Le prêtre qui a giflé un enfant lors d'un baptême a été retrouvé et suspendu

Il ne pourra plus célébrer les mariages et baptêmes jusqu'à nouvel ordre.

La vidéo fait le tour d'internet et n'en finit pas de faire réagir violemment les internautes. En Ile de France, un prêtre a giflé un bébé alors qu'il devait le baptiser dans son église.

Au début de la vidéo, les parents du bébé le portent pendant qu'il pleure, et que le curé tente, en vain, de le réconforter. Haussant le ton progressivement, il devient de plus en plus sévère, à la limite de l'agressivité.

Après quelques instants, le prêtre perd patience et met une violente gifle au petit, qui, naturellement, hurle de plus belle. Les personnes présentes sur les lieux sont visiblement choquées et rappellent à l'homme d'Eglise qu'il n'a pas le droit et ne peut pas frapper un enfant de la sorte, et impunément.

Cet acte de violence a révolté et beaucoup fait réagir les internautes. Contactée par Le HuffPost, l'Église de France s'est dite au courant et a mis en oeuvre de retrouver le prêtre en question.

Les diocèses que Le HuffPost a contactés ont eu des réactions très différentes et variées. Si certains parlent de "fake news", ne voulant pas croire à un tel agissement ou préférant que les médias s'intéressent à d'autres sujets, d'autres ont immédiatement condamné le geste du prêtre, le jugeant inadmissible et archaïque.

Les parents du petit garçon ont porté plainte contre le prêtre et ont également souhaité que la vidéo soit supprimée. En effet, ils reçoivent maintenant des menaces de la part de personnes les accusant d'avoir monté cette histoire de toute pièce, refusant de croire qu'une telle chose puisse se produire dans une église.

Et pourtant, tout cela est bien arrivé. Car le fameux prêtre a été retrouvé. Selon les informations de LCI, le diocèse concerné a décidé d'appliquer des sanctions à l'égard de ce prêtre de 89 ans. Le diocèse indique que l'évêque a "pris des mesures conservatoires contre le prêtre."

"Il est suspendu de la célébration des baptêmes et des mariages. Par ailleurs, dans la collégiale où il exerce, il ne pourra célébrer la messe que sur demande expresse de son curé"