J'ai épousé une fille atteinte de la maladie de Parkinson, aujourd'hui, nous fêtons nos 40 ans et avons 14 petits-enfants - Mon histoire

J'ai épousé une fille atteinte de la maladie de Parkinson malgré les mises en garde de mes amis. Aujourd'hui, nous avons 14 petits-enfants et nous vivons la meilleure vie possible avec notre famille, en voyageant constamment et en passant toutes les occasions spéciales ensemble.

J'ai rencontré Leah dans un hôpital alors que j'y travaillais comme interne. Elle était la patiente régulière d'un des médecins de l'hôpital, car elle était traitée pour une maladie de Parkinson à début précoce.

Pour moi, ce fut le coup de foudre. Quand je l'ai vue pour la première fois, elle avait une beauté à couper le souffle et à laquelle je n'ai pas pu résister. C'était une jeune femme à la voix douce et au visage magnifique, et chaque fois que je la voyais à l'hôpital, j'avais envie de la connaître davantage.

Un jour, j'ai finalement trouvé le courage de lui proposer un rendez-vous. Je me suis approché lentement d'elle alors qu'elle attendait sur l'un des bancs de l'hôpital, et j'ai commencé à parler de mon restaurant préféré de l'autre côté de la rue.

"Bonjour...Je m'appelle Jack. Je suis désolé de vous déranger comme ça, mais je mentirais si je disais que vous ne m'attirez pas", lui ai-je dit.

En disant cela, j'ai vu Leah afficher le plus beau sourire que j'avais jamais vu, avec ses joues laissant apparaître deux fossettes qui magnifiaient son caractère. "Moi ?", demanda-t-elle. "Pourquoi vous intéressez-vous à moi ? Je ne suis qu'une femme atteinte de la maladie de Parkinson à un stade précoce. Ce serait tellement ennuyeux de sortir avec moi", commença-t-elle à dire.

"Je peux au moins essayer ?", lui ai-je demandé honnêtement. Je pense que c'est en voyant à quel point j'étais sincère, qu'elle a décidé d'essayer.

Ce jour-là, nous sommes allés dans le restaurant d'en face. Je m'en souviens très bien : j'ai commandé mon cheeseburger préféré et un milkshake, et elle a commandé des chicken tenders et un rootbeer float. Nous avons passé tout l'après-midi à parler, à partager des histoires et à rire l'un de l'autre. C'était le meilleur rendez-vous que j'avais jamais eu.

Leah était ma meilleure et ma seule amie. Avant de la rencontrer, je ne me souciais pas des cœurs que j'avais brisés et, il faut bien l'admettre, ça ne me dérangerait pas de sortir avec plus d'une fille à la fois. Mais quand j'ai rencontré Leah, j'ai changé. Je ne m'attendais pas à ça, mais l'idée de blesser Leah était quelque chose que je ne pouvais pas supporter. Je voulais être celui qui absorbe ses problèmes, et non celui qui les cause.

Quand on a commencé à sortir ensemble, Leah était encore réticente. "Les choses vont empirer pour moi", me prévenait-elle. "Je ne veux vraiment pas être un fardeau pour toi."

Je remarquais comment la maladie de Parkinson affectait sa vie quotidienne. Ses mains tremblaient chaque fois qu'elle les utilisait, et parfois cela devenait si incontrôlable que la casserole avec laquelle elle cuisinait tombait au sol. "Je m'en occupe, ma chérie", lui disais-je dans ces moment-là. "Je suis là. Tu n'as plus à t'inquiéter de ce genre de choses."

Petit à petit, Leah m'a permis de l'aimer et de faire des choses pour elle. Alors que d'autres personnes pourraient trouver que s'occuper d'une personne atteinte de la maladie de Parkinson était une corvée, pour moi, c'était un privilège. J'aimais Leah de tout mon cœur, et je voulais faire tout et n'importe quoi pour elle.

Ensuite, nous nous sommes fiancés. Leah et moi ne pouvions pas être plus heureux, et nous l'avons annoncé avec enthousiasme à nos parents et connaissances. Quand j'en ai parlé à mes amis, ils étaient tous surpris.

"Tu es sûr de toi, mon frère ?", me demanda un de mes amis de l'université. "Ta vie va être un désastre", m'a prévenu un autre.

"Comment peux-tu dire ça ? C'est Leah - ma petite amie ! Quand vous l'insultez, vous m'insultez", ai-je répondu, blessé qu'ils essaient de me dissuader de me marier.

