Affaire Lucas Tronche : 3 ans après sa disparition, ses parents prennent la parole

Trois ans après la disparition de Lucas, ses parents témoignent sur France Bleu.

Trois ans après la disparition de Lucas Tronche, ses parents ont choisi France Bleu pour évoquer leur vie sans leur fils. Trois ans d'attente entre espoir et inquiétudes.

Comme rapporté par le site internet de la station de radio France Bleu, voilà maintenant 3 ans que le jeune Lucas Tronche a disparu. L'adolescent a disparu le 18 mars 2015.

Alors âgé de 15 ans, Lucas quitte son domicile de Bagnols-sur-Cèze, ville du Gard, pour se rendre à la piscine de Laudun l'Ardoise pour son cours de natation. Il n'y arrivera jamais, et ne donnera plus signe de vie après cela.

Ce week-end, cela faisait donc 3 années que Lucas avait disparu. Pour l'occasion, une mosaïque humaine avait été organisée pour lui rendre hommage dans sa ville natale.

Lundi, ses parents ont également choisi de prendre la parole à l'antenne de France Bleu. Ils ont même accueilli l'équipe chez eux, leur ont fait découvrir la chambre de Lucas, son quotidien, toujours dans l'attente de nouvelles informations et de nouvelles pistes.

"Nous on ressent cette douleur, ce manque, tous les jours, on à l'impression quand on part en vacances de fuir la réalité mais la réalité nous rattrape."

Cela fait 3 ans que la vie de cette famille a été chamboulée. A présent, la chambre de Lucas est occupée par son frère, Arthur, mais la décoration reste figée. Les affaires de Lucas n'ont pas bougé.

VOICI CI-DESSOUS LE TÉMOIGNAGE AUDIO DES PARENTS DE LUCAS

https://www.francebleu.fr/player/export/reecouter/extrait?content=0235877a-9306-4c5a-b38b-6b3b266e6b57

Eric et Nathalie, les parents, ne veulent rien toucher, rien changer, sans pour autant faire de cette pièce un sanctuaire.

"Il est présent, il y a toujours écrit Lucas sur la porte, après je tombe sur certaines choses, je tombe sur son cartable je tombe en pleurs en me disant que c'est trop dur que je laisse tout là"

Sa maman doit toujours faire face à une chose extrêmement compliquée : imaginer ce que serait la vie si son fils était toujours là.

"J'essaye de pas le faire, de pas imaginer ce qu'il ferait comme études secondaires, parfois je pense à lui et je me dis aller je pense à autre chose parce qu'autrement on se laisse submerger et on va sombrer alors qu'il faut tenir quoi"