Brigitte Bardot, amincie et avec des béquilles, est apparue à l'Elysée, mais a été seulement accueillie par Brigitte Macron
A 11 heures ce 24 juillet, Emmanuel Macron a reçu Brigitte Bardot à l'Elysée, afin de la recevoir en entretien.
En plein milieu de l'affaire Benalla, ce sont les seules rencontre que le président continue d'avoir, étant donné que ce sont celles pour lesquelles il n'a pas besoin de sortir du Palais présidentiel.
C'est Brigitte Macron qui a été accueillir l'ancienne actrice, et qui l'a raccompagnée. Cette fois ci, Emmanuel Macron n'est pas sorti pour le faire, ce qui a de ce fait privé les photographes d'une potentielle séance photos où on aurait pu voir le président et Brigitte Bardot se serrer la main.
Brigitte Macron quant à elle n'a pas pris le temps de prendre la pose pour les paparazzi présents dehors. Ces derniers n'ont pas été autorisés à entrer dans la cour de l'Elysée.
La seule photo officielle de cet entretien entre Emmanuel Macron et Brigitte Bardot a été publié sur Facebook, sur la page officielle de la fondation de l'actrice.
On y voit cette dernière assise dans un salon en face du couple présidentiel qui est situé sur un canapé. Tous les trois sont en train de discuter pendant que le chien d'Emmanuel Macron, Nemo, se fait caresser par Brigitte Bardot.
Cette dernière s'est rendue à l'Elysée justement en tant que présidente de la Fondation Brigitte Bardot. L'entretien avait pour vut de parler des "aspects de la condition animale en France", d'après ce que la fondation a affirmé dans un communiqué de presse.
En mai dernier, Brigitte Bardot avait déjà discuté de ses inquiétudes avec le président par le biais d'une lettre dans laquelle elle parlait de son "écœurement" après le débat et le refus des députés d'imposer une vidéosurveillance dans les abattoirs.
Cette fois-ci, l'actrice a déclaré qu’elle ne voulait pas seulement d’une France championne du monde de football mais qu’elle souhaite que le pays devienne champion du monde de la condition animale. Les promesses du président ont été abordées, comme l’interdiction de la vente d’œufs de poules élevées en cage. Ils ont également parlé des poussins broyés vivants ou gazés, ainsi que de l'hippophagie et l’abattage rituel.
Sur ce point, la Fondation Bardot demande à ce que les animaux soient étourdis ou insensibilisés au moment de leur mise à mort. Le président a répondu qu'il était prêt à rencontrer des représentants religieux "pour voir de quelle façon les choses peuvent évoluer". En effet, comme l'a rappelé Brigitte Bardot au président, alors que les choses évoluent pour les animaux dans les autres pays d'Europe, la France stagne dans ce domaine.
Le président de l'ONG a assisté à cette rencontre avec le président de la république "Il a compris que c’était un vrai sujet, qu’il y a une attente sociétale et qu’il faut qu’il montre un engagement de son côté", a t-il déclaré.