"Nous ne faisons que dire la vérité, pote. Ta vie va être tellement difficile si tu dois t'occuper d'une personne atteinte de la maladie de Parkinson", ont-ils encore dit.

La vérité, c'est que ma vie n'allait pas se transformer juste parce que je devais m'occuper de Leah. Ma vie serait un désastre sans elle !

"Un conseil ? C'est mieux pour toi de la quitter maintenant. Il est encore temps de tout arrêter avant que les choses ne commencent à empirer. Prends-le de la part d'un homme dont la femme de 71 ans est atteinte de la maladie de Parkinson au stade IV", a-t-il dit.

Un jour, quelques mois avant notre mariage, j'ai décidé d'assister avec Leah à une conférence pour les personnes atteintes de la maladie de Parkinson. "Pour quoi faire ?" m'a-t-elle demandé.

"Je veux savoir comment je peux mieux m'occuper de toi", lui ai-je dit. "Et ça pourrait être bien pour toi de trouver un système de soutien", ai-je suggéré.

Lorsque nous étions dans le hall, un homme âgé qui semblait avoir environ 70 ans s'est approché de moi. "Quel âge as-tu, mon fils ?" a-t-il demandé.

"J'ai 32 ans, monsieur. Ma fiancée a un début de maladie de Parkinson. Nous assistons à cette conférence pour que je sache comment mieux m'occuper d'elle. Je sais que ce ne sera pas toujours aussi facile", ai-je répondu.

"Un début de maladie ?", a dit l'homme, surpris. "Vous allez donc vous jeter dans le feu en toute connaissance de cause ?", m'a-t-il demandé.

J'ai été troublée par sa réponse, car c'était comme s'il était surpris que quelqu'un puisse volontairement aimer une personne atteinte d'une forme précoce de la maladie de Parkinson. Pourquoi pas ? me suis-je dit.

"Je ne pense pas que le fait que ma femme ait la maladie de Parkinson va m'empêcher de l'aimer de tout mon cœur", ai-je répondu à l'homme, qui semblait se moquer de mon choix d'épouser Leah. "Je l'aime, et mon amour pour elle est plus grand que sa condition."

"Tu dis ça maintenant, mon fils", dit-il en secouant la tête, et en souriant. "Un conseil ? C'est mieux pour toi de la quitter maintenant. Il est encore temps de tout arrêter avant que les choses ne commencent à empirer. Prends-le de la part d'un homme dont la femme de 71 ans est atteinte de la maladie de Parkinson au stade IV", a-t-il dit en me tapant sur l'épaule avant de s'éloigner.

Avant même que je puisse comprendre ce qu'il disait, ou chercher Leah, je l'ai trouvée debout juste derrière moi. Elle avait entendu tout ce que l'homme m'avait dit et était au bord des larmes.

"Ne l'écoute pas, chérie", l'ai-je rassurée. "Il ne nous connaît pas."

Pendant le temps qu'a duré la conférence, Leah est restée silencieuse. Elle parlait à peine et est restée anxieuse la plupart du temps. C'est lorsque nous sommes rentrés à la chambre d'hôtel qu'elle a commencé à brailler.

Elle a pleuré toute la nuit, me demandant de la quitter. "S'il te plaît", m'a-t-elle supplié. "S'il te plaît, laisse-moi maintenant. Tu as entendu ce que l'homme a dit... ta vie va juste empirer à cause de moi", a-t-elle sangloté.

"Ma chérie, je ne te quitterai jamais", lui ai-je dit en la serrant très fort dans mes bras.

"Je veux que tu sois heureux", m'a dit Leah. "S'il te plaît, annule le mariage. Ne faisons plus ça", a-t-elle pleuré.

"Je ne serai heureux qu'avec toi", lui ai-je assuré. "Je t'en prie, crois-moi. Je n'annule rien du tout. Je veux être avec toi !"

Leah continua de pleurer, mais je n'ai pas cessé de l'embrasser jusqu'à ce qu'elle se calme. J'étais déterminé à lui prouver à quel point je pensais ce que je disais.

Avant de m'endormir cette nuit-là, j'ai appelé mes parents et leur ai demandé d'avancer toutes nos réservations de mariage au lendemain. Le lendemain matin, j'ai fait livrer la robe de mariée de Leah à l'hôtel et je lui ai demandé de s'habiller.

Aujourd'hui, nous célébrons notre 40e anniversaire de mariage dans une magnifique propriété au bord de la mer à Miami avec nos enfants et petits-enfants.

"Pour quoi faire ?", me demanda-t-elle, surprise que sa robe de mariée soit dans la pièce.

