J'ai hébergé un sans-abri suite à un pari, il m'a révélé la vérité choquante sur ma petite amie — Histoire du jour

J'ai fait le pari qu'un sans-abri vivrait chez moi pendant une semaine. Et c'est ce qui s'est passé. Alex s'est avéré être non seulement un grand bavard, mais aussi un empathique qui savait bien lire les gens. Il a rapidement senti que quelque chose n'allait pas avec ma petite amie, mais il m'a fallu un peu plus de temps pour affronter la vérité...

Alors que Linda et moi nous promenions dans la rue animée, j'ai remarqué la silhouette familière d'Alex, l'artiste sans-abri.

Il était là tous les jours, installé au même coin de rue avec son chevalet et ses pinceaux. Ses vêtements étaient usés, ses mains rugueuses à force de passer d'innombrables heures à créer, pourtant personne ne s'était jamais arrêté pour apprécier son travail.

Linda, qui marchait à côté de moi, jeta un coup d'œil à la dernière œuvre d'Alex.

"Quelle perte de temps", marmonna-t-elle en levant les yeux au ciel. "Qui voudrait de ces bricoles ?"

Linda avait toujours la langue bien pendue, surtout quand quelque chose ne correspondait pas à ses standards.

Elle était belle, cela ne fait aucun doute, avec son apparence impeccable et son style parfait. Cependant, sous la surface, une partie d'elle se nourrissait de statut et de luxe.

Elle aimait être au centre de l'attention et adorait que les gens l'admirent, mais elle avait peu de patience pour tout ce qui ne correspondait pas à son monde.

Je me suis arrêté, j'ai fouillé dans ma poche et j'ai déposé quelques billets dans le chapeau d'Alex.

"Merci, monsieur", a dit Alex à voix basse, sans même lever les yeux de son tableau.

Sa voix était douce, presque trop douce pour quelqu'un qui vit dans la rue. Nous avons continué à marcher, et Linda a laissé échapper un petit soupir agacé.

"Je ne sais pas pourquoi tu t'embêtes", a-t-elle reniflé, son nez se fronçant légèrement comme si l'idée même de charité lui était indigne. "Il va juste le gaspiller."

Je n'ai pas argumenté. Il ne servait à rien de débattre une fois que Linda avait pris sa décision.

Je l'aimais, mais parfois son manque d'empathie me dérangeait.

***

Lorsque nous sommes arrivés au café, Sam était déjà là, se prélassant à sa place habituelle, avec l'air du dandy qu'il était.

Sam et moi étions amis depuis des années, mais ces derniers temps, j'avais remarqué un changement chez lui. Il s'intéressait de manière pas très subtile à Linda. C'était évident, du moins pour moi, même si je faisais semblant de ne pas remarquer.

Alors que nous nous installions à table, j'ai commencé à partager l'histoire de l'artiste sans-abri que nous venions de croiser.

"Alors, il y a ce type que je vois tous les jours, en train de peindre au coin de la rue", ai-je dit en jetant un coup d'œil à Sam et aux autres. "Il a vraiment du talent, mais personne n'achète jamais ses œuvres. Je lui ai donné de l'argent aujourd'hui."

"Tu lui as donné de l'argent, hein ?" a dit Sam, le ton empreint de sarcasme.

"Oui", ai-je répondu en haussant les épaules. "Je me suis dit que ça pourrait l'aider, tu sais ? Où veux-tu en venir, Sam ?"

Il a fait une pause, laissant la question en suspens avant de répondre.

"C'est facile de jeter quelques dollars dans un chapeau, Ethan. Tout le monde peut le faire. Mais une vraie action ? Invite ce sans-abri à rester avec toi pendant une semaine. On verra à quel point tu es vraiment généreux."

Ce n'était pas qu'un commentaire désinvolte - Sam me mettait au défi, et je pouvais sentir Linda se crisper à côté de moi.

Le souffle de Linda était presque audible. Elle m'a regardé, les yeux écarquillés de stupeur, me suppliant silencieusement de refuser. Mais je ne pouvais pas faire marche arrière maintenant, pas avec Sam qui me regardait, ce sourire en coin toujours affiché sur son visage.

"Très bien. Je vais le faire."

Le pari était lancé.

***

Quand Alex a emménagé chez moi pour la première fois, j'ai considéré que ce n'était rien d'autre qu'un moyen de gagner le pari avec Sam. Je n'ai pas pensé à autre chose.

Alex se tenait à l'écart, installant ses quelques affaires dans la chambre d'amis et passant de longues heures dehors, à faire des croquis ou à peindre dans le petit jardin.

J'ai remarqué à quel point il était silencieux, presque comme s'il essayait de ne pas perturber l'ordre des choses dans la maison.

