Ma mère sévère m'a mise à la porte après avoir trouvé un test de grossesse, mais ce qu'elle a entendu des voisins a tout changé – Histoire du jour

Ma mère, très sévère, m'a mise à la porte après avoir trouvé un test de grossesse dans ma chambre. J'ai fait mes valises, pensant que ma vie chez moi était finie. Puis, une dispute houleuse avec nos voisins a révélé une vérité choquante qui a tout bouleversé.

Je pense qu'il est préférable de commencer par mon enfance pour que vous puissiez comprendre comment j'ai grandi avec ma mère.

Tous ceux qui disent que les enfants devraient être traités de la même manière auraient eu une crise cardiaque en voyant comment ma mère nous a élevés, ma sœur et moi.

Mon père nous a quittées avant ma naissance et, à partir de ce moment-là, ma mère a décidé que je devais payer pour ses erreurs.

Elle n'a jamais été indulgente avec moi. Je devais toujours être la meilleure en tout, partout. Si je n'obtenais pas un A+, c'était comme si c'était la fin du monde.

"Theresa, est-ce le mieux que tu peux faire ?" me reprochait-elle, la voix tranchante comme du verre.

Ma sœur Ann, en revanche, est née quand ma mère était mariée à Roger, mon beau-père.

Ann a eu la version douce et aimante de ma mère, tandis que j'ai eu la version stricte et inflexible.

Les règles ne s'appliquaient jamais à Ann. Elle était toujours la petite princesse parfaite, même quand elle volait de l'argent dans le portefeuille de Roger et le dépensait pour son petit ami paresseux.

"Tu sais comment sont les adolescents", disait maman, son ton léger et indulgent.

C'était comme si je vivais dans un monde différent, un monde où les erreurs sont sanctionnées et où la perfection est le seul moyen de survivre.

Enfant, cette injustice me tuait, mais plus je grandissais, plus il était facile de l'accepter et de passer à autre chose.

D'autant plus que j'étais sur le point de fonder ma propre famille. Peter a été mon salut — celui qui m'a acceptée telle que j'étais.

Quand il m'a demandé en mariage, j'ai eu l'impression de pouvoir enfin respirer. Nous avions récemment obtenu notre diplôme universitaire et décidé d'économiser de l'argent pour acheter une maison, alors nous vivions tous les deux chez nos parents.

C'était difficile de retourner sous le toit de ma mère, mais je me suis dit que c'était temporaire.

Ann vivait aussi avec maman. Elle n'est pas allée à l'université, alors elle a fait des petits boulots ici et là.

Mais pour maman, elle était toujours la fille parfaite dont elle avait toujours rêvé.

Pour son 21e anniversaire, Ann a décidé de le fêter à la maison, en invitant tous ses amis pour économiser de l'argent.

Maman a passé toute la journée à cuisiner pendant qu'Ann restait assise sur le canapé, collée à son téléphone. Bien sûr, j'ai aussi été obligée de cuisiner et de décorer la maison.

"Pourquoi dois-je me préparer pour l'anniversaire d'Ann alors qu'elle reste allongée sur le canapé ?" ai-je demandé, en essayant de garder une voix stable.

"Parce que tu es la grande sœur", a dit maman en coupant des légumes sans même me regarder.

"Ann n'est plus une enfant", ai-je dit. "Elle peut aider aussi."

"C'est si difficile pour toi d'aider !!! Tu ne fais rien de toute façon !" a hurlé maman, en faisant claquer le couteau.

J'ai serré la mâchoire. "Eh bien, je ne fais que travailler à temps plein et je fais tout à la maison", ai-je marmonné.

"Qu'est-ce que tu as dit ?" a-t-elle crié.

"Rien", ai-je répondu.

Le soir venu, notre maison était en plein chaos. Les gens s'entassaient dans toutes les pièces, la nourriture couvrait toutes les surfaces et la musique forte remplissait l'air.

Maman tournait autour d'Ann, répondant à ses moindres caprices. Ann était assise sur le canapé, riant avec ses amies, ne levant pas le petit doigt pour l'aider. J'avais besoin d'une pause, alors je me suis glissée dehors et j'ai appelé Peter.

"Je ne sais pas combien de temps je vais pouvoir tenir", ai-je dit, la voix tremblante.

'Il faut juste que tu tiennes encore un peu. Nous aurons bientôt notre propre maison", a dit Peter.

"Elle me traite comme si je n'existais pas", ai-je dit. "Elle ne pense à moi que quand elle a besoin de quelque chose".

"Je ne comprends pas pourquoi elle vous traite toi et Ann si différemment", a dit Peter.

"Parce qu'Ann est née d'un mariage et que mon père a ruiné sa vie, comme elle aime à le dire", ai-je répondu, en donnant un coup de pied dans le gravier, faisant ainsi voler de petites pierres.

"Je suis désolé, Theresa", a dit Peter.

Avant que je puisse répondre, le cri de maman a déchiré la maison. "THERESA !" a-t-elle hurlé. "THERESA, VIENS ICI !"

