
Gala, la chanteuse emblématique de "Freed From Desire", vit aujourd'hui "sans le sou" comme "une nomade" - Ses photos étonnent
Tout est parti d’un contrat qu’elle a signé naïvement. Dans une interview accordée à Paris Match, Gala Rizzatto est revenue sur sa mésaventure après le succès de son titre “Freed from Desire”. Une chanson connue de tous, mais dont elle ne dispose malheureusement d’aucun droit.
Nous sommes en 1996 et de nombreux tubes cartonnent dans les charts. Cette année-là, les Spice Girls sortent notamment leur hit planétaire, “Wanna Be”. De son côté, le défunt roi de la pop Michael Jackson rencontre le succès non pas avec un, mais deux de ses plus grands titres, “Earth song” et “They Don't Care About Us”. Aux côtés de ses grandes stars de l’industrie musicale, une autre artiste prénommée Gala Rizzatto se démarque avec sa chanson intitulée “Freed from Desire” qui fait danser le monde entier.
Près de 30 ans après sa sortie, l’engouement autour de ce titre est toujours présent. La preuve ? Lors des rencontres sportives comme dans les matchs de foot, il n’est pas rare que les spectateurs le scandent dans les tribunes. Ce fut notamment le cas durant l’Euro 2016. Aussi, lors la coupe du monde 2018, la chanson résonnaient régulièrement dans les vestiaires des Bleus après chaque victoire.
Ainsi, beaucoup pensent certainement que le titre “Freed from Desire” apporte énormément à son interprète. Que nenni ! En effet, derrière le succès de ce tube planétaire se cache la triste histoire d’une femme qui n’a jamais pu goûter allègrement aux fruits de son dur labeur. “On imagine que je vis sous les cocotiers, aux Bahamas, et que je sirote un cocktail tous les jours sur la plage, en comptant mes millions. Eh bien non !”, a notamment affirmé la principale concernée lors d’une interview accordée à Paris Match.
Et d’ajouter :
“Je n'ai pas de quoi m'acheter un appartement. Je vis comme une nomade. Au cours des six dernières semaines, j'ai changé quatre fois d'adresse.”
Pourquoi ? Eh bien, comme nous l’avons dit précédemment, Gala Rizzatto ne profite aucunement des royalties que génère encore sa chanson jusqu’à maintenant. Une situation qui la peine énormément. Comme elle l’a expliqué dans les colonnes de Paris Match, la chanteuse s’est fait déposséder de ses droits d’auteur par son producteur de l’époque, un certain Max Moroldo. Selon ses dires, elle a signé “un contrat outrageusement injuste”.
“Tout était flou, les droits d'auteur extrêmement bas. Et il a fait ce qu'il voulait. Selon lui, j'étais difficile, j'aurais refusé beaucoup de choses, mais c'est faux : il ne m'a même pas demandé mon accord. J'étais payée comme il l'entendait. Et j'ai aussi découvert ma signature sur des contrats dont je n'ai aucun souvenir. Je n’étais pas stupide, j’étais ignorante”, a-t-elle poursuivi.
Tombée dans le piège, Gala Rizzato fait par la suite la rencontre, Steve Fargnoli, manager de Prince, qui décide de lui venir en aide. “Fatiguée” par ce combat qui dure depuis plusieurs années, la chanteuse âgée de 49 ans ne pense cependant pas baisser les bras. Notons par ailleurs qu’elle a déjà gagné une petite victoire.
Effectivement, Gala Rizzato a dorénavant le droit de réenregistrer sa chanson emblématique et perçoit de revenus liée à son exploitation.

PARIS, FRANCE - 10 AOÛT : Gala interprète Freed From Desire avant le match de la médaille d'or féminine lors des Jeux Olympiques Paris 2024 au Parc des Princes le 10 août 2024 à Paris, France. (Photo par Brad Smith/ISI/Getty Images)
Rappelons qu’en aout 2024, lors de la finale de l’olympique de football, elle l’a interprété au Parc des Princes. D’après l’artiste, le public a redonné vie à sa chanson. “J’ai toujours cru à la force de son message. Pour moi, ce n’est que justice”, a-t-elle confié. Espérons qu'à l'avenir, elle pourra en profiter pleinement.