Brigitte Macron : le vieux réflexe de professeur qui ne l'abandonne pas (photos)
Lors d'une visite de Brigitte Macron d'un un établissement scolaire en banlieue parisienne, la première dame a prouvé qu'elle garde toujours en elle certaines habitudes que son métier de professeure lui a transférées.
Cela fait environ un an et demi depuis que l'épouse du chef de l'État a confié au magazine Elle "Je ne me sens pas première dame".
Cette affirmation est la traduction d'une périphrase, une expression américaine qui explique qu'elle n'est plus par rien, ou de préférence qu'elle se voit toujours comme la professeure qu'elle a été au lycée La Providence, à Amiens.
Brigitte Macron a encore la même opinion, bien qu'elle ait su, au fil du temps, prendre conscience de son rôle à l'Élysée auprès de son président de mari, un rôle non inscrit dans la constitution.
Ayant un passé de professeure de lettres, à Amiens, la retraitée de l'Éducation nationale préfère aujourd'hui être désignée par son prénom Brigitte au fait de se voir appelée Madame la Première Dame.
Mais outre son attachement à son prénom, elle garde également d'autres petites habitudes qui découlent de la modestie de la tâche à laquelle elle s'adonnait avec engouement et passion, en témoigne son récent déplacement dans un collège en banlieue parisienne.
En effet, Brigitte Macron a pu effectuer un retour sur sa passion durant une invitation au collège Nicolas de Staël à Maison-Alfort, le vendredi 22 février dernier.
Alors qu'elle assistait à une intervention de l'association e-Enfance (de concert avec laquelle elle a organisé ce déplacement) au sujet du cyber-harcèlement dans une classe, Brigitte Macron a pris la parole tandis qu'elle revenait du fond de la classe, et ses anciens réflexes d’enseignante se sont immédiatement fait sentir.
"Alors, on récapitule : c’est quoi un harceleur ?", a-t-elle interrogé les élèves.
C'est certain que pour Brigitte Macron, être devant une salle de classe l'enchante, comme elle l'a précisé magazine Elle:
"Enseigner a été un vrai bonheur et même, c'est peut-être naïf, une fierté. Je ne me suis jamais sentie aussi bien qu'en sortant d'un cours qui s'est bien passé. Quand un cours se passe mal, en revanche, c'est terrible. Parce qu'on a perdu plus qu'une heure, on a perdu l'occasion de transmettre, un auteur, un savoir, une envie", se remémore la femme du président de la République, dans les colonnes du magazine en août 2017.
Alors qu’il est un fait bien connu qu’elle n’est pas fan du titre ronflant de Première Dame, les auteures Ava Djamshidi et Nathalie Schuck, dans leur ouvrage Madame la présidente, évoquent la comparaison d'un officiel entre Brigitte Macron et la princesse Diana. Un "parallèle écrasant" qui a déconcerté l'ancienne professeure.