Ce que Laeticia pourrait avoir à faire après la victoire de David et de Laura au tribunal
Ce mardi 18 décembre, le tribunal de grande instance de Paris a ordonné le gel de 37,5% des royalties des albums de Johnny Hallyday.
Cette décision arrange David Hallyday et Laura Smet, pas pas du tout la veuve du rockeur : en effet, le tribunal a ordonné le gel de 75% des royalties des albums de Johnny. Ils correspondent aux parts de David et Laura, soit 37,5% chacun.
Cette décision est vécue comme un échec pour le clan de Laeticia, puisqu'elle signifie que l'affaire est de plus en plus traitée comme relevant de la justice française, ce que son avocat tentait d'éviter.
"Ils ont obtenu 37,5%, c’est-à-dire la part qui leur reviendrait si le testament de Johnny Hallyday était considéré comme français, a indiqué Sarah-Lou Cohen, cheffe du service police-justice de BFMTV. C’est à dire, s’ils devenaient les héritiers naturels. Donc c’est évidemment une victoire pour le camp de Laura et David, ils se battent depuis un an pour faire invalider ce testament."
Cependant, la veuve peut faire ce qu'elle veut à présent de ses 62,5% des royalties, comme les transférer dans son trust.
"Le trust c’est comme un coffre-fort, une fois que le bien est rentré dedans, il est très difficile de l’en sortir", déclare Me Roland Perez, qui s'étonne cependant que la part de Jade et Joy n'ait pas été protégée et soit inclue dans ce que touche Laeticia.
"David et Laura avaient eu la délicatesse de demander l’application du droit français pour leurs deux petites sœurs, qui correspond aux 37,5% restants. Je trouve d’ailleurs très curieux qu’un juge des tutelles n’ait pas été saisi pour sauvegarder les droits de Jade et Joy, encore mineures… "
Suite à cette décision, Laeticia Hallyday pourrait bien être amenée à faire des compromis. "Pour Laeticia, qui espérait sans doute obtenir la totalité, un accord va peut-être s’imposer."
Rappelons que suite à l’audience de 27 novembre, les trois maisons de disque avaient accepté de geler les royalties des albums du rockeur, jusqu’à l’annonce de la décision de la justice.