Var : un homme recherché pour cruauté envers les animaux

Six petits chats ont été retrouvés dans une poubelle. Blessés, les pauvres petits avaient été battus puis abandonnés à leur triste sort.

Une enquête pour acte de cruauté envers un animal domestique a été ouverte par le parquet de Draguignan suite à la découverte des chatons dans une poubelle. Au nombre de six, les pauvres petits étaient très mal en point lorsqu'ils ont été retrouvés.

C'est dans la poubelle d'une résidence de Draguignan que les chatons ont été abandonnés comme le rapporte une riveraine ayant tout vu. Elle raconte avoir ainsi aperçu un homme jeter un sac dans le gros containeur vert de la résidence. Jusque là rien d'anormal mais c'est ce qui s'est produit ensuite qui a interpellé la riveraine.

En effet, l'homme serait revenu, aurait sorti le sac de la poubelle avant de le frapper violemment au sol à plusieurs reprises et de le jeter à nouveau. Un comportement très étrange qui a poussé la témoin à aller voir ce qui se trouvait dans ce sac mystérieux. Quand elle l'a ouvert, son coeur s'est brisé. En effet, dans ce sac se trouvaient six petits chatons extrêmement mal en point.

Le parquet de Draguignan a confirmé qu'une enquête avait été ouverte bien qu'il ait été précisé que l'incident diffère tout de même de la terrible affaire Chevelu. D'après les premières informations récoltées, dans le cas présent, il s'agirait du propriétaire d'un chat qui aurait été confronté à une portée non désirée et qui aurait décidé de s'en débarasser de manière extrêmement cruelle. L'incident est cependant pris très au sérieux.

Le commissariat de Draguignan a accepté de répondre aux questions de France Bleu Provence mais a déclaré privilégier la discrétion dans ce genre d'affaires pour le bien de l'enquête :

"Dans le cas de l'affaire Chevelu, nous avons perdu du temps à vérifier toutes les déclarations des gens qui disaient avoir vu quelque chose, alors qu'ils se trompaient. Nous avons besoin de sérénité pour travailler"

Maître Isabelle Terrin, une avocate de Marseille qui a travaillé sur le dossier Chevelu a fermement condamné ce genre de comportement odieux avant de déplorer le manque de sévérité face à ces actes :

"Ce type de comportement est barbare et cruel et n'est pas digne d'une société civilisée. J'espère que la justice va se réveiller. Lorsque les tribunaux auront compris qu'en punissant d'une peine ferme les auteurs de ce type d'actes, nos animaux seront sécurisés"

Ce sont deux ans de prison ferme et 30 000 euros d'amende que risquent les personnes qui traitent les animaux avec autant de cruauté. Malheureusement, la prison est rarement requise dans ce genre de dossiers et les controvenants s'en sortent généralement avec une amende.