logo
AccueilActualitésActu France
Getty images
Getty images

Marine Le Pen quitte précipitamment le studio avant la chronique de Charline Vanhoenacker

Guerry Naissant
17 mai 2019
11:48

Invitée d'Alexandra Bensaïd sur France Inter pour l'entretien de 7h50, ce jeudi 16 mai, Marine Le Pen quitte précipitamment le studio avant que Charline Vanhoenacker, qui tenait absolument à faire face à elle, ne commence sa chronique.

Annonces

Invitée au micro de France Inter ce jeudi 16 mai pour évoquer la prochaine élection européenne, la présidente du Rassemblement national Marine Le Pen a longuement répondu aux questions d'Alexandra Bensaïd au sujet de Jean-Luc Mélenchon ou encore Emmanuel Macron.

Mais, au moment où la chronique de Charline Vanhoenacker devait débuter, l'épouse de Louis Aliot s'est brusquement éclipsée du studio après un bref "au revoir", brisant par la, la tradition qui veut que l'invité reste en studio pour écouter le billet humoristique de la chroniqueuse, afin d'éviter de faire face à elle qui, ordinairement, n'est pas tendre avec Marine Le Pen.

REMPLACÉE PAR UN HOMME PORTANT UNE PERRUQUE BLONDE

Une réaction qui, de toute évidence, semble avoir été prévue par Charline Vanhoenacker. Car, après que Nicolas Demorand se fut rendu compte que la présidente du Rassemblement national quittait le studio, elle s'est amusée en s'adressant à ce dernier :

Annonces

"Je vais faire rentrer quelqu'un qui va faire Mme Le Pen. Voilà, comme ça je peux m'adresser à elle puisque j'avais prévu ma chronique sur elle, même si c'est vrai qu'elle ne reste jamais..."

Marine Le Pen quitte brusquement le studio au moment où la chronique de Charline Vanhoenacker devait débuter. | Youtube/France Inter)

Marine Le Pen quitte brusquement le studio au moment où la chronique de Charline Vanhoenacker devait débuter. | Youtube/France Inter)

Et, sur la vidéo de France Inter, au sortir de Marine Le Pen, on peut voir un homme arborant une perruque blonde entrer dans le studio de la matinale, prenant place dans le fauteuil où était assise la fille de Jean-Marie Le Pen. Un "faux Marine Le Pen" - tel que décrit par Nicolas Demorand - qui a permis à l'humoriste belge de continuer sa chronique durant laquelle elle s'est moquée de la Marine Le Pen par rapport à ses récupérations d'idées dans le cadre du débat public :

"Quand je vois que vous vous faites piquer vos thèmes de campagne par d'autres partis, je trouve ça scandaleux ! Laurent Wauquiez ? Il vous pique toutes vos idées mais en moins bien ! Vous vous faites ubériser ! Dupont-Aignan ? Il essaye de vous faire passer pour quelqu'un de gauche. Alors que le mec, carrément, il fait du plagiat."

Annonces
Le "faux Marine Le Pen" répond aux questions de Charline Vanhoenacker lors de son billet d'humour. | Youtube/France Inter

Le "faux Marine Le Pen" répond aux questions de Charline Vanhoenacker lors de son billet d'humour. | Youtube/France Inter

Et, Charline Vanhoenacker de conclure en prétextant se soucier de l'évolution de la femme politique en se demandant où est passée la Marine de 2017.

"À l'époque on avait des tracts sur les migrants qui gagnent plus qu'un retraité. Aujourd'hui, plus rien. Je me fais du souci pour vous",

a-t-elle ironisé.

Annonces

CRITIQUEE POUR UN SELFIE PROVOCATEUR, MARINE LE PEN REPOND

Ce Mardi 14 mai 2019, Marine Le Pen s'est déplacée en Estonie afin d'apporter son soutien aux alliés du Rassemblement National en Europe, dans le cadre de la constitution d'un grand groupe après les élections du 26 mai 2019. Ainsi, elle a pris un selfie avec Ruben Kaalep, un militant de l'extrême droite, dans lequel les deux acolytes forment un cercle avec le pouce et l'index, les trois autres doigts levés.

Un geste qui signifie simplement l'accord ou tout juste "OK pour les plongeurs sous-marins mais qui a été adopté par les partisans de la supériorité de la race blanche aux États-Unis, ce qui a résulté en une marée de critiques s'abattant sur la présidente du Rassemblement national. Suite à quoi, Marine Le Pen a exigé que la photo soit supprimée du compte Facebook du militant.

Annonces

Interrogée par l'AFP, Marion Anne Perrine Le Pen, dite Marine Le Pen, a expliqué qu'elle ignorait ce sens particulier du signe et qu'elle avait simplement accepté la demande du militant -se présente sur son compte twitter comme un suprématiste finno-ougrien qui glorifie l'idéologie Hitler - comme un signe d'acceptation :

"Je n'avais jamais entendu parler d'une autre signification à ce geste pour moi tout à fait anodin."

Annonces
Annonces
Articles connexes