The Times : le gouvernement britannique a répété la mort de la reine

Il va sans dire que la reine Elisabeth II, la monarque constitutionnelle du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord ainsi que de quinze autres États souverains, ne va pas vivre éternellement.

Voilà pourquoi les ministres britanniques se sont réunis ce jeudi 28 juin, dans le plus grand secret, pour réaliser une opération dont le nom de code est "Castle Dove" ("la colombe du château").

Lors d’une réunion secrète, présidée par un membre du cabinet de la Première ministre Theresa May, et le ministre de l'Intérieur, Sajid Javid, le gouvernement du peuple anglais s’est préparé a l'éventuelle disparition de la reine Elisabeth II.

La répétition de la marche à suivre après la mort de la reine âgée de 92 ans s’est déroulée pour la première fois ce jeudi 28 juin, comme le révèle The Times.

La reine d’Anglettere est à la tête de ce pays de l’Outre-Manche depuis plus d’un demi-siècle. Depuis son accession au trône en 1952, le monarque a vu 13 premiers ministres servir la Grande-Bretagne et autant de présidents américains gouverner les Etats-Unis.

Le 21 avril 2018 elle a fêté ses 92 ans. La semaine dernière, il a été annonce qu’Elisabeth II souffrante, ne pourrait pas assister à la messe à la cathédrale Saint Paul.

Ce lundi 1 juillet, le quotidien britannique The Times a parlé de la réunion qui s’est focalisée sur le jour d’après la disparition de la monarque. A l’issue de cette réunion on a appris qu'au lendemain de la mort d’Elisabeth II, 10 jours de deuil national seraient décrétés.

Cette réunion secrète du gouvernement britannique a été également consacrée au choix du moment où le Premier ministre s'exprimerait au peuple britannique pour parler de la disparition de la Queen.

Un membre du cabinet du 10 Downing Street a indiqué que les préparatifs s’étaient accélérés en raison de l’âge d’Elisabeth II mais ne sont pas liés aux quelques signes de faiblesse qu’elle présente, dont cette annulation de sa présence au service religieux, qu’elle honorait souvent par sa présence.