
74 ans, elle a déjà choisi la date de son décès
C’est une histoire particulièrement étonnante que le magazine Konbini News a partagée le samedi 25 août dernier. Il s’agit d’une femme en excellente santé qui a choisi, elle-même, la date de sa mort.
Ce samedi 25 août, le magazine Konbini News a partagé sur Twitter une histoire étonnante. C’est celle d’une femme française appelée Jacqueline Jencquel, âgée de 74 ans et qui a choisi de se donner à la mort.
UNE FEMME EN EXCELLENTE SANTÉ QUI A DÉCIDÉ DE METTRE FIN À SA VIE
«Jacqueline Jencquel a 74 ans. Elle est heureuse et ne souffre d’aucune maladie incurable».
C’est ainsi que Konbini News commence cette publication hors du commun. En effet, en plus d’être heureuse dans sa vie, cette femme n’a aucun problème lié à sa santé.
«Pourtant, elle a décidé de mourir en janvier 2020»,
poursuit Konbini News ensuite. Décidément, Jacqueline Jencquel ne tourne pas rond dans sa tête ou passe probablement des moments difficiles. Pourtant, elle est bien décidée à recourir au suicide assisté. De plus, elle avance des mobiles plutôt convaincants.
«J'AI FAIT TOUT CE QUE J'AI VOULU FAIRE»
«Je me suis battue pour avoir la vie que j'ai. Je me suis battue pour l'IVG, maintenant je me bats pour l'IVV, j'appelle ça comme ça, l'interruption volontaire de vieillesse»,
confie Jacqueline Jencquel a Konbini News. Et quand le journaliste lui demande
«pourquoi?»,
elle avance une raison plutôt étonnante.
«J'ai fait tout ce que j'ai voulu faire, c'est pour ça que je vous dis que maintenant, bon, maintenant quoi? C'est du rab»,
répond-elle.
Mais bon, quand elle s’explique plus clairement, on comprend qu’elle n’a pas tout à fait tort.
«Quand on est vieux, on n'est jamais en pleine forme. Jamais. On est plus ou moins bien, mais on a des trucs. On a ce que l'on appelle les polypathologies de la vieillesse. Moi, par exemple, j'ai trois vertèbres qui sont fracturées à cause de l'ostéoporose»,
s’explique-t-elle.
Visiblement, la dame a peur de la vieillesse. Elle poursuit en disant:
«Je crois que, mes enfants, ils souffriraient beaucoup plus de voir une maman malade dans un plumard dont il faudrait qu'ils s'occupent.
Je crois que ce que je laisserai à mes enfants au contraire, c'est l'image d'une femme libre, déterminée, qui n'a pas peur».
Visiblement, Jacqueline Jencquel a des mobiles solides et ne renoncera pas à son suicide assisté qui devrait se tenir en janvier 2020 en Suisse. Contrairement à la France, cette pratique est tout à fait légale en Suisse.