Mais je n'ai pas tardé à me rendre compte qu'Alex était plus qu'un simple sans-abri à la recherche d'un endroit où rester.

Un soir, après une longue journée, nous nous sommes assis pour dîner - juste nous trois, Linda, Alex et moi. Linda l'a à peine regardé, toujours visiblement mal à l'aise à cause de sa présence, mais j'ai senti une curiosité grandissante.

Pendant que nous mangions, j'ai interrogé Alex sur son art, en essayant de faire la conversation.

"Alors, comment t'es-tu mis à la peinture, Alex ?"

Il a fait une pause, posant soigneusement sa fourchette avant de répondre.

"Je peins depuis que je suis jeune. C'était mon échappatoire, ma façon de donner un sens au monde", a-t-il dit, la voix mesurée et calme.

"Mais les choses n'ont pas tourné comme je l'avais prévu. J'étais marié, tu vois, à une femme en qui j'avais toute confiance. Elle m'a tout pris - mon argent, ma maison - alors que j'étais trop malade pour me défendre."

Linda leva les yeux de son assiette, soudain intéressée.

"Qu'est-ce que tu veux dire ?" lui a-t-elle demandé, le ton sceptique mais intrigué.

Alex esquissa un petit sourire triste.

"À l'époque, j'étais malade, trop faible pour me battre contre elle au tribunal. Le temps que je me rétablisse, il ne me restait plus rien. L'idée de vivre dans un refuge pour personnes âgées ne me plaisait pas, alors j'ai préféré la rue. J'ai découvert que je pouvais voir dans l'âme des gens grâce à mon art."

"Voir dans l'âme des gens ?" dit Linda, la voix teintée de stupeur. "Et que vois-tu dans la mienne ?"

Alex la regarda un instant, puis secoua doucement la tête.

"Toutes les révélations ne doivent pas être partagées publiquement."

Les yeux de Linda se sont rétrécis, visiblement mécontente de sa réponse. Elle n'a pas dit grand-chose après cela, et le dîner s'est achevé dans un silence tendu.

Mais plus tard dans la soirée, alors qu'Alex était parti dans sa chambre, Linda m'a coincé dans le salon, sa frustration débordant.

"Ethan", a-t-elle sifflé, "c'est ridicule. Tu dois te débarrasser de lui. Il est étrange et il commence à me mettre mal à l'aise. Ce pari n'en vaut pas la peine. Mets-le à la porte avant que les choses n'empirent."

Je ne voulais pas l'admettre, mais la présence d'Alex commençait à révéler des choses sur nos vies qu'aucun de nous n'était prêt à affronter.

***

Ce soir-là devait être la dernière nuit d'Alex avec nous, selon le pari. Sam s'est présenté pour aller jusqu'au bout. Il voulait être là quand je renverrai Alex.

Pour Alex, ce n'était qu'une soirée comme les autres. Il ne se doutait pas que son temps avec nous aller se terminer.

Quant à moi, j'étais de plus en plus inquiet. La semaine a filé à toute allure et je n'étais pas prêt à dire au revoir. J'admirais sa profondeur et sa sagesse, mais les plaintes constantes de Linda m'ont épuisé. Elle avait hâte que la soirée se termine.

Alors que la fête bourdonnait de conversations, Sam souriait, discutant avec les invités. Linda, de bonne humeur, jouait l'hôtesse parfaite, visiblement soulagée qu'Alex serait bientôt parti. Son bonheur n'a fait qu'ajouter à la lourdeur de mon cœur.

Je suis monté à l'étage, avec l'intention de donner quelque chose à Alex en guise de remerciement, mais j'ai découvert qu'il manquait une importante somme d'argent. La panique s'est emparée de moi alors que je cherchais, mais il n'y avait plus rien.

"Linda, as-tu vu l'argent que j'ai laissé à l'étage ?"

"Non", a-t-elle répondu vivement en jetant un coup d'œil à Alex. "Mais on devrait peut-être lui demander".

Alex, en entendant son nom, s'est tourné vers nous. "Je n'ai rien pris. J'ai passé la journée dans le jardin."

Linda n'a pas fait marché arrière.

"Ce pari était stupide dès le départ. Ça ne vaut pas la peine de se donner du mal."

Finalement, je n'en pouvais plus. "Linda, ça suffit. Alex restera aussi longtemps qu'il le faudra."

Les yeux de Linda brillaient de colère, mais elle est restée silencieuse.

Alex hocha la tête.

"Il est peut-être préférable que je parte. Mais avant de partir, laissez-moi répondre à la question de Linda - sur ce que je vois en elle. Malhonnêteté, cupidité - des traits que tu as bien cachés, mais pas pour longtemps. Tu ferais mieux de t'associer à quelqu'un qui apprécie ces qualités."

