lui et de faire ses tâches ménagères, il allait chez Mr. Gilmore et s'occupait de lui.

Nina lui rendait également visite entre deux tours de garde pour préparer un repas sain et avoir une conversation avec le sage.

Au cours des six mois suivants, la gentillesse de Nina et de Brandon a fait revenir l'ancien Mr. Gilmore. Le professeur était de nouveau sur pied, utilisant à peine une canne. Il aidait son élève à en apprendre davantage sur le monde de la littérature.

C'est ainsi qu'a commencé leur nouvelle vie, dans laquelle Nina et Brandon se sentent privilégiés d'avoir une figure paternelle, et Mr. Gilmore avait l'impression d'avoir à nouveau une famille.

La vie n'était pas moins difficile pour le trio, mais elle était bien plus belle.

Jusqu'à ce qu'un après-midi, un visiteur impatient chez Mr. Gilmore n'arrête pas de sonner à la porte.

Mr. Gilmore, Nina et Brandon sirotaient une tasse de cacao chaud tout en ayant une conversation agréable lorsqu'ils ont entendu la sonnerie et les coups incessants.

À travers les rideaux de la fenêtre, M. Gilmore a reconnu le jeune homme. Il a pris une profonde inspiration comme pour se préparer à une tempête et a ouvert la porte.

"Dwight, c'est toi, mon fils ?"

"Tu en as mis du temps !" Dwight, énervé, laissa tomber ses bagages devant la porte. Il semblait vouloir s'en prendre au vieil homme, mais il a été surpris de voir deux invités.

"Qui sont ces gens ? Tu es devenu assez riche pour engager du personnel, n'est-ce pas, papa ?"

Mr. Gilmore essaya de contenir la colère qui bouillonnait déjà en lui.

"Ce sont mes amis. Ce jeune garçon brillant est Brandon, et c'est sa mère, Nina. Ils ont été d'une grande aide pendant ma maladie. Ils venaient, me nourrissaient, me tenaient compagnie..."

"Donc ils sont en quelque sorte des employés. Sauf que tu leur demande de travailler gratuitement !"

Mr. Gilmore était tellement en colère qu'il voulait casser quelque chose. Mais en voyant l'inquiétude se dessiner sur le visage de Brandon, il s'est souvenu de ses propres leçons de maîtrise de soi.

"Comment puis-je te rendre service aujourd'hui, mon fils ?" a-t-il demandé en souriant.

"Viens t'asseoir pour prendre une tasse de cacao", ajouta Nina. "Tu dois être épuisé."

"Je n'ai pas le temps pour ça. Termine ton goûter et range tes affaires, papa. Tu dois quitter cette maison ce soir."

Mr. Gilmore a été pris de court par la soudaineté de ce plan.

"Comment ça ?", demanda-t-il à son unique enfant.

"Je ne peux plus attendre. Je t'ai demandé de refaire cette maison pour que je puisse enfin la vendre et utiliser l'argent pour partir en Australie. Fini de tourner autour du pot. J'ai besoin de cet argent maintenant !

"Dans un mois, je vais refaire la maison et la vendre au prix qu'elle mérite. Des ouvriers vont venir à partir de demain. Alors s'il te plaît, prends tes amis et partez. Maintenant !"

Nina et Brandon sont restés sans voix et ont réagi conformémant aux ordres de cet homme. Cela impliquait que Mr. Gilmore vivra avec eux dans leur petite maison dans un avenir proche.

Mr. Gilmore, en revanche, avait l'air plus calme et arborait même un léger sourire tandis qu'il emballait ses affaires, au grand dam de son fils.

"Dwight, mon garçon, je sais qu'il n'y a rien de personnel. J'espère que tu le sais aussi. Il y aura un homme qui viendra ici pour me rencontrer dans une semaine environ. Tu pourras lui parler à ma place, et le renvoyer."

"Nous verrons", dit Dwight, ne sachant que penser de la déclaration de son père.

Une semaine plus tard, un homme arriva à la maison, demandant à voir Mr. Gilmore. C'était son avocat.

"Cette maison, monsieur, a été vendue. Vous devez quitter les lieux avant demain matin."

"Vendue ? C'est impossible. Je n'ai pas encore trouvé d'acheteurs. Je commence à peine la rénovation..."

"Oh, pas par vous. Mr. Gilmore était déjà en conversation avec une famille pour vendre cette maison. C'était il y a un mois. La confirmation de l'acheteur n'est arrivée qu'il y a une semaine environ, et les documents de vente sont déjà signés. Tenez, jetez un coup d'œil."

Dwight était trop furieux pour lire la pile de papiers que l'avocat lui montrait.

"Gah ! Ça n'a pas d'importance. Je vais parler à cet 'acheteur', quel qu'il soit, et nous ferons annuler ce contrat."

"Je crains que l'acheteur ne soit pas d'accord, monsieur."

Dwight était agacé par le ton calme et la certitude de l'avocat.

"Oh vraiment ? Comment pouvez-vous en être aussi sûr ?"

"Parce que c'est moi, monsieur. Je suis l'acheteur. J'ai acheté cette belle maison pour ma famille de trois personnes. Et je l'aime comme elle est !"

Ce soir-là, pour la première fois depuis des années, le fils de Mr. Gilmore l'appela sans relâche.

Le vieil homme savait que ce jour viendrait, et il s'y était préparé depuis le début.

"Vous êtes un sacré cerveau, monsieur !", dit Brandon, en ajoutant qu'il avait appris une nouvelle leçon pour supporter la dureté du monde.

"Attends de voir notre nouvelle maison, petit !", dit Mr. Gilmore pour le taquiner.

Mr. Gilmore avait déjà choisi une jolie maison pour y vivre avec sa nouvelle famille. Elle était plus petite que sa maison d'origine, mais elle était remplie d'amour, de rires et de littérature.

Jusqu'à la fin de sa vie, il garda un dernier secret : il avait réécrit son testament. Le jour où il quitterait ce monde, Nina et Brandon découvriraient qu'il leur a laissé toute sa fortune dans un seul but : "pour les études universitaires de mon meilleur étudiant et du fils que je n'ai jamais eu : mon très cher Brandon".

Que pouvons-nous apprendre de cette histoire ?

• La vie nous offre suffisamment pour aider quelqu'un dans le besoin. Même si Brandon et Nina avaient des difficultés, ils ont trouvé un moyen d'aider M. Gilmore, un homme solitaire, à aller mieux. Ils ont fini par travailler plus dur, mais la satisfaction de leur nouvelle amitié en valait la peine.
• Nos enseignants méritent toute une vie d'amour, de respect et de soutien. Comme Mr. Gilmore, certains de nos professeurs nous ont aidés à développer nos intérêts et notre confiance en nous. Ils sont devenus des figures paternelles, des figures maternelles et des amis pour nous. Nous ne devons jamais les oublier et les aider de toutes les manières possibles.

Partagez cette histoire avec vos amis. Elle pourrait égayer leur journée et les inspirer.

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Cette histoire est inspirée de la vie quotidienne de nos lecteurs et rédigée par un écrivain professionnel. Toute ressemblance avec de véritables noms ou lieux est une pure coïncidence. Toutes les images sont utilisées uniquement à des fins d'illustration. Partagez votre histoire avec nous ; elle changera peut-être la vie de quelqu'un. Si vous souhaitez partager votre histoire, envoyez-nous un mail à info@amomama.com.

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