L'Institut Elabe publie les résultats d'une enquête: le nombre de soutien de gilets jaunes est élevé
Le nombre de Français qui soutiennent la mobilisation des gilets jaunes progresse de 5 points en une semaine.
Plus d’une semaine après le début du mouvement des gilets jaunes, les Français sont de plus en plus nombreux à approuver la mobilisation.
En une semaine, leur nombre a progressé de +5 points dans les sondages, soit 75% des sondés. Cette enquête a été réalisée après le discours d’Emmanuel Macron, soit mardi après-midi.
Dans les détails, ils sont 46% à soutenir le mouvement, soit +6 points, et 29% éprouvent de la sympathie. Quant aux chiffres négatifs, 17% déclarent désapprouver le mouvement, 6% sont hostiles et 8% jouent la carte de l’indifférence.
Selon ces chiffres, le mouvement des gilets jaunes est approuvé par la majorité, notamment par l’ensemble des catégories de la population.
Concrètement, auprès des cadres, l’écart d’approbation a régressé de 9 points, tandis qu’il a progressé auprès des classes moyennes (+10 points) et de la classe populaire (+8 points).
Si l’on se réfère à la zone géographique, 84% des habitants des communes rurales sont pour le mouvement, 77% dans les petites et moyennes communes, 80% dans les moyennes agglomérations et 68% dans les agglomérations parisiennes.
Dans les zones urbaines, on remarque un écart entre les habitants des centres villes (69%) et des banlieusards (77%).
LES GILETS JAUNES A LA TROISIEME PLACE
Si l’on compare le niveau d’approbation des Français concernant les diverses mobilisations qui se sont déroulées sur le territoire français: à la première place, on voit le mouvement des personnels d’EHPAD qui a obtenu l’approbation de 86% des Français. La mobilisation des retraités quant à elle enregistre 81%.
Le mouvement des gilets jaunes arrive à la 3ème place avec 75%, devançant la mobilisation contre la réforme du droit de travail et celle des cheminots (40%).
Rappelons que mardi, Emmanuel Macron a appelé les représentants des gilets jaunes à participer au débat trimestriel, qu’il a mis en place afin de suivre et réviser si besoin le tarif fiscal lié au pétrole.