Ce mari quitte sa femme après une liaison avec sa secrétaire beaucoup plus jeune
A l’heure où le gouvernement a présenté son plan de lutte contre la pauvreté, cette famille a dû se résoudre à dormir dans leur voiture.
Expulsés de leur logement à Livry-Gargan (Seine-Saint-Denis), Sarah, son mari et leur petite fille de 18 mois vivent une situation intenable depuis deux mois, écrit Le Parisien.
En juillet, il ont quitté leur logement qu’il louait depuis deux ans dans le 93. Le propriétaire a décidé de mener des travaux de rénovation, et n’a pas renouvelé le bail de cette famille.
Prévenus au dernier moment, ils ont été obligés de quitter leur logement sans avoir trouvé un autre et depuis ils dorment dans leur voiture. Car en plus ils n’ont pas de famille, ni d’amis.
«Je m’allonge sur la banquette arrière, mon mari utilise le siège conducteur pour dormir. Ma fille a son siège bébé»,
raconte la jeune femme de 29 ans qui s’inquiète à l’approche de l’hiver.
«En ce moment, il fait chaud donc ça va mais si la situation ne se règle pas rapidement, je crains les basses températures»,
ajoute-t-elle. En plus, depuis qu’elle habite dans son véhicule, ses crises d’asthme se sont accentuées.
Source : Wikimedia
Sarah et son mari ont des revenus (Sarah gagne 1 200 € par mois tandis que son mari touche le chômage à hauteur de 1 000 €.) suffisants pour accéder au logement social:
«On ne demande pas de l’argent car on peut payer un loyer.»
Mais même en ayant un enfant en bas âge leur cas ne sera pas prioritaire.
Grâce à la plate-forme «Wanted community», première communauté d’entraide et de solidarité sur Facebook, la famille a reçu l’aide de particuliers prêts à les héberger quelques jours.
« Nous avons pu prendre une douche chez des gens bienveillants mais cela reste assez gênant »,
déclare-t-elle.
Mais Sarah ne baisse pas les bras. Cette habitante d’Orly prévoit d’écrire une lettre au préfet du Val-de-Marne ainsi qu'au président de la République.
«On réclame seulement un logement décent surtout pour le bien de notre fille».