
La mère d'une petite fille de quatre ans tuée par son grand-frère: "J'ai pardonné à mon fils"
La confession déchirante d'une mère qui a perdu sa fille aux mains de son fils: "J'ai pardonné à mon fils d'avoir tué ma fille de 4 ans”.
D'après les informations rapporté par Closer, le nom de cette mère est Charity et elle s'est fait une peromesse quand elle a découvert le corps ensanglanté de sa fille qui n'était âgée que de quatre ans et qui a été poignardée à dix-sept reprises par son fils. Elle s'est promis de ne pas se laisser consumer par la haine.
C'est le 4 février 2007 que le monde de Charity s'est effondré, une date qui est gravée à jamais dans sa mémoire. Les images de cette soirée tragique la hantent et elle peut les revoir avec une précision déconcertante en fermant simplement les yeux. Un documentaire intitulé The Family I Had est revenu sur les sinistres événements qui ont secoué sa petite famille.
Aujourd'hui âgée de 43 ans, sa chevelure brune coupée très court, la mère a accepté de revenir sur ces événements douloureux et de raconter son histoire face à une caméra.
Elle commence par raconter comment elle a appris la terrible nouvelle, celle que tous les parents redoutent d'entendre un jour: "C'était le soir du dimanche 4 février 2007. Le Super Bowl, la finale du Championnat de football américain venait de se terminer. Trois policiers sont entrés dans le Buffalo Wild Wings d'Abilene où je travaillais et ont demandé à me parler. Ils m'ont fait asseoir, avant de m'expliquer que ma fille avait été tuée. Je me suis évanouie. Ils ne m'ont dit comment elle était morte que lorsque je suis revenue à moi. Paris, mon fils de 13 ans, l'avait assassinée," raconte-t-elle avec beaucoup d'émotion comme on peut le comprendre.
Il avait suffit de quelques instants à Charity pour que sa vie soit totalement détruite. Sa fille de quatre ans avait perdu la vie et son fils, qui l'avait assassinée, allait être incarcéré. Mais malheureusement pour cette mère de famille, ce n'était pas la première fois qu'elle vivait un événement aussi difficile et traumatisant.
En effet, au cours de l'été 1981, alors qu'elle n'était âgée que de 6 ans, un inconnu a asassiné son père dans sa maison d'Atlanta, en Géorgie. Et sa mère avait été accusée d'avoir payé un tueur à gages pour se débarasser son mari dont elle vivait séparée. Elle avait cependant finit par être innocentée à l'issue de l'enquête qui avait été ouverte.
Durant son adolescence, Charity s'est tournée vers la drogue et a connu de nombreux problèmes de comportement: "À 17 ans, j'étais déjà accro à l'héroïne. Je n'arrivais pas à décrocher. Alors, je me suis posé un ultimatum. Je me suis donné trois mois avant de me suicider par overdose." Un événement devait tout changer. "Je suis tombée enceinte. Paris est né en octobre 1993, c'était un bébé magnifique. Et il me sauvait la vie."
Cependant, Charity a finit par se séparer père de Paris alors que celui-ci n'avait que 16 mois et elle a dû faire de son mieux pour élever son fils en tant que mère célibataire: "J'ai fait des petits boulots pour subvenir à nos besoins, tout en poursuivant mes études à l'université. Ma mère gardait Paris quand j'avais besoin d'une nounou. Quelques années plus tard, j'ai rencontré un homme. Je suis tombée à nouveau enceinte. Quand j'ai pris Ella pour la première fois dans mes bras, je me suis sentie envahie par un sentiment d'amour intense pour ma petite fille."
Mais malheureusement, les anciens démons de Charity finissent par la rattraper et ses mauvais penchants reprennent le dessus malgré tout l'amour qu'elle portait à ses enfants.
"Lorsque j'ai rechuté et ait recommencé à prendre de la cocaïne sur une période de six mois, Paris n'avait que 11 ans. C'était un enfant incroyablement intelligent. Il adorait sa petite sœur. Il n'a jamais montré de tendances violentes. Jusqu'au jour de 2007 où il a déchaîné l'enfer. Ce 4 février, vers 16 h 30, au moment de partir au travail, Ella qui prenait son bain sous la surveillance d'une baby-sitter m'a réclamé un bisou. Je l'ai embrassée. C'est le dernier souvenir que j'ai d'elle. Quelques instants plus tôt, j'avais eu une altercation avec Paris qui avait dépensé tout son argent de poche, mais la dispute ne me paraissait pas grave. Aux environs de 22 heures, Paris a réussi à convaincre la baby-sitter qu'elle pouvait rentrer chez elle. Après son départ, il est allé chercher un couteau dans la cuisine et a poignardé Ella à dix-sept reprises. Il a appelé le 911 lui-même. Lorsque je suis rentrée, notre maison était cernée par les voitures de police. J'ai dû attendre à l'extérieur, en grelottant, que les enquêteurs terminent leurs investigations. Le jour se levait à peine lorsqu'ils ont sorti Ella dans une housse noire, zippée jusqu'au menton. Je l'ai vue. Du sang sortait de sa bouche. Je lui ai juré que quelque chose de positif sortirait de cette horrible histoire. Que je ferais ça en sa mémoire."
Et la mère de famille a réussit à tenir sa promesse. Mais il lui a fallut faire de gros efforts et commencer par comprendre pourquoi son fils avait décidé de faire une chosse aussi horrible: "Après son arrestation, Paris avait d'abord déclaré avoir eu une hallucination, mais il a ensuite avoué qu'il avait poignardé sa petite sœur pour se venger de moi. Il ne m'avait pas pardonné d'être retombée dans la drogue."
En effet, le jeune garçon avait été traumatisé par la rechute de sa mère et il avait voulu la lui faire payer: "Son intention, au départ, était d'attendre mon retour pour me tuer moi aussi. Mais il s'est dit qu'il préférait que je souffre durant le restant de mes jours, plutôt que j'agonise pendant quinze minutes."
Le jeune homme a été condamné à passer les quarante prochaines années derrière les barreaux pour le meurtre prémédité de sa petite soeur: "Comme un requin, Paris est un prédateur. C'est sa nature. Ce n'est qu'après avoir compris ça que j'ai pu lui pardonner. A quoi me servirait de passer toute ma vie à le haïr ? C'est pour cela que je lui rends visite tous les deux ou trois mois."
En 2011, Charity a fait en sorte de tenir la promesse faite à sa fille et elle a crée la fondation ELLA, un organisme qui vient en aide aux personnes souffrants de traumatismes semblables au sien. Elle se déplace dans les écoles et les prisons afin de partager son message d'amour et d'espoir.
En juin 2013, elle est devenue mère pour la troisième fois en mettant au monde un petit garçon qu'elle a décidé de nommer Phoenix: "Son prénom symbolise un nouveau départ. Je vivais avec les morts, et ce bébé m'a ramenée du côté des vivants. Paris écrit des lettres à Phoenix. Il souhaite que je les lui donne quand il aura 12 ou 13 ans. Mais je ne crois pas que je vais laisser celui qui a tué ma fille s'adresser à mon fils."