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François Hollande veut accélérer le rapatriement des orphelins djihadistes de Syrie

Iana Legland
08 mai 2019
21:28

François Hollande s’est exprimé au sujet du rapatriement des enfants de jihadistes recensés dans les camps de réfugiés en Syrie.

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Le rapatriement des jeunes enfants nés et/ou ayant vécu sous le califat de Daesh dans les pays d’origine de leur parents demeure problématique.

En novembre 2017, le président Emmanuel Macron déclarait que le gouvernement étudierait le retour des enfants de jihadistes au cas par cas. Dernièrement, le Quai d'Orsay a annoncé vouloir rapatrier 150 enfants, mais sans leurs mères.

François Hollande plaide lui pour le retour "le plus rapidement possible" de tous les orphelins français recensés dans les camps de réfugiés en Syrie. Il estime que :

"Un enfant n’est pas responsable de ses propres parents"

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Ce mardi 7 mai, l’ex-président socialiste, qui avait engagé la France dans la coalition internationale contre le groupe État Islamique, a reçu les familles d’enfants de djihadistes français. Il leur a assuré vouloir le rapatriement des orphelins, plaidant pour un "cas par cas" pour les autres.

"Ça, c'est l'urgence"

a-t-il déclaré depuis ses bureaux parisiens, devant ces familles – deux grands-pères et deux tantes – et leurs avocats Marie Dosé et Henri Leclerc, à l'initiative de cette rencontre.

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"Un enfant orphelin de nationalité française n’a rien à faire dans un pays étranger, et il doit être rapatrié".

a-t-il ajouté.

Concernant les enfants restés dans des camps avec leur mère, François Hollande demande un traitement au "cas par cas", et de "faire en sorte que les mères qui souhaitent revenir et qui n’ont pas commis d’actes susceptibles d’être judiciarisés en Irak ou en Syrie puissent rentrer en France pour y être jugées".

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LES FAMILLES AGISSENT

Comme toutes ces procédures du rapatriement s'éternisent, et il n'y a que cinq enfants de jihadistes qui ont été récemment rapatriés, certaines familles ont décidé de saisir la justice.

Une démache entreprise en janvier 2019 par deux grand-mères françaises, dont les petits-enfants sont retenus en Syrie, constituait une première du genre.

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En début d'année, les deux femmes avaient déposé un recours préalable auprès du ministre des Affaires étrangères, mais leur requête a été rejetée au motif que la demande "ne présente pas un caractère d'urgence".

Fin février, d’autres familles d'enfants de jihadistes français ont également déposé une plainte contre la France auprès du Comité des droits de l'enfant de l'ONU.

LE CRI DE DÉTRESSE D'UNE GRAND-MÈRE

Une autre grand-mère a adressé un cri de détresse au président Emmanuel Macron. Elle a souhaité que le président fasse quelque chose pour rapatrier son petit fils, Ismaël.

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