Le moment où Régine a dévoilé sa culpabilité envers son fils unique Lionel qui est mort tragiquement
Régine, La reine de la nuit dont la vie se partageait entre ses clubs et ses amis, fait part de la culpabilité qu’elle éprouve à l’égard de Lionel, son fils qui avait besoin d’exclusivité, depuis la disparition de ce dernier.
Dans une entrevue accordée à Gala, en janvier 2014, la chanteuse Régine est revenue sur la mort de son fils Lionel avec beaucoup de pudeur. Elle a expliqué qu'elle a été "malheureuse avec dignité".
La star révèle beaucoup sur sa vie. La fête était son style de vie. Même en plein milieu de la deuxième guerre mondiale, elle ne laissait pas le chagrin et la tristesse l’emporter. En témoigne sa piste de danse improvisée durant la guerre.
"Je n'ai jamais perdu ma bonne humeur. Je faisais les quatre cents coups, malgré le couvre-feu, malgré le danger. Pendant l'exode, j'ai improvisé une piste de danse" autour d'un arbre, raconte-t-elle.
« On ne se rend compte de la valeur des choses que lorsqu’on les perd », assure le vieil adage. Et Régine est bien placée pour nous expliquer quelques leçons de vie tirées de ce dicton.
La reine de la nuit, qui avait dans son entourage des noms de célébrités tels que Serge Gainsbourg, Karl Lagerfeld, Sharon Stone ou Andy Warhol, a subi un chambardement dans son monde en 2006, lors du décès de son fils unique, Lionel à 58 ans, après avoir succombé à un cancer.
Son fils est son « grand drame »
Lionel était très cultivé. Et l’une de ses créations remarquables a été l’édition française du magazine Rolling Stone en 1988. Il a également dirigé le magazine Challenges.
« Mon grand drame, c’est mon fils. Je pense beaucoup à lui, à sa disparition, reconnaît dans Gala la célèbre rousse, star des nuits parisiennes. Je l’adorais. »
Leur relation n’a pas toutefois toujours été simple. « Notre relation était très difficile car il était exclusif, jaloux de la nuit, assure-t-elle. J’appartenais à tout le monde. Je n’ai pas compris son besoin d’amour et je m’en veux. Il ne supportait pas d’être “le fils de”, comme beaucoup. Il voulait que je sois une vraie mère. Je ne l’ai pas été. Lionel était brillant, solide, un personnage formidable », a-t-elle ajouté.
Source: Wikimedia Commons
Lorsque Lionel est décédé, laissant orpheline sa fille Daphné, alors âgée de 18 ans, dont la maman, Telsche Boorman, fille du réalisateur anglais John Boorman, est morte alors qu’elle n’avait que sept ans.
Depuis, Daphné est le chouchou de Régine, 84 ans. « Ma petite-fille, c’est un vrai bonheur. J’ai compris la leçon. Avec elle, je ne reproduis pas les mêmes erreurs. » Elle est ce qui lui reste de plus précieux car Régine n’a pas d’autres enfants. Et elle espere que Daphnee lui donnera des petits enfants pour lui refaire une jeunesse.