Jonathann sera libéré? «Déçue», la mère d'Alexia Daval réagit durement
Il s'agissait du premier face à face entre les deux parties depuis fin janvier et l'incarcération de Jonathann Daval, lors de la nouvelle demande de mise en liberté de ce dernier. Réactions de la mère d'Alexia Daval.
Après avoir vu sa première demande de remise en liberté rejetée il y a deux semaines, Jonathann Daval a réitéré mardi 30 octobre sa demande.
Le meurtrier présumé de son épouse Alexia, a émis sa requête par visio-conférence depuis la maison d'arrêt de Dijon alors que les parents de la victime étaient présents à la cour.
Isabelle Fouillot, la mère d'Alexia Daval, qui avait adressé une lettre touchante à sa fille après sa mort et qui assistait à l'audition de Jonathann Daval ce mardi matin, est ressortie frustrée des 45 minutes d'audience.
Selon elle, Jonathann Daval n'a pas changé physiquement.
"Je suis déçue. Il n'a pas eu un mot pour nous, rien du tout, alors qu'aujourd'hui on est le 30, jour où l'on a retrouvé le corps d'Alexia. Il n'a eu aucun mot, donc je ne sais pas, Alexia il ne doit plus y penser du tout là", annonce-t-elle au micro de nos confrères de chez RTL.
Elle continue en renforçant l'idée qu'Alexia est une représentante de toutes les femmes qui meurent tous les jours après avoir subi des abus de leurs maris.
"C'est juste ça l'histoire, il nous a emmenés dans des scénarios improbables, irréels", a souligné la mère de la victime.
Quant au beau-frère d'Alexia, Grégory Gay accusé du meurtre par Jonathann, il s'attend à ce que ce dernier soit maintenu en détention.
"On attend une décision qui va nous conforter et un tout petit peu nous réconforter. On n'a pas trop de doute sur ce qui va être décidé", déclare-t-il.
Jonathann Daval, mari et meurtrier présumé d'Alexia, est resté enfermé pour assister à l'examen de sa demande de remise en liberté depuis la prison de Dijon en visioconférence.
Sous sa demande, l'audience de ce mardi matin au tribunal de Besançon, en présence de la famille d'Alexia, s'est faite en visioconférence et à huis clos. La décision de la chambre d'instruction de Besançon est attendue dans l'après-midi.