L'héritage de Johnny Hallyday: David Hallyday et Laura Smet ont gagné le premier tour
Le tribunal s’est prononcé en faveur des aînés de Johnny, pour la bataille du clan concernant l’héritage du rockeur. Les avocats de Laeticia demandent un renvoi.
Dans la matinée du 27 novembre, le clan Halliday et leurs avocats se sont retrouvés dans une salle d’audience du TGI de Paris.
Les avocats de Laura Smet et David Halliday, les avocats de Laeticia Halliday et ceux des trois maisons de disques du rockeur ont été conviés afin de statuer sur la question de droit moral sur l’image et l’œuvre de Johnny, notamment les droits perçus par les ventes d’album.
Le TGI de Paris a rejeté la demande de renvoi d’audience suite à l’incident lié à la Bank of America, et ordonne de poursuivre les débats.
Les avocats des aînés de Johnny ont demandé le gel des royalties pour que Laeticia ne puisse pas bénéficier des gains qui découlant de la vente de l’album posthume du Taulier, «Mon pays c’est l’amour».
Mercredi dernier, les avocats des deux parties ont été informés de la démission de la trustee Bank of America, établissement où ont été placés tous les biens du rockeur.
Rappelons que Laura Smet et David Halliday demandaient à ce que les droits de leur père soient divisés en 4 parts égaux, entre eux 4.
UN DEBAT SUR L’HERITAGE QUI NE FAIT QUE COMMENCER
Le 15 mars dernier, l’audience s’est tenue au TGI de Nanterre, afin de statuer sur la reconnaissance du testament californien de Johnny par le droit français.
L’audience du 27 novembre n’est que le début de plusieurs séries de débats concernant l’héritage des Halliday. Rappelons que le clan s’est totalement divisé après que le testament du rockeur ait désigné Laeticia Halliday comme unique bénéficiaire.
Après cette question sur le droit moral sur l’œuvre et l’image du rockeur, viendront les débats sur le patrimoine immobilier du rockeur. Cette question sur l’héritage immobilier sera discutée en mars.
Rappelons que les deux parties ont tenté de trouver un accord à l’amiable. Mais récemment, cette négociation a été suspendue suite à une accusation des avocats de la veuve, selon laquelle Laura Smet aurait dévoilé des informations confidentielles à la presse concernant l’accord.