"Je pensais ce que j'ai dit. Je veux passer le reste de ma vie avec toi... si tu veux bien de moi", lui ai-je dit.

Leah m'a adressé un sourire sincère en serrant sa robe de mariée contre sa poitrine, et le reste appartient à l'histoire. Nous nous sommes mariés le jour même, entourés uniquement de nos familles. Je ne voulais plus inviter mes amis, car je savais que je n'avais pas besoin de leur négativité, sachant qu'ils n'étaient pas vraiment heureux de mon mariage avec Leah.

Quoi qu'en disent les autres, j'étais déterminé à passer le reste de ma vie avec Leah et à fonder une famille avec elle. Je savais dans quoi je m'engageais et les complications auxquelles nous serions confrontés à l'avenir, mais tout cela n'avait pas d'importance pour moi.

Aujourd'hui, nous célébrons notre 40e anniversaire de mariage dans une magnifique propriété au bord de la mer à Miami avec nos enfants et petits-enfants. Nous avons loué une maison au bord de la plage pour passer ce week-end spécial avec le reste de notre famille, où Leah et moi avons pu profiter de la brise fraîche de l'océan tout en créant de magnifiques souvenirs.

Je ne regrette pas mon choix d'avoir épousé l'amour de ma vie. Aujourd'hui encore, c'est avec gratitude que je regarde tous les défis que nous avons traversés, sachant que nous avons fait de notre mieux pour rester soudés.

Nous avons tout traversé, et j'ai prouvé que tous les sceptiques avaient tort. Nous ne nous sommes pas séparés, et nous ne nous sommes jamais disputés au sujet de sa maladie. Au contraire, nous avons travaillé dur pour surmonter les difficultés ensemble, et cela a fait de nous un couple beaucoup plus fort.

Je ne peux pas imaginer ma vie avec quelqu'un d'autre que ma chère Leah. Si ce n'était pas elle, alors ça n'aurait été personne d'autre. Elle est l'amour de ma vie et sera la seule femme que j'aimerai aussi longtemps que je vivrai.

Ensemble, nous avons eu quatre enfants : un fils et une fille avant d'adopter des jumeaux, qui jusqu'à ce jour m'aident tous à prendre soin de leur maman. Ils adorent Leah autant que moi, et ils essaient de passer le plus de temps possible avec nous.

Nous sommes une famille unie. Bien que Leah ne puisse plus marcher et qu'elle se déplace en fauteuil roulant, nous essayons toujours de faire le maximum de voyages en famille possible. Nous l'emmenons dans des endroits où elle peut profiter de l'air frais et regarder nos quatorze petits-enfants courir partout et jouer entre eux.

Quand je repense à la vie que nous avons menée, je ne regrette rien. J'aime ma vie avec Leah et la famille que nous avons construite, et j'ai hâte de passer le reste de mes jours avec eux, de célébrer chaque fête en famille et de continuer à faire des excursions dans la nature.

Je serai le premier à admettre qu'il y a encore des jours où sa maladie de Parkinson prend le dessus sur nous. Mais ce sont des défis que nous sommes prêts à relever en tant que famille.

Ces amis qui m'ont dissuadé d'épouser Leah ? Je ne les ai jamais vus ni entendus parler d'eux. J'ai été sage de ne pas écouter les gens qui n'avaient pas prévu de faire partie de ma vie.

Quand elle se sent mal à cause de sa maladie, je m'assois dans un fauteuil roulant toute la journée pour lui montrer ma solidarité. "On est dans la même galère, ma chérie", lui dis-je. "Tu m'as, moi. N'en doute jamais, d'accord ?"

Dès que je m'asseyais dans mon fauteuil roulant et que je l'assurais de mon amour pour elle, je voyais un sourire se dessiner sur son visage ; le même sourire dont je suis tombé amoureux il y a plus de quarante ans.

Ai-je pris la bonne décision en choisissant Leah ? Souvent, mes amis qui ont douté de mon amour pour Leah me demandent si j'aurais dû écouter leurs conseils. Aurais-je dû les écouter ?

Dites-nous ce que vous pensez, et partagez cette histoire avec vos amis. Elle pourrait les inspirer et illuminer leur journée.

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Cette histoire est inspirée de la vie quotidienne de nos lecteurs et rédigée par un écrivain professionnel. Toute ressemblance avec des noms ou des lieux réels est une pure coïncidence. Toutes les images sont uniquement destinées à l'illustration. Partagez votre histoire avec nous ; elle changera peut-être la vie de quelqu'un. Si vous souhaitez partager votre histoire, veuillez l'envoyer à info@amomama.com.

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