Gilets jaunes - Maxime Nicolle est nargué par un CRS : “Moi, je prends 500 euros par week-end”
Ce samedi 13 avril, l’acte 22 du mouvement des Gilets jaunes a eu lieu. À Toulouse, Maxime Nicolle a filmé un échange entre lui et un membre des forces de l’ordre, où les propos de ce dernier fait en ce moment sujet de polémique.
Comme prévu, les Gilets jaunes sont, une fois de plus, descendus dans les rues pour demander au Gouvernement français de réagir par rapport à leur demande.
Et durant cette journée de manifestation, une scène assez particulière entre une des figures du mouvement et un CRS s’est passée.
Caméra à la main, Maxime Nicolle se balade dans les rues où les manifestations se déroulent. Il y montre et dénoncent entre-autres ce qui se passe dans les rues de Toulouse. En effet, la manifestation a été ponctuée de quelques heurts avec les forces de l’ordre.
À un moment de la vidéo, l’homme se rapproche d’un CRS et engage la conversation avec ce dernier.
Après quelques échanges entre les deux hommes, le CRS lâche, face caméra :
"Moi, je prends 500 euros par week-end, vous je ne suis pas sûr que vous les ayez."
Maxime interrompt par la suite la conversation avec le CRS pour s’adresser à nouveau à ceux qui regardent sa vidéo en direct en leur disant :
“Voilà la réponse, il prend 500 euros par personne. C’est ça le prix de la fierté.”
Des propos qui n’ont pas tardé à faire réagir les internautes.
Certains se sont même demandés si le CRS ne versait pas dans l’ironie ?
Apparemment, il lui serait difficile en tout cas de toucher “500 euros par week-end” vu leurs conditions.
En effet, lorsqu’ils sont envoyés en mission hors de leur résidence administrative pendant plus de douze heures, les CRS percevraient une indemnité journalière d’absence temporaire d’un montant de 44,21 euros brut, un montant loin des fameux 500 euros annoncés.
Il est tout de même vrai qu’en décembre, une semaine après les violents heurts à Paris, le gouvernement avait annoncé le versement d’une prime “exceptionnelle” de 300 euros aux 111 000 policiers mobilisés les six semaines précédentes. Mais cela n’était qu’à titre exceptionnel.
Apparement, celui que l’on surnomme dorénavant le “Dark vador de Toulouse” a tenu des propos “non fondés” en ce qui concernerait les chiffres qu’il a donnés.
PAS TOUS DES BRUTES
Bien que certains Gilets jaunes assimilent souvent les CRS aux lèches-bottes du gouvernement, une image qui a parfois des conséquences assez délicates.
Source : Wikimedia Commons
En effet, un CRS secouriste est venu en aide à une mère et son enfant. Malheureusement, à cause de cette haine qui a été trop nourrie, une confrontation éclate. Il s’est fait encercler par une dizaine de personnes qui l’ont insulté et ont commencé à lui porter des coups.