Des souvenirs heureux sur Alexia Daval : "Une fille souriante, qui n'hésitait pas à venir en aide à ses parents"
Alexia Daval, le temps du bonheur
Une habitante de Gray a récemment témoigné pour partager les souvenirs qu'elle a d'Alexia Daval. Ce dont elle se souvient le plus, c'est de la complicité qui l'unissait à sa mère et sa soeur. "C’était quelqu’un qui ne faisait jamais rien sans sa maman"
Selon elle, les parents d'Alexia étaient également très attentionnés envers elle. "C’étaient des parents qui ne vivaient que pour leurs filles. Leur maman faisait tout pour elles. Elle les emmenait le samedi faire les magasins, elle leur achetait des vêtements. Elle les a toujours beaucoup gâtées. Je n’ai que des bons souvenirs."
Avant de quitter la ville, elle avait pu être témoin de l'amour d'Alexia et Jonathann "Ils venaient boire leur petit chocolat."
Elle se souvient de cette jeune fille gentille, souriante, qui n’hésitait pas à venir aider ses parents tous les week-ends. « Elle était affable avec les clients », et, à l’inverse de Jonathann, elle ne semblait pas du tout timide.
En ce qui concerne Jonathann Daval en revanche, elle parle d'un garçon extrêmement secret. "Je n’avais jamais entendu parler de sa famille jusqu’à maintenant. Jamais ! Je ne savais même pas que sa mère habitait à Gray, pour vous dire ! Je n’ai jamais entendu parler de ses parents, ni de sa mère, ni de quoi que ce soit. Ni de son père qui est décédé […] ni de ses frères. Rien. "
Le couple s'est installé ensemble alors qu'ils n'avaient que 15 ans.
La famille d'Alexia a tout de suite accueilli Jonathann à bras ouverts, et organisaient énormément de grands repas de famille. Tradition qu'Alexia aura à coeur de continuer, en organisant elle-même les siens. C’est d’ailleurs après un dîner familial chez ses parents que le drame a éclaté.
Face à ce drame, cette habitante se dit indignée et dans l'incompréhension. Elle ne comprend pas comment il en est arrivé là, mais également comment il a pu trahir et mentir à une famille qui lui a ouverte sa porte depuis son adolescence.
Comment ce gentil garçon, ce genre idéal, ce mari effondré, a pu, non seulement tuer, mais mentir à tous pendant trois mois ? C'est aussi ce que se demande un ami d'enfance de Jonathann, qui n'arrive toujours pas à croire qu'il ait pu commettre ces atrocités.
"Quand on était petit, on ne s’est jamais battu ensemble. Il était déjà timide par rapport à nous, il ne se mêlait pas trop des conversations. Quand il intervenait, il disait un mot ou deux et c’est tout."
"C’était le grand frère ! On avait quand même de l’admiration pour lui." Après un silence, il conclut : "C’était le grand frère, celui qui avait un chouette scooter."