Attentat de Trèbes : Les derniers mots d'Arnaud Beltrame à quelques secondes de sa mort ont été révélés
Attentat de Trèbes : les derniers mots d'Arnaud Beltrame.
Arnaud Beltrame est resté près de trois heures dans le Super U de Trèbes, enfermé avec le terroriste, le 24 mars 2018. Mais que s'est-il passé à l'intérieur pendant tout ce temps ?
Comme rapporté par le site internet du magazine Closer, au moment où Arnaud Beltrame est entré dans le Super U de Trèbes, il était seul et sans armes. Le gendarme avait ce jour-là choisi de prendre la place du dernier otage retenu par le terroriste.
C'est alors qu'un impressionnant mouvement de la part des forces de l'ordre a eu lieu à l'extérieur, mobilisant toutes les catégories : CRS, gendarmes locaux, GIGN, BRI, Raid. Un hélicoptère rempli d'hommes du siège du GIGN était même en route pour rejoindre toutes les unités déjà présentes sur place.
Au même moment, Arnaud Beltrame se trouve dans le Super U, ayant bien pris garde à garder son téléphone portable sur lui, permettant ainsi aux équipes présentes à l'extérieur d'entendre ce qu'il se passait.
C'est alors que débuteront trois longues heures de négociations pendant lesquelles le gendarme héroïque tentera, en vain, de raisonner le terroriste.
Grâce au téléphone portable, les hommes de l'antenne locale du GIGN ont pu entendre des bribes de la conversation qui a eu lieu entre l'assaillant et Arnaud Beltrame. Malheureusement, la qualité du son est très mauvaise, et ils ne comprendront pas tout ce qui sera dit.
C'est à 14h20 que les choses prennent un tournant dramatique et que tout bascule. A ce moment-là, Arnaud Beltrame se jette sur le terroriste afin de tenter de le désarmer, mais ce dernier résiste.
Commence alors une lutte au corps à corps durant laquelle le gendarme garde les idées claires et ne perd pas de temps. Parfaitement conscient que ce moment est décisif, et que c'est maintenant ou jamais que quelqu'un doit venir à son aide, il se met soudain à crier "Assaut ! Assaut !", afin d'indiquer aux forces du GIGN qu'ils doivent intervenir sur le champ.
De façon tragique, ces deux simples mots seront les derniers que les personnes présentes sur place entendront de la part de celui qui est devenu le héros de cet attentat de Trèbes.