Michel Drucker donne une réponse poignante à l'hommage national rendu à sa mort
Interviewé par TV Magazine, Michel Drucker a donné une réponse pleine d'humour a la question concernant un hommage national à sa mort.
Invité ce jeudi dans le Buzz TV de TV Magazine pour promouvoir son dernier livre Il faut du temps pour rester jeune (aux éditions Robert Laffont), Michel Drucker a évoqué ses critiques à l’égard du présentateur des journaux du week-end.
Selon les déclarations de l'animateur, il serait prêt à enterrer la hache de guerre entre lui et Laurent Delahousse.
«Le meilleur moment de la fâcherie, c’est la réconciliation. On va bien se croiser un jour» a déclaré l’animateur de France 2 tout en précisant que lui et le présentateur des JT du week-end de la Deux ne s'étaient pas croisés depuis qu’il l’avait vivement critiqué dans les colonnes du Parisien en juillet dernier.
A rappeler que si Michel Drucker en veut à Laurent Delahousse c’est parce qu’à la rentrée dernière, son Vivement Dimanche était raccourci pour laisser place à 19h, le dimanche, à l’émission du dernier qui n’a finalement pas rencontré son public.
Un hommage national ou populaire a sa mort?
Début octobre, Charles Aznavour, le chanteur du siècle, d'origine arménienne et ami de Michel Drucker, est décédé et a eu un hommage national, organisé aux Invalides à Paris, en présence du chef de l'État et ses prédécesseurs, ainsi que du président et du Premier ministre arméniens.
Interviewé par TV Magazine pour savoir s'il voudrait à son tour recevoir un hommage grandiose comme l'ont reçu ses amis disparus, Michel Drucker a répondu en utilisant plein d'humour.
« Je ne sais pas. Je n'imagine pas. Ou alors avec des chiens et des cyclistes ! Ce ne seraient pas des motards (présents pour Johnny Hallyday, NDLR) mais des cyclistes et des mamies avec des chiens » dit l'animateur.
« Je préfère ne pas y penser, dire que ce sera dans la plus stricte intimité, je n'en sais rien. Mais ce serait grotesque d'avoir un hommage national. Je ne suis pas un grand Français comme l'ont été Simone Veil ou Jean d'Ormesson, ou Aznavour. Je suis un homme qui a fait de la télévision, mais la télévision ne fabrique pas les stars. Il y a des fausses stars à la télé », continue, plus sérieusement, le septuagénaire qui a avoué avoir une fois recours à la chirurgie esthétique, le 11 septembre dernier au magazine Paris Match.