Il n'y aura pas d'augmentation de 3% du Smic, malgré les paroles d'Edouard Philippe
L'augmentation de 3% du Smic annoncée par le premier ministre est un mensonge dissimulé.
Les violences de samedi dernier ont poussé le gouvernement à prendre la parole pour apaiser les tensions des français. Mardi, Edouard Philippe, le premier ministre, a déclaré que l'Etat répondrait aux attentes des citoyens.
Il a notamment déclaré : "nous constaterons une hausse de 3% du smic net au 1er janvier. Ce qui est l'une des plus importantes de ces vingt-cinq dernières années."
Ces chiffres ont surpris beaucoup de personnes étant donné que l'augmentation avait initialement été annoncée à 1,8%. "Notre politique, ce n'est pas de faire des coups de pouce au smic, notre politique c'est de faire en sorte que le travail paie"
Cependant, des paramètres dont le premier ministre n'a pas parlé sont à prendre en compte dans ce calcul. Comme la disparition des cotisations salariales et la hausse de la prime d'activité, qui a augmenté de 20€.
Cette prétendue hausse de 3% ne serait en réalité qu'une revalorisation de 1,8% à laquelle on ajoutera les gains de pouvoir d'achat des autres réformes.
Additionnellement à ces propos, le premier ministre a annoncé que des mesures seraient prise pour apaiser les esprits.
"Si les évènements de ces derniers jours ont démontré une chose, c'est que les Français ne veulent ni hausses d'impôts, ni nouvelles taxes".
Source : Youtube / Le Figaro
L'augmentation de la taxe carbone sur l'essence, le fioul et le diesel prévue pour le 1er janvier serait donc suspendue pendant 6 mois.
"Nous voulons dans ce laps de temps identifier et mettre en œuvre des mesures d'accompagnement justes et efficaces. Si nous ne les trouvons pas, nous en tirerons les conséquences."
LES MESSAGES ENVOYES PAR D'AUTRES POLITICIENS
Face à la montée en puissance de la colère du peuple, des personnalités politiques comme les présidents des Régions de France (Hervé Morin), de l’Association des départements de France (Dominique Bussereau) et de l’Association des maires de France (François Baroin) se sont associées pour envoyer un message à Emmanuel Macron pour lui dire d'écouter les Français.
Marine Le Pen s'est également adressée par caméra interposée au président lors du journal de 20h de TF1 en prenant le parti des français et en l'implorant de renoncer à sa politique fiscale.