Les blessures profondes de Patrick Sébastien: quand son fils est mort tragiquement en laissant une fille enceinte
Patrick Sébastien, animateur et présentateur du Plus Grand Cabaret du Monde qui parait toujours de bonne humeur, porte une très grosse cicatrice de la mort de son fils, Sébastien. Il a donné une interview à fleur de peau à Gala. Un extrait de ses déclarations touchantes.
Patrick Sébastien est d’habitude très discret sur sa vie privée, mais a décidé de dévoilé à Gala des morceaux de son passé, en notant les raisons qui l’ont poussé et aide à mettre un terme à l’alcoolisme.
Il confie : « J’ai été alcoolique des années avant de m’arrêter le jour de la mort de mon fils, en 1991. J’ai connu le deuil, les chagrins d’amour, les injures, la maladie… Tout. Pour autant, je n’ai jamais voulu consulter de psy. Je préfère enfouir. Tenir mes culpabilités, le passé, mes bêtises et les critiques à distance. Ma seule psy, c’est l’écriture. »
Il continue son témoignage très émouvant en affirmant un peu plus loin: « Je relativise : j’ai soixante piges, je ne me suis pas économisé et j’ai des analyses à peu près correctes… Si tout s’arrêtait demain matin, j’aurais tenu soixante ans comme ça, sans rien d’artificiel. Ça pourrait être pire ».
Patrick Sébastien livre ses côtés sombres
Selon lui la douleur persiste malgré les années qui passent. "L’histoire est dégueulasse. Mon fils a eu un accident de moto. Le lendemain de sa mort, j’ouvre le journal et lis : "L’accident n’en est peut-être pas un, car il n’y a pas de traces de freins, pas d’autopsie", raconte Patrick Sébastien qui continue pour dire que les gendarmes avaient confirmé que le journaliste a tout inventé.
"J’ai eu envie de tuer ce mec", admet Patrick Sébastien qui a finalement choisi de se protéger. "J’ai préféré m’inventer une armure. Quand tu arrives à l’enfiler après un truc pareil, tu peux résister à tout".
Le lendemain du drame, Patrick Sébastien a reçu d’une dame, croisée dans un ascenseur un "ça m’est arrivé aussi, ne vous inquiétez pas, on s’habitue… " en guise de consolation. Aujourd'hui le père éploré affirme que "Elle avait raison. On s’habitue, on vit avec cette cicatrice qu’on garde en soi. J’ai eu une compensation formidable : avant de se tuer en moto, mon fils avait mis une fille enceinte. J’ai donc eu une petite-fille qui a 26 ans aujourd’hui. Elle est avec moi tout le temps. C’est ma régisseuse, mon amie, le prolongement de mon fils."
Patrick Sébastien confirme qu’il parle tout le temps de son fils encore après vingt-six ans bien qu’il le tient à distance "pour tenir ". "Il y a toujours quelqu’un qui souffre plus que toi, alors je ne me plains pas. En France, nous sommes les champions du monde du gémissement." raconte –t-il à Faustine Bollaert.
Désormais assagi, il coule des jours tranquilles avec sa femme Nathalie dans sa demeure du Lot.