Il jeta un coup d'œil à Sam, dont le visage devint rouge de colère.

Sans crier gare, Sam se jeta sur Alex, mais je me suis interposé.

"Sam, ça suffit."

Sam s'est éloigné d'un coup, me jetant un regard noir. Alex m'a regardé une dernière fois.

"Ethan, ne fais pas les mêmes erreurs que moi".

Sur ce, Alex est sorti.

***

Je me sentais vidé, comme si j'avais perdu le contrôle d'une situation qui s'était emballée bien au-delà de ce que j'avais pu imaginer. Sam a marmonné quelque chose, mais je n'ai pas répondu.

Au lieu de cela, j'ai tourné les talons et je me suis dirigé vers l'étage, les regrets pesant lourdement sur moi. J'aurais dû le voir venir, j'aurais dû mieux gérer la situation, mais maintenant il était trop tard.

Quand j'ai atteint le sommet de l'escalier, quelque chose m'a attiré vers la chambre d'Alex. J'ai fixé le tableau inachevé et, soudain, une prise de conscience brutale m'a frappé.

La vérité était là, devant moi, et Alex l'avait vue depuis le début ! J'avais fait une terrible erreur et je devais la réparer.

Je me suis précipité hors de la chambre, j'ai descendu les escaliers et j'ai sprinté dans la nuit. L'air frais frappait mon visage tandis que je courais dans la rue, à la recherche d'un signe de lui. Finalement, j'ai aperçu sa silhouette au loin, marchant lentement.

"Alex !

Il s'est retourné, surpris de me voir courir vers lui.

"Ethan ?

"Je suis désolé", ai-je soufflé. "J'avais tort sur toute la ligne. S'il te plaît, reviens."

***

Lorsque nous sommes revenus, je n'ai pas perdu de temps. "Prépare tes affaires, Linda. Il est temps pour toi de partir." Elle m'a regardé fixement, choquée. "Quoi ? Ethan, de quoi tu parles ?"

J'ai pointé du doigt le collier qu'elle portait - celui que je n'avais pas vu avant ce soir mais que j'avais indubitablement reconnu sur le tableau d'Alex.

"Où as-tu trouvé ça ?"

Linda hésita, puis essaya de faire comme si de rien n'était.

"Je l'ai acheté moi-même. Ce n'est rien d'important."

"Non, Linda, c'est un collier de diamants. Et il est trop cher ! Désolée, mais tu ne pouvais pas te l'offrir toute seule. Alors soit tu as volé l'argent, soit quelqu'un d'autre l'a acheté pour toi. Dans tous les cas, il est temps pour toi de partir."

Elle a perdu patience.

"Très bien ! Je l'ai acheté avec ton argent, d'accord ? Parce que tu ne m'as jamais donné quelque chose d'aussi beau !"

Elle marqua une pause. "Et je pars, Ethan. Je vais partir avec quelqu'un qui passe vraiment du temps avec moi." Elle jeta un coup d'œil à Sam, qui avait un air suffisant sur le visage.

"C'est vrai, Sam ? Nous étions censés être amis."

Sam s'est contenté de sourire, ce sourire familier désormais cruel.

"Ethan, regarde autour de toi. Ta gentillesse t'a rendu aveugle. Tu as vécu dans un monde de rêve, mais le monde réel n'est pas aussi parfait que tu le crois."

Sur ce, Sam et Linda sont parties ensemble, me laissant dans un silence assourdissant. Alors que la porte se refermait derrière eux, je me suis tourné vers Alex, le poids de tous ces évènements me frappant d'un seul coup.

"Merci, Alex", ai-je dit à voix basse.

"Ton tableau ! Il m'a aidé à voir ce que j'évitais depuis si longtemps."

"Parfois, la vérité est difficile à affronter, mais elle est toujours là, attendant qu'on la voie."

J'ai décidé à ce moment-là de laisser Alex rester. Il n'avait nulle part où aller, et je savais qu'il avait besoin d'un nouveau départ, tout autant que moi. Ensemble, nous allions vendre ses peintures, le remettre sur pied et entamer de nouveaux chapitres dans nos vies.

Grâce à Alex, j'ai appris que la vraie valeur ne réside pas dans les choses matérielles ou les fausses relations, mais dans la sincérité et le soutien de ceux qui s'intéressent vraiment à nous.

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Cette histoire est inspirée de la vie quotidienne de nos lecteurs et rédigée par un écrivain professionnel. Toute ressemblance avec de véritables noms ou lieux est une pure coïncidence. Toutes les images sont utilisées uniquement à des fins d'illustration. Partagez votre histoire avec nous ; elle changera peut-être la vie de quelqu'un. Si vous souhaitez partager votre histoire, envoyez-nous un mail à info@amomama.com.