L'administration de Marseille a été critiquée avant l'effondrement d'immeubles
La Mairie de Marseille, déjà beaucoup critiquée, n'arrange pas son cas, ce n'est pas non plus le cas de Jean Claude Gaudin.
Comme rapporté par Le Monde, La Mairie de Marseille, déjà beaucoup critiquée, n'arrange pas son cas, ce n'est pas non plus le cas de Jean Claude Gaudin.
Le Monde a consulté une note confidentielle de l' A R S Paca, antérieure à l'effondrement des immeubles des rues de marseille, la rue d'Aubagne tout particulièrement.
"At Least Four Dead in Collapse of Marseille Buildings" by Unknown Author via NYT https://t.co/nEXlg7eXoF pic.twitter.com/uKhrPfRxHm
— Jose Lopes (@BoscoJl65) November 6, 2018
Le service communa ld'hygiène ne sembre pas très actif, c'est le premier enseignement. En 2016, aucun arrêté d'insalubrité et six dossiers ont été transmis en 2017, neuf cette année.
Il faut se souvenir que 40 000 logements sont potentiellement indignes dans cette ville de 800 milles habitants.
Up to eight feared dead in Marseille building collapse https://t.co/fNwFKW16cH pic.twitter.com/XXI4qJZ9o5
— FRANCE 24 English (@France24_en) November 6, 2018
Si après le rendu du rapport Nicol sur l'insalubrité des logements à Marseille en 2015, la municipalité a tenu à recruter du personnel supplémentaire dédié au service d'hygiène, ceux ci ne paraissent pas assez qualifiés aux yeux de l'ARS.
"SOUS EVALUER LA GRAVITE DES DYSFONCTIONNEMENTS"
Un extrait publié par Le Monde est sans équivoque :
"Les agents du SCHS de Marseille ont tendance à sous-évaluer la gravité des dysfonctionnements qu’ils relèvent et minimisent leur impact sur la santé des occupants."
Many feared dead as body pulled from rubble of Marseille building collapse https://t.co/6kMDI45kNG pic.twitter.com/wzFpqPjhr3
— Fransa Bülteni (@bultenfransa) November 6, 2018
Les constats établis n'ont même pas donné lieu à des rapports. Les seuls constants permettent de classer ces dossiers. Par conséquences, les procédures ne pevent attendre que rarement le stade de l'arrêté préfectoral d'insalubrité.
La ville se prive donc à la fois des possibilités de contraindre les bailleurs à faire des travaux et à celle d'engager une action pénale forte.
"les populations les plus précarisées sont trop souvent maintenues dans des immeubles dangereux pour leur santé et leur sécurité. Seule une mise en œuvre forte de l’action publique pourrait mettre un frein à cette tendance", a rapporté le Monde.
Immeubles effondrés à Marseille: Un fiasco municipal, «ces gens sont morts à cause des politiciens» https://t.co/aDYmx4BMYt pic.twitter.com/3LXw0Bc9PN
— 20 Minutes (@20Minutes) November 8, 2018
Jean Claude Gaudin a pourtan tessayé de se défendre plusieurs fois : "Depuis plus de 20 ans, nous sommes porteurs avec mon équipe d’une ambition et d’une exigence fortes pour la rénovation de l’habitat ancien et indigne".