"Je dois y aller. Je te rappellerai", ai-je dit à Peter. J'ai raccroché et je me suis précipitée à l'intérieur, le cœur battant.

J'ai trouvé maman debout au milieu du salon, entourée d'invités. Elle tenait quelque chose dans sa main, le visage tordu par la colère.

"Qu'est-ce qu'il y a ?" ai-je demandé.

"QU'EST-CE QUE C'EST QUE ÇA ?!", a-t-elle crié, en brandissant un test de grossesse positif.

"Un test de grossesse ?!" ai-je dit, en le regardant fixement.

"Je vois bien que c'est un test de grossesse ! Tu es une fille imprudente !" a crié maman.

"Quoi ? Tu crois que c'est le mien ?" ai-je demandé.

"De qui d'autre s'agirait-il ?" a-t-elle hurlé, les yeux écarquillés et sauvages.

"La maison est pleine de gens. Qu'est-ce qui te fait penser que c'est à moi ?" ai-je dit. Je sentais que tous les yeux de la pièce étaient braqués sur moi.

"Parce que je l'ai trouvé dans ta chambre !" a-t-elle hurlé.

"Qu'est-ce que tu faisais dans ma chambre ?!" lui ai-je répondu en criant.

"Je suis ta mère et je peux aller dans ta chambre quand je veux !" a-t-elle rétorqué.

"Ce n'est pas le mien !" ai-je dit.

"Ne mens pas ! Tu crois que je ne sais pas ce que Peter et toi avez fait ?!" a-t-elle crié.

La musique s'est arrêtée. Tout le monde regardait fixement. La pièce semblait trop petite, les murs se rapprochaient.

"Tu es une honte ! Tomber enceinte avant le mariage !" a-t-elle scandé.

"Et tu n'es pas différente ! Tu es aussi tombée enceinte en dehors du mariage !" ai-je répliqué.

"Et je le regrette chaque jour de ma vie ! Si je pouvais revenir en arrière, je n'aurais pas accouché ! J'AURAIS VOULU NE JAMAIS TE DONNER LA VIE !" a-t-elle hurlé.

Ses mots m'ont fait l'effet d'une gifle. Elle parlait de moi.

"Tu es une femme imprudente qui fait honte à notre famille ! Tu ferais mieux de partir d'ici demain !" a-t-elle ajouté.

"Très bien !" ai-je riposté. Je me suis retournée et j'ai couru jusqu'à ma chambre.

Dès que j'ai fermé la porte, je suis tombée par terre. Les larmes sont arrivées brutalement, me secouant. Comment une mère pouvait-elle dire de telles choses à son enfant ?

Je savais que le test de grossesse n'était pas le mien, et je me moquais de savoir à qui il appartenait. Je ne pouvais pas rester dans cette maison une minute de plus.

Les mots de ma mère résonnaient dans ma tête, chacun tranchant et douloureux. J'ai pris mon téléphone et j'ai envoyé un message à Peter.

Je peux emménager avec toi ?

Sa réponse ne s'est pas fait attendre : Bien sûr. Viens tout de suite.

J'ai préparé mes affaires jusque tard dans la nuit. Je n'ai pas pris grand-chose, juste des vêtements, mon vieil album photo et quelques livres.

Chaque objet que je touchais me rappelait à quel point j'avais été malheureuse. Quand le soleil a commencé à se lever, j'étais déjà chez Peter.

Il m'a serré fort dans ses bras, sa chaleur étant la seule chose qui m'empêchait de m'effondrer. "Elle ne vaut pas tes larmes, Theresa", a-t-il dit.

J'ai acquiescé, mais cela ne m'a pas aidée. Je n'arrivais pas à me débarrasser de cette idée : Si cela avait été le test de grossesse d'Ann, maman aurait réagi complètement différemment.

Elle aurait pris Ann dans ses bras et lui aurait dit que tout irait bien. Mais pour moi, il n'y avait que de la colère et du rejet.

Quelques semaines sont passées depuis que j'ai déménagé, et je me suis sentie plus légère. Sans maman dans ma vie, c'était comme si je pouvais enfin respirer. Pourtant, je devais retourner chercher quelques affaires que j'avais laissées derrière moi.

Quand je me suis arrêtée devant la maison, j'ai vu maman debout près de la clôture des voisins.

Elle portait son vieux pull bleu, les bras croisés, les yeux fixés sur la cour d'à côté. Je suis sortie de la voiture et j'ai entendu des cris provenant de la cour du voisin.

Earl et Mary, un couple marié, étaient en pleine dispute. Leurs voix étaient tranchantes, remplies d'une sorte de colère que je ne connaissais que trop bien.

"Tu es infidèle !" a crié Mary. Sa voix a traversé la rue calme, tranchante et pleine de rage.

"Mary, baisse d'un ton. On pourrait nous entendre", a dit Earl. Sa voix était basse, presque suppliante.

"C'est ça qui t'inquiète, que quelqu'un nous entende ?!" a hurlé Mary. "Ce n'est pas le fait que tu m'aies trahie ? Pas le fait que tu aies détruit notre mariage ?"

"Si sa famille découvre..." a dit Earl, mais Mary l'a coupé dans son élan.

"Tu sais quoi ? Je vais tout leur dire moi-même !" a-t-elle hurlé. Elle a levé les bras en l'air, tout son corps tremblant de colère. "J'en ai fini de te protéger, Earl !"

Je n'ai pas pu m'empêcher de la regarder fixement. Je me suis tournée vers maman, qui se tenait près de la clôture et qui observait la scène avec une expression étrange, les lèvres serrées.

"Qu'est-ce qui se passe ?" ai-je demandé.

"On dirait qu'Earl a trompé Mary", a dit maman. Puis, son visage s'est tordu et ses yeux se sont posés sur moi. "Qu'est-ce que tu fais ici ?! Je ne veux pas te voir, ni le bâtard que tu portes !" a-t-elle crié.

"Je te l'ai déjà dit, le test n'est pas le mien ! Je ne suis pas enceinte !" lui ai-je répondu en hurlant. J'étais sur le point de craquer, mais je me suis forcée à rester calme. "J'ai juste besoin de prendre quelques affaires".

"Vas-y, mais fais vite. Ugh ! Quelle honte !" a-t-elle ajouté avant de se détourner de moi, les épaules tendues.

Avant que je ne bouge, Mary est entrée en trombe chez nous. Ses yeux étaient rouges de colère et ses poings serrés.

"Sandra !" a-t-elle crié à maman. "Il faut que je te parle de ta fille imprudente !"

La main de maman s'est envolée vers sa bouche. "C'est donc avec elle qu'Earl t'a trompée ?!" a-t-elle demandé à Mary.

"Pas seulement trompé ! Elle est enceinte !" a crié Mary. Des larmes ont coulé sur son visage, maculant son maquillage.

"Theresa, tu es tombée plus bas que je ne le pensais !" a crié maman. "Tomber enceinte avant le mariage est une sorte de déshonneur. Mais tomber enceinte d'un homme marié... Tu brûleras en enfer pour ça !"

"Quoi ?" a dit Mary, ses sourcils se sont froncés. "Quel est le rapport avec Theresa ?"

"Je parle d'Ann !" a-t-elle crié.

"Ann ?!" La voix de maman a vacillé. Elle a cligné des yeux comme si elle essayait d'assimiler ce qu'elle venait d'entendre.

"Oui ! Non seulement elle a couché avec un homme marié qui a presque 15 ans de plus qu'elle, mais elle a aussi réussi à tomber enceinte de lui !" a crié Mary.

"Non, ma Ann n'aurait pas pu", a dit maman. Elle a secoué la tête, son déni étant un mince bouclier contre la vérité.

"Earl m'a tout raconté lui-même !" a rétorqué Mary.

J'ai regardé tout cela avec satisfaction. J'ai gardé mon visage calme, mais à l'intérieur, une partie de moi se sentait soulagée.

Enfin, la vérité a trouvé son chemin. J'ai pris ce dont j'avais besoin dans la maison et j'ai marché jusqu'à ma voiture, le poids sur ma poitrine un peu plus léger.

"On dirait que ta Ann n'est pas si parfaite après tout", ai-je dit à maman avant d'ouvrir la portière de la voiture. Mes mots sont restés suspendus dans l'air, tranchants et vrais.

"Je suis sûre qu'elle avait ses raisons !" a crié maman d'une voix désespérée. Elle s'accrochait encore aux derniers fils de son illusion.

"Bien sûr", ai-je répondu avec un sourire en coin. Je me suis glissée sur le siège conducteur et j'ai fermé la portière. En partant, j'ai ressenti un sentiment de liberté, comme si j'étais enfin sortie de l'ombre de maman.

Quelles que soient les raisons d'Ann, tous les trois — Maman, Ann et Roger — ont fini par déménager dans un autre État.

Maman ne pouvait pas supporter la honte. Elle s'est toujours trop préoccupée de ce que les gens pensaient.

Les chuchotements, les regards et les jugements étaient trop imposants pour elle. J'ai entendu dire qu'ils s'étaient installés dans une petite ville très éloignée, où personne ne connaissait leur histoire.

Peter et moi avons acheté leur maison. Ils l'ont vendue à un prix dérisoire, désireux de partir le plus vite possible. C'est la dernière fois que je les ai vus et je ne me suis jamais retournée.

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Cette histoire est inspirée de la vie quotidienne de nos lecteurs et rédigée par un écrivain professionnel. Toute ressemblance avec de véritables noms ou lieux est une pure coïncidence. Toutes les images sont utilisées uniquement à des fins d'illustration. Partagez votre histoire avec nous ; elle changera peut-être la vie de quelqu'un. Si vous souhaitez partager votre histoire, envoyez-nous un mail à info@amomama.com.