Aude : la grand-mère d'un enfant détenu en Syrie, demande le rapatriement des enfants des djihadistes
La détention de familles d’enfants et d’orphelins en Syrie et en Irak a amené une grand-mère à faire un appel au gouvernement dans le but de sauver ces pauvres enfants. Dans cette tyrannie, 200 enfants dont 70% ont plus de 5 ans seraient détenus.
Une grand-mère, Christine Morin âgée de 60 ans en proie à une tristesse et une colère vis-à-vis de cette manoeuvre de détention fait un appel au gouvernement. Elle s’est exclamée :
"L'été se profile, ils sont sous des tentes, il va faire chaud. Ils attendent que tous nos petits soient morts ?".
Dans les détenus réside sa petite fille de 1 an dont le père, Thomas est mort pendant la guerre de Baghouz en février dernier.
La vieille dame, a fait part de photos de la petite fille en expliquant :
“L'enfant va avoir 2 ans cet été, je veux la tirer de là-bas avant que sa mémoire ne se forme”.
Bien sa fille ait perdu son père, cette petite n’est pas opheline pour autant car sa mère est en sa compagnie. Et le choix de cette libération ne dépend que de cette dernière.
Christine Morin a anticipé le fait que si les enfants resteront détenus là-bas, ils finiront tôt ou tard par détester leur pays.
Et c’est une chose que la vieille dame veut éviter à tout prix pour que le futur ne soit pas encore plus noir :
“S'ils grandissent en baignant dans cette idéologie, on n'en sortira jamais. C'est là-bas qu'ils seront des bombes à retardement".
Quelques détenus en Syrie ont finalement été rapatrié en France, mais les familles ont dénoncé cela de contraire aux valeurs françaises. Les rapatriements se sont enchaînés.
Dernièrement, plus précisément le lundi 10 juin, 12 enfants, 12 orphelins ont été rapatriés à Paris. L'AFP Thierry Roy, membre du Collectif Famille Unies a indiqué que le rapatriement devra se faire plus rapidement à l’avenir.
Rappelons qu’avant cela la première vague de rapatriement, soit 5 orphelins s’est déroulée en mars.
Un sondage a été créé en en février. Il a permis de déduire que deux tiers des Français ne veulent pas voir que les enfants des jihadistes reviennent.
Le rapatriement d’enfants semble être une manœuvre complexe car la population française semble être plus contre cela. L’ex-président François Hollande a tenté récemment d’accélérer le processus de rapatriement des orphelins djihadistes de